Son balcon
SAISON 2025-2026
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Mini Molières
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Son classement : 2169 / 6201
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Quand vous allez dévorer les spectacles de cirques sur Paris, on commence à se faire un oeil. A chaque fois, on cherche la surprise, l'émerveillement... Qu'est-ce qu'ils vont faire pour nous dérouter?
Et bien là, on prend cinq gars venus d'Afrique, très bons dans leur domaine des acrobaties et on les mets dans un contexte américain avec la bande son des Blues Brother. Ils font des interludes qui n'en finissent pas sans jamais se départir de leur sourire, font participer le public et pendant ce temps pas de cirque.
Sur 1h15 si l'on a 30 min de pur cirque c'est beau. Pour les numéros, même s'ils sont bien exécutés, restent très classiques et standards. On a travaillé juste l'emballage. Aucun élève en sortant d'une école de cirque n'oserait présenter ces numéros car trop basiques.
Même si cela dure 1h15 + le retard habituel, l'ennui est là. Quelle déception.
Au moins, cela donne envie d'aller voir ailleurs quand on n'essaie pas seulement de faire du divertissement occasionnel au grand public. Mais un grand spectacle pour tout le monde.
Et bien là, on prend cinq gars venus d'Afrique, très bons dans leur domaine des acrobaties et on les mets dans un contexte américain avec la bande son des Blues Brother. Ils font des interludes qui n'en finissent pas sans jamais se départir de leur sourire, font participer le public et pendant ce temps pas de cirque.
Sur 1h15 si l'on a 30 min de pur cirque c'est beau. Pour les numéros, même s'ils sont bien exécutés, restent très classiques et standards. On a travaillé juste l'emballage. Aucun élève en sortant d'une école de cirque n'oserait présenter ces numéros car trop basiques.
Même si cela dure 1h15 + le retard habituel, l'ennui est là. Quelle déception.
Au moins, cela donne envie d'aller voir ailleurs quand on n'essaie pas seulement de faire du divertissement occasionnel au grand public. Mais un grand spectacle pour tout le monde.
Maxime Bentegeat et Clémence Penicaut ont craqué pour lui insuffler une autre vision et au théâtre.
Les voilà à donner vie à ces descriptions journalières. Un travail compliqué et très audacieux auquel ils se sont attaqués avec brio. Surtout qu'ils évoquent avec beaucoup d'élégance qu'il s'agit un témoignage réel et écrit.
D'ailleurs, cela commence ainsi où Maxime Bentegeat, incarnant l'auteur, écrit avec une plume et un encrier. Puis d'un pas de côté, le voilà parti pour une ascension des plus extraordinaires. Il s'impose aussitôt avec son charisme, la vibration de sa voix et son enthousiasme sincère. Dorénavant, il est Stevenson. Notre émerveillement prendra de l'ampleur doucement et surement.
Modestine est personnifiée par Clémence Penicaut. Une veste assez épaisse en fausse peau de bête et une posture légèrement cambrée suffisent amplement à donner l'illusion. Quelle ingéniosité avec ce système. D'autant plus, qu'elle arrive à rendre très attachante cette bourrique têtue. La remarquable interprète en un changement de costume devient d'autres interlocutrices comme cette serveuse séductrice.
L'équipe est au complet avec Clément Pellerin et Christophe Paris. Ce duo est au combien nécessaire. A eux deux, ils jouent l'ensemble des personnages qu'il soit agriculteur, facteur, conducteur de calèche, consommateur dans un bar... En un clin d'oeil, ils se transforment et deviennent autre avec une agilité extraordinaire.
Surtout qu'ils contribuent à installer aussi les décors, les petits détails importants, les bruitages... Tout se fait face au spectateur, on ne lui cache rien. On dévoile le cacher pour montrer la volonté d'être transparent.
Ce choix de mise en scène de Fanette Jounieaux avec la collaboration artistique de Jacques Décombe est vraiment habille et intelligente.
Grâce à ce travail d'équipe, on se sent emporté, captivé et ému par tout ce qui se passe. On à l'impression aussi de profiter de la beauté de la nature. On ressent la poésie et le romantisme. L'émotion nous traverse avec une vague d'enthousiasme communicatif.
Ce plaisir d'avoir partagé ce moment se ressent collectivement. On ne peut qu'applaudir des plus chaleureusement cette proposition d'une grande qualité pleine de passion et d'humanité. Aucun doute que plus d'un poussera la curiosité jusqu'à se plongée dans l'ouvrage qui se lit d'une traite, les images pleins la tête.
