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Christine Le Théatre CotéCoeur
Christine Le Théatre CotéCoeur
Superhéroïne
55 ans
41 espions
espionner Ne plus espionner
Je veux vous faire partager ma passion pour le théâtre, mes coups de coeurs, mes impressions, mes envies, mes émotions, et vous donner envie d'aller au Théâtre à Paris ou ailleurs.
Son blog : http://le-theatre-cote-coeur.blogspot.fr/
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Ses critiques

160 critiques
Le Bizarre Incident du Chien pendant la Nuit

Le Bizarre Incident du Chien pendant la Nuit

9/10
54
Adaptation réussie du livre de Mark Haddon, Le Bizarre Incident du Chien Pendant la Nuit nous plonge dans le monde d'un autiste au travers d'une enquête surprenante. Un petit bijou notamment grâce à la remarquable interprétation de Pierre Lefebvre Adrien.

Christopher Boone a 15 ans, est passionné par les mathématiques, l'espace. Il est doté d'une logique imparable et d'une intelligence hors norme. Incapable de mentir il aime la vérité et Sherlock Holmes. Mais Christopher n'est pas doué pour les relations avec les autres. Il est autiste et n'a jamais dépassé seul le bout de sa rue. Alors quand il trouve le chien de la voisine planté d'une fourche il n'a plus qu'un but : découvrir qui a tué l'animal. Commence une enquête qui se transforme en parcours initiatique qui lui permettra de se révéler et de se libérer de ses contraintes intérieures.

Repris pour une deuxième saison au théâtre de la Tempête, cette adaptation du roman de Mark Haddon, succès de librairie et sur la scène londonienne, est une petite pépite. Sans pathos aucun il nous amène à voir le monde par le prisme de Christopher. Un monde "plein de choses évidentes que personne ne remarque"

La mort brutale de Wellington va sortir Christopher de son petit monde entouré de son père de Siobhan, son éducatrice. Sébastien Bravard est Ed, ce père courageux et blessé qui lutte seul pour élever cet enfant passionnant mais si difficile à accompagner et qui refuse tout contact physique. Juliette Poissonnier est Siobhan. Une amie plus qu'une éducatrice. Calme, attentive, elle accompagne Christopher, faisant le lien entre le théâtre et le récit par les lectures du livre de Christopher. Elle semble être celle qui comprend et gère le mieux les comportements du syndrome d'Asperger dont est atteint son élève. Elle est le soutien le plus solide du surdoué des maths, hermétiques aux codes qui gèrent la société autour de lui, cette société de faux-semblants, de mensonges et de métaphores, tout ce que Christopher ne peut pas être, lui qui n'est que franchise, vérité et précision.

Si tous les rôles sont interprétés avec justesse Pierre Lefebvre Adrien est tout simplement éblouissant. Il incarne avec sobriété Christopher. Son jeu tout en sensibilité nous fait partager les émotions qui traversent le jeune homme perdu, perturbé, qui voit son univers complètement chamboulé. Dans ce parcours initiatique il va redéfinir son monde, donner un autre angle aux relations familiales, trouver sa vérité et sa liberté. La finesse et la maîtrise de l'interprétation étonnent, captivent, impressionnent.

La scénographie ouverte et aérée fait la part belle aux lumières qui créent et délimitent les espaces. Les vidéos de Olivier Roser et l'environnement sonore créé par Stéphanie Gibert sont d'une grande précision. La scénographie et la mise en scène se conjuguent pour rendre la perception amplifiée de l'autisme vis-à-vis du monde extérieur. Violence du ressenti, besoin de se mettre à l'écart, ralenti, apesanteur : autant d'effets qui servent à illustrer le parcours intérieur de Christopher, à nous faire partager les émotions violentes qui le traversent et finissent par nous toucher

Il faut faire le déplacement jusqu'à la Cartoucherie pour voir ce petit bijou de sensibilité.
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Quelque Chose

Quelque Chose

8/10
50
Alors qu'elle continue à triompher avec LE CHATOUILLES, Andréa BESCOND met en scène au Ciné 13 Théâtre "la petite sœur" de son propre spectacle. QUELQUE CHOSE de et avec Capucine MAILLARD aborde avec sensibilité le difficile sujet de l'inceste. 4 jeunes femmes sur la voie de la résilience. Poignant

Vic, Chléo, Lucy et Michèle se sont rencontrées dans un groupe de parole. Ne trouvant pas complètement leur compte dans ces réunions elles décident de profiter de la fête de la musique pour se retrouver, passer un bon moment ensemble. Elles ont un point commun : un traumatisme qu'elles essaient de surmonter. Elles essaient. Chaque jour. Avec plus ou moins de succès. D'avancer, De "remettre les choses à leur place".

Chacune a construit sa barrière, son refuge, son système de protection. Chléo(patre) utilise la littérature et les citations pour dire les mots et les sentiments qu'elle ne peut exprimer, Vic(toria) arpente le monde à la recherche inconsciente de son moi profond, Lucy prend des amants et envisage de quitter son foyer pour trouver enfin son bien-être et Michèle noie son mal-être dans un tourbillon d'énergie, de danse et de liberté illusoire.

Au cours de cette fête de la musique unique ces "survivantes" vont trouver les mots pour exprimer le traumatisme vécu dans l'enfance ou l'adolescence, cet inceste dont elles ont été victimes, qu'elles portent au fond de leur cœur, de leur corps. "On ne pourra jamais vider le hangar à chagrin". Elles expriment cette douleur toujours présente, la culpabilité, le silence des autres, l'incompréhension, le manque d'écoute, l'absence de reconnaissance de leur statut de victime, le délai de prescription. "Nous sommes mortes, souillées à jamais".

Par petites touches, Capucine MAILLARD aborde avec justesse, légèreté et sensibilité le sujet grave et délicat de l'inceste. Né de la rencontre avec ces femmes ayant subi cette agression, QUELQUE CHOSE retranscrit au travers 4 parcours de femmes, la longue route vers la résilience.

La mise en scène est épurée. 3 bidons servent d'élément de décor. Les jeux de lumières nous transportent dans différents lieux réels ou imaginaires. Le jeu des comédiennes peut librement s'exprimer et le texte être entendu. La musique et la danse rythment le spectacle. On retrouve bien la patte d'Andrea BESCOND qui signe là une belle première mise en scène

Les 4 jeunes femmes sont vives, énergiques, et n'ont qu'une envie : vivre. Dans l'énergie de la fête ou dans l'intimité d'un bar fermé elles laissent exploser leurs rires libérateurs. La confiance s'installe et les confidences se font plus intimes, permettant à certaines d'enfin exprimer ce qu'elles n'ont jamais pu dire. Les situations crues, les douleurs à vif. Elles nous transmettent leur énergie et nous faisons notre leur colère et leur combat et assistons à leur résilience, les quittant sur un formidable message d'espoir.

Capucine MAILLARD et la Compagnie Aziadé ont monté une première version du spectacle en 2015, présenté notamment au Théâtre de Verre, à l'Espace Jemmapes et au Théâtre de Belleville. Andréa BESCOND le découvre en septembre 2016 lorsqu'il est sélectionné par l'association France Victimes pour un événement célébrant leur 30ème anniversaire. Andréa et Capucine se rencontrent. La première a des idées, des envies, et propose une forme nouvelle. De cette collaboration naîtra un spectacle plus élaboré artistiquement.

A SAVOIR

1 enfant sur 5 serait victime de violences sexuelles. En France ce chiffre se rapporterait à 2 millions de victimes (statistiques de l'Unicel, l'OIT et l'OMS). Le 1er mai 2015, l'inscription dans le Code Pénal de l'inceste commis sur les mineurs est adopté par l'Assemblée Nationale. Le 12 12 janvier 2017 l'Assemblée Nationale a voté CONTRE l'allongement du délai de prescription. Il reste encore beaucoup à faire. Un petit pas après l'autre...

En bref : Andréa BESCOND, remarquée pour son Molière du Seule en Scène avec Les Chatouilles ou la danse de la Colère, réussi une belle première mise en scène. Elle donne énergie et rythme au texte poignant de Capucine MAILLARD. Avec ses comédien.ne.s de la Compagnie Aziadé elles nous offrent un spectacle sensible qui aborde avec légèreté le douloureux et grave sujet de l'inceste. L'émotion et l'espoir sont au rendez-vous.
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Abigail's Party

Abigail's Party

6/10
83
Nous sommes dans l'Angleterre des années 1970. La crise du pétrole n'a pas encore sévi. La classe moyenne est en pleine expansion. Elle gagne de l'argent, accède à un confort bourgeois. L'ère du paraître est là. Beverley n'a de cesse de vanter la situation professionnelle de son mari. Angela et Tony sont prêts à faire semblant de ne pas voir les impolitesses de leur hôte pour être acceptés dans cette classe supérieure. Quant à Suzanne et Peter, on ne saurait lequel est le plus gêné par la consommation excessive d'alcool de la maîtresse de maison.

Si on entend la musique de la party donnée par Abigail il n'est pas certain que ce soit chez les ados que le risque de dérapage soit le plus fort. Sous les verres d'alcool avalés en accéléré le vernis des conventions et de la bienséance ne va pas tarder à craqueler. L'entente entre Beverley et Peter n'est pas au zénith. 3 ans de mariage et l'enlisement dans l'ennui est là de même que les frustrations et insatisfactions grandissantes. Il n'est pas très loin non plus chez le jeune couple Tony / Angela. Les inhibitions tombent chez les deux jeunes femmes. Les questions se font intimes, dérangeantes. Les maris sont mal à l'aise. Suzanne aussi.

Thierry HARCOURT a choisi une mise en scène réaliste. Le décor nous plonge dans l'ambiance des années 1970 : un intérieur bourgeois au mobilier bien marqué. Les costumes et les coiffures sont particulièrement soignés. L'atmosphère est un peu étrange. On sent rapidement qu'il va y avoir des éclats. On ne peut s'empêcher de penser à "Qui à peur de Virginia Wolf". Mais l'intensité n'est pas au rendez-vous, laissant le spectateur sur sa faim.

Lara SUYEUX pourrait donner à Beverly une personnalité complexe. Elle est à peine ébauchée sur une scène furtive qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Son jeu excessif peine à nous mettre en empathie avec ses désenchantements. Cet excès qui a du mal à séduire chez l'une est à l'opposé tout à fait juste chez Alexis RIBES, provocante Angela à la plastique impeccable, faussement nunuche pour mieux séduire ses nouveaux voisins. Les maris Cédric CARLIER et Dimitri RATAUD sont crédibles en conjoints tentant de limiter les dégâts. Quant à Séverine VINCENT elle excelle à contenir son agacement derrière des sourires complaisants.

En bref : Malgré l'application des comédiens on peine à suivre cette soirée qui ne semble mener nulle part. La fête se termine et nous n'avons pas assisté à l'explosion attendue. Dommage.
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Le Vide

Le Vide

9,5/10
92
Ce soir-là au théâtre de Saint Quentin en Yvelines le spectacle, l'expérience, la performance, commencent par un parcours fléché, énigmatique et humoristique, dans les entrailles du lieu pour arriver sur la scène transformée en une piste de cirque.
Au détour d'un couloir on croise des livres suspendus : "Le mythe de Sisyphe" d'Albert Camus. Et un rappel : c'est l'histoire d'un homme qui pousse un rocher en haut d'une montagne. Quand il arrive en haut, le rocher retombe. Sisyphe est alors condamné à inlassablement recommencer son geste. Une quête de sens. Un voyage au pays de l'absurde. Pour la mythologie grecque, une punition infligée à celui qui a osé se moquer des dieux. Pour Camus un destin qui permet la rébellion et l'accomplissement.

Au sol un assemblage de matelas, de tranches de mousse, des tables de tréteaux. Du plafond pendent des cordes. La suite est indescriptible. Parce que atypique et parce qu'il faut vivre cette performance pour l'apprécier pleinement.

"Ceci est un essai, de plus" lit-on sur les petits papiers disposés sur les sièges. Un essai pour donner une interprétation physique au mythe se Sisyphe. Un essai pour transformer une scène de théâtre, chaque fois différente, en une piste de cirque. Un essai pour confronter l'artiste au vide sous lui, confronter les spectateurs au vide entre deux notes de musique. Rencontre entre deux univers complémentaires, indissociables.

Fragan GEHLKER est cordeliste. Pendant une heure, ou plus selon les représentations, il joue avec nos nerfs dans ses essais sans cesse renouvelés de grimper sur une corde tandis que Alexis AUFFRAY multiplie les essais de sonorisation, tantôt au violon, tantôt via un radiocassette. L'acrobate grimpe, rencontre une première difficulté, recommence, encore et encore. A chaque fois il trouve une nouvelle possibilité pour poursuivre son but, explorant tout l'espace horizontal et vertical qui abrite sa performance, faisant preuve d'une technique et d'une force incroyables qui nous laissent bouche bée, le souffle suspendu, le corps sursautant à chaque mise en danger.

Performance physique hallucinante, hypnotique, effrayante, souvent drôle. Le duo, sur la surprenante dramaturgie de Maroussia DIAZ VERBEKE, nous entraîne au cœur de l'absurde. Tout comme Sisyphe qui pousse sans relâche son rocher, l'acrobate monte et redescend le long des ces cordes, de cet espace, le musicien cherche la bonne note, le spectateur fasciné ne peut détacher ses yeux de l'artiste condamné à essayer encore et encore. Jusqu'où est-il / sommes-nous prêt(s) à aller pour réussir ? Quel sens faut-il donner à cette obstination ? A cette volonté de ne jamais abandonner ?

"Il faut imaginer Sisyphe heureux" disait Camus. Car en prenant conscience de son destin il en devient le maître. De l'artiste ou du spectateur, qui est le maître du temps ?

En bref : un spectacle étonnant. Une performance physique impressionnante et un questionnement métaphysique. Un moment de cirque à nul autre pareil qui derrière le rire de l'absurde nous interpelle. Incroyable. Indescriptible. Bluffant.
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Scènes de la vie conjugale

Scènes de la vie conjugale

7/10
47
Marianne et Johann forment un couple idéal. Mariés depuis 10 ans ils ont de belles situations professionnelles, deux beaux enfants, des familles aimantes et aimées, un cadre de vie agréable. Mais à bien y regarder l'interview où ils se présentent on voit à certains regards, à certains silences, que le beau vernis commence à craqueler.

C'est Marianne qui ouvre le tir, sans vraiment se rendre compte qu'elle vient d'ouvrir la boîte de Pandore. Parce qu'elle n'a pas envie de ce traditionnel dimanche en famille. Pour une fois elle ne souhaite qu'une chose : rester dans les bras de Johann pour un dimanche de tendresse. Pas forcément pour le sexe, mais pour une pause, un moment de douceur non programmé. Mais lui n'est pas si enthousiaste. Alors que Marianne nous apparaît froide dans la rigidité de son confort bourgeois qui ne lui a jamais permis de réellement s'exprimer, Johann se fait plus sanguin, plus désabusé aussi.

En 6 panneaux nous traversons 20 années de l'histoire de ce couple qui ne sait plus comment s'aimer. Nous assistons à la déliquescence de leur amour, à leurs luttes internes et physiques, les suivons le long de leur parcours vers une autre vérité, un chemin de croix qui les mènera vers la sérénité, la tendresse, et une nouvelle forme de bonheur.

Ingmar BERGMAN a souvent interrogé le couple, la famille. Avec SCÈNES DE LA VIE CONJUGALE il dresse le portrait d'un couple en crise, confronté à la quête moderne du bonheur. Ils ont tout pour être heureux. Ils font tout pour y croire. Mais le vide abyssal de ce bonheur parfait se cache derrière une vie trop bien réglée, dans ses moindres détails. L'ennui n'a pas tardé à pointer le nez. Un nouvel enfant serait-il la clé d'une passion retrouvée ? L'herbe est-elle plus verte ailleurs ? Le couple peut-il exister sans le sexe ? Lorsque Paula s'incruste au milieu de ce couple parfait le verni craque, les faux-semblants s'effacent, les sentiments éclatent, les personnalités profondes vont pouvoir se révéler.

Johann (Raphaël PERSONNAZ) se fait odieux, goujat pour ne pas dire parfait salaud. Derrière le gendre / père / fils idéal se cachait un monstre de lâcheté qui trouve tellement facile de blesser l'autre par les mots, par le mépris, par l'indifférence affichée. Il quitte Marianne pour Paula. Mais Paula n'est pas celle qu'il pensait et bientôt il expérimente la solitude de la vie avec l'autre, au point de vouloir revenir vers Marianne. L'homme un peu macho par lâcheté et par cynisme découvrira le pouvoir des sentiments.

Marianne (Laetitia CASTA) fera un chemin inverse. Au fil des moments importants de cette désunion, lui décline tandis qu'elle rayonne de plus en plus. Dans la scène finale il a trouvé sa petitesse dit-il alors qu'elle a trouvé sa grandeur. Et chacun a alors accédé à sa vérité et à sa sérénité. Entre-temps elle aura souffert, traversé des déserts d'amour, affronté ses démons, délié ses chaînes pour enfin se trouver, libérer ses émotions et les accepter. La femme parfaite mais sans relief s'est transformée en une femme mûre qui a confiance en elle. Lui a accepté ses propres limites, ses faiblesses, et avec humilité accepte enfin que l'amour puisse être de l'affection et de la tendresse.

Par leur jeu tout en sincérité et en sobriété ils forment un couple beau et sensible. Laetitia Casta n'est pas seulement belle, d'une beauté froide au début à une sensualité révélée, affirmée et apaisée à la fin de son parcours. Raphaël PERSONNAZ brille en gendre idéal qui se fragmente. Pas de passion dans ce couple trop propre sur lui. Mais comme le dit Johann : on ne nous apprend pas à gérer nos sentiments. Les barrages sont hauts à franchir, traces d'une éducation trop lisse, d'un cadre social trop figé.

La mise en scène de Safy NEBBOU est épurée. La scénographie est simple, faite d'un décor aussi neutre que possible pour laisser la place au jeu des comédiens et au texte. Le bois du cadre et la forêt dans la brume qui illustre le fond de scène créée un univers bourgeois, rigide, carré, lisse. Une épure qui est transcendée dans la scène finale, toute en émotion et en finesse. Un happy-end comme le voulait le réalisateur suédois.

En bref : Une adaptation théâtrale avec une mise en scène épurée qui laisse la place au texte et au jeu des comédiens. Un voyage au cœur d'un couple en crise. La mort et la renaissance d'un amour. Une interprétation sensible dans une ambiance froide et bourgeoise.
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