Croque Monsieur... Pièce bien décevante.
La première partie est affligeante ; aucun rythme, les comédiens n'ont aucune présence.
Personne n'est là pour vous embarquer dans la pièce.
Soudain, Bernard Menez nous amuse en se dandinant... Et la deuxième partie de la pièce s'annonce alors plus réjouissante ! Mais que serait la pièce devenue sans ce pitre sur le retour ???

La sublime Fanny Ardant fait ici grise mine, car si elle est une divine comédienne, elle n'est pas une comique et ne le sera jamais ! elle, si majestueuse dans les rôles tragiques !
Le casting est raté. Personne n'est à sa place.
Une Murielle Robin ou une Chantal Ladesou auraient parfaitement tenu le rôle de Coco Besos...
Leurs exagérations naturelles auraient suffi à faire exploser cette pièce que l'on aurait envie, pour l'occasion, de rebaptiser Croque le mort.

Rester vivant...
Immortelle est l'oeuvre de Michel Houellebecq.
Ses photos vous diront tout de notre époque, de votre avenir.
J'aimerais jouer avec les mots, jongler avec mes émotions pour écrire une jolie critique sur cette exposition entièrement pensée par Michel Houellebecq, mais cela m'est impossible.
Houellebecq ne peut se résumer en quelques lignes. Houellebecq est l'ombre et la lumière.
A vous d'être là au bon moment...
Vous aimez Michel Houellebecq ? Houellebecq vous intrigue ? Courez voir cette exposition !

Le Palais de Tokyo offre un bel espace, les salles sont nombreuses et certaines oeuvres conçues par les invités de l'écrivain méritent également le détour.
Très belle exposition à voir ou à revoir...

Car si Michel Houellebecq se lit et se relit, il se visite et se revisite !

Bienvenue dans le monde moderne, où tout fout le camp...
La première partie de la pièce est surjouée, caricaturale.
La seconde partie, on espère enfin être plongé dans une ambiance "théâtrale".
Rien ne viendra... le texte est une enfilade de lieux communs.
La belle Corinne Touzet surjoue, seul Christian Vadim est excellent et très crédible.
Le texte est d'une grande pauvreté.
Ici pas d'adultère ni de porte qui claque mais point de théâtre non plus.
Très déçue.

La Dame Blanche est un spectacle conçu comme une comédie musicale ; une création d'un nouveau genre, une sorte de Rocky Horror Picture Show, en French version.

Un jeu en mode vidéo interactif où les comédiens s'adressent au public, faisant de la salle de spectacle un véritable prolongement de la scène... allant jusqu'à marcher sur les sièges au milieu des spectateurs effarés par tant de culot.

Les fumigènes et les zombies vous transporteront directement dans un univers fantastique.
Les effets spéciaux sont nombreux, mais le texte est d'une grande pauvreté...
Il y a bien quelque chose de quelconque dans cette oeuvre là !!!.
Les puristes n'aimeront pas cette pièce ou l'apprécieront à sa juste valeur, pour tout le travail accompli, et du mal, ils s'en donnent ! Rendons hommage à cela et respectons le fait que l'on sorte des clous...
Après tout, le théâtre n'est-il pas, avant tout, spectacle vivant?

Voyage en rose bonbon... ambiance Dallas et ses brushings années 80, tout cela en plein coeur de Paimpol : décalage et secousse assurés.

Tout commence par une histoire de coiffure mais c'est un peu plus profond que cela.
Si l'écriture conserve un certain accent anglo-saxon, le jeu de ces dames, lui, est bien de chez nous !
Les jeux de voix et d'intonations nous transportent assez loin ; cette pièce n'est pas comme les autres.
Il est presque difficile d'en parler. C'est un drôle de mix tragico boulevardesque !
Une chose est sûre : la mise en scène est géniale, le décor décoiffant, les actrices incroyables.