Les voilà à donner vie à ces descriptions journalières. Un travail compliqué et très audacieux auquel ils se sont attaqués avec brio. Surtout qu'ils évoquent avec beaucoup d'élégance qu'il s'agit un témoignage réel et écrit.
D'ailleurs, cela commence ainsi où Maxime Bentegeat, incarnant l'auteur, écrit avec une plume et un encrier. Puis d'un pas de côté, le voilà parti pour une ascension des plus extraordinaires. Il s'impose aussitôt avec son charisme, la vibration de sa voix et son enthousiasme sincère. Dorénavant, il est Stevenson. Notre émerveillement prendra de l'ampleur doucement et surement.
Modestine est personnifiée par Clémence Penicaut. Une veste assez épaisse en fausse peau de bête et une posture légèrement cambrée suffisent amplement à donner l'illusion. Quelle ingéniosité avec ce système. D'autant plus, qu'elle arrive à rendre très attachante cette bourrique têtue. La remarquable interprète en un changement de costume devient d'autres interlocutrices comme cette serveuse séductrice.
L'équipe est au complet avec Clément Pellerin et Christophe Paris. Ce duo est au combien nécessaire. A eux deux, ils jouent l'ensemble des personnages qu'il soit agriculteur, facteur, conducteur de calèche, consommateur dans un bar... En un clin d'oeil, ils se transforment et deviennent autre avec une agilité extraordinaire.
Surtout qu'ils contribuent à installer aussi les décors, les petits détails importants, les bruitages... Tout se fait face au spectateur, on ne lui cache rien. On dévoile le cacher pour montrer la volonté d'être transparent.
Ce choix de mise en scène de Fanette Jounieaux avec la collaboration artistique de Jacques Décombe est vraiment habille et intelligente.
Grâce à ce travail d'équipe, on se sent emporté, captivé et ému par tout ce qui se passe. On à l'impression aussi de profiter de la beauté de la nature. On ressent la poésie et le romantisme. L'émotion nous traverse avec une vague d'enthousiasme communicatif.
Ce plaisir d'avoir partagé ce moment se ressent collectivement. On ne peut qu'applaudir des plus chaleureusement cette proposition d'une grande qualité pleine de passion et d'humanité. Aucun doute que plus d'un poussera la curiosité jusqu'à se plongée dans l'ouvrage qui se lit d'une traite, les images pleins la tête.
Parfois sans même avoir de fond musical, les saltimbanques montrent leurs aptitudes de circassien. Avec beaucoup d'aisance et de maîtrise, ils jonglent, font des portés... Et chose étonnante, ils prennent parfois à leur côté une personne du public, de préférence un homme assez grand. En le guidant, l'inconnu sert de pilier pour que la clown puisque grimper sur son dos. Cela est audacieux de s'appuyer sur quelqu'un que l'on ne connaît pas au risque de mettre sa santé en jeu. Surtout qu'il viendra plusieurs fois avec un vrai rôle important dans l'aventure.
Tout comme la présence d'un simple escabeau ou d'un trapèze. Laissez de côté vos aprioris et laissez-vous porter dans l'imprévu. Les agrès sont valorisés autrement pour nous émerveiller. L'humour est aussi la composante de leur prestation. Les rires des bambins raisonnent sans cesse ponctués par ceux des adultes.
L'âme d'enfant ressort forcément et pousse tout à chacun à lâcher prise.
Tout comme la présence d'un simple escabeau ou d'un trapèze. Laissez de côté vos aprioris et laissez-vous porter dans l'imprévu. Les agrès sont valorisés autrement pour nous émerveiller. L'humour est aussi la composante de leur prestation. Les rires des bambins raisonnent sans cesse ponctués par ceux des adultes.
L'âme d'enfant ressort forcément et pousse tout à chacun à lâcher prise.
Le plateau est nu, simplement recouvert d’une immense bâche pleine d’une boue ocre. Seuls éléments scéniques, des seaux noirs qui figurent la ferme, le travail dur, la terre, les bêtes. Déjà Multi-récompensées à l’international cette pièce arrive à Avignon.
L’histoire est poignante et tragique, Tom qui vient de perdre son compagnon se rend dans la ferme de la famille de celui-ci pour assister à ses funérailles. Opposition violