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Lulu Bourguet
Lulu Bourguet
Critique remarquable
58 ans
8 espions
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  • Ses filatures / espions

Ses critiques

48 critiques
Localement Agité

Localement Agité

5/10
17
La présence de Thierry Frémont et Nicolas Vaude, à eux seuls nous semblait justifier d’aller assister à Localement Agité. Il est vrai que nous gardions en mémoire leurs prestations dans Hollywood et Pygmalion, aussi étions nous convaincus que cette pièce méritait d’être vue. Mais, damned, quelle déception !

A estimer que le statut d’auteur de la pièce lui conférait la possibilité de s’octroyer le premier rôle (en durée mais, hélas, pas en qualité), Arnaud Bedouet a sous employé ces deux comédiens ; toutefois, au vu de leur prestation, est-ce véritablement regrettable ? T. Frémont pour l’essentiel nous a gratifié de pantomimes surjouées en s’accrochant désespérément à un rocher (principal décor scénique), seul endroit d’où il pouvait utiliser son téléphone pour s’y livrer à des conversations tragicomiques avec sa future ex-épouse, N. Vaude, s’est contenté de nous gratifier de mimiques agitées en se coinçant régulièrement le menton dans le nœud de cravate pour ponctuer ses états d’âme de mari divorcé dépressif qui attend d’être autorisé de revenir auprès de son ex - Lisa Martineau - en pleine analyse depuis leur séparation et que l’on devine trop facilement le souhaiter secrètement. Si on ajoute à cela le timbre de voix d’Anne Loiret incapable d’aller au-delà du second rang et une mise en scène très quelconque d’Hervé Icovic imposant des « noirs » après chaque scénette, nous avons fini par nous demander s’il était nécessaire de rester jusqu’au bout !

Certes, il y a quelques réflexions amusantes ponctuées de « bons » gros mots dans les dialogues, ce qui a provoqué des rires dans la salle, mais les passes d’arme permanentes entre les différents membres de cette fratrie fonctionnant sur le principe du « je t’aime, moi non plus » frisent trop souvent la « prise de tête » et restent engluées dans du « très convenu ». Heureusement, émergeant de ce petit naufrage, une jolie surprise : le jeu très convainquant et plein de naturel de Guillaume Pottier en petit frère fauché et idéaliste.

Un second « bon point », au crédit de son auteur, une chute originale à son histoire avec un final d’un bel effet comique qui a justifié provisoirement notre départ de la salle avec le sourire : ouf !
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Le Canard à l’orange

Le Canard à l’orange

9,5/10
15
Après Pierre Mondy et Jean Poiret, Nicolas Briançon s’est attaqué à ce monument de la comédie avec un résultat en tout point remarquable, et sa mise en scène est aussi brillante que sa propre interprétation.

Il a su concocter et nous servir un Canard à l'Orange dont nous nous sommes régalés pendant deux heures et nous avouons que le repas nous a paru trop court ! De rires en fous rires au gré des répliques, nous avons suivi avec délectation les méandres de cette manœuvre machiavélique concoctée par un mari cocu, et lui-même volage, pour empêcher son épouse de partir avec son amant interprété par François Vincentelli, lequel vient de recevoir un très convoité Molière pour son rôle en tout point hilarant de « grand benêt richissime ». Les dialogues sont nerveux et bourrés d’humour, la mise en scène impeccable place chaque comédien dans la lumière.

Ça fonctionne à 100 à l’heure dans des décors parfaits. Courez-y vite car il est exceptionnel d’assister à un théâtre où véritablement tous les meilleurs ingrédients de la comédie s’assemblent avec un tel bonheur. En accessit : bien que disposant d’un petit rôle, Sophie Arthur nous a régalés par ses interventions tonitruantes avant même le lever de rideau !
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Girls and Boys

Girls and Boys

9,5/10
20
Constance Dollé nous pose un véritable problème pour notre critique : comment évoquer sa performance sans trop abuser de superlatifs ?

C’est vrai, nous pourrions nous borner à écrire « c’était génial ! » mais cela serait trop court pour décrire notre émotion et l’amour qu’elle a su nous insuffler pour cette femme qui s’est livrée sans pudeur devant nous pendant 90 minutes d’interprétation magistrale !

Le jeu (JE) de Constance DOLLÉ est incroyable de justesse et d’authenticité. Ce n’était pas elle mais l’héroïne de ce drame qui nous a fait passer par toutes les émotions possibles, depuis le rire lors qu’elle évoquait ses amours aussi débridés qu’éphémères, un réel et constant intérêt pour sa vie de femme d’affaire, d’épouse amoureuse et de mère, jusqu’à l’indicible horreur finale minutieusement décrite. Quelle justesse dans la ponctuation de ses révélations par ses regards tantôt rieurs, batailleurs, vindicatifs, rageurs, puis bientôt d’une dureté et d’une haine glaçante en évoquant le pire drame qui soit, pour enfin s’achever dans une lueur de pardon baigné de larmes.

Dieu que c’était beau ! Dieu que son jeu était en parfaite symbiose avec l’intelligente et brillante mise en scène de Mélanie Leray (à moins que ça soit l’inverse ?). Bon, foin de superlatif, nous conclurons qu’il ne peut y avoir qu’un « Molière » à venir !
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Sandra Colombo, Instagrammable et cervelée

Sandra Colombo, Instagrammable et cervelée

7,5/10
5
Il y a du « Pierre DESPROGES » dans cette nana là ! A lui seul son texte sur HITLER et l’holocauste vaut le déplacement et mériterait d’être diffusé dans tous les cercles d’historiens politico- sentencieux …y compris sous le manteau dans les quartiers « sensibles ». Ses descriptions du comportement des accros aux tweets et ses « influenceuses-eurs », de la mainmise actuelle et future d’Apple, Facebook (et ceux qu’on ne connait pas encore) sur nos mœurs et ses prophéties destroys à leur sujet, ainsi que celle des femmes qui ne veulent pas d’enfants dont ce choix de vie est décrit, commenté et mimé à hurler de rire, sont d’un excellent niveau. C’est très intelligemment écrit et, en plus d’un humour particulièrement décoiffant, amène une réflexion assez cruelle sur nos travers et notre naïveté.

Juste un petit bémol : sa conclusion ne nous a pas parue à la hauteur de ce qui avait précédé. Cela peut paraitre pas sympa de rapporter ça, et j’espère qu’elle nous pardonnera, mais, comme on dit chez les latinistes « qui bene amat bene castigat » ! Sandra COLOMBO, au contraire de sa taille « mini » comme celle de la salle où elle se produit avec talent (45 pl) et celle du prix du billet, fait parti des grandes et mérite amplement qu’on court la voir avant qu’elle n’adopte le port de talons hauts et qu’elle passe à l’Olympia avec un prix de place multiplié par 10 !
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Jean-Louis XIV

Jean-Louis XIV

8/10
25
Nous avions vu « cousins comme cochons » (voir notre critique d’alors) et devant ce spectacle oh combien jouissif de par son côté paillard et déjanté (et déjà musical), nous avions « surligné » dans un coin de notre cortex le nom de Nicolas LUMBRERAS et ses comédiens qui nous avaient fait passer un si bon moment.

Finalement un bonheur n’arrive jamais seul puisque le gaillard remet cela avec « JEAN-LOUIS XIV » et une bonne partie de ses partenaires.
C’est moins déculotté que sa première pièce mais tout aussi drôle et iconoclaste. C’est bourré d’humour, avec une irrévérence historique qui ferait mourir d’apoplexie Jean Cau, Max Gallo et Gonzague Saint Bris réunis. C’est habilement construit, très enlevé, truculent à souhait, très spirituel, bourré de bons mots avec des gags à la Tex Avery et, par-dessus le tout, des séquences chantées faisant regretter que leurs interprètes (Emmanuelle BOUGEROL en particulier) n’aient pas eu l’idée de représenter la France au prochain concours Eurovision au lieu des nanars qui sont régulièrement choisis pour s’y faire massacrer !
Une belle mention pour la mise en scène de l’auteur en personne (on n’est jamais si bien servi que par soi-même), avec d’astucieux décors permettant des gags visuels du meilleur effet.

Bref, une nouvelle fois un grand merci à Nicolas LUMBRERAS et ses cinq complices et merci également au théâtre des Béliers (y compris celui d’Avignon) d’abriter ce genre de spectacle.
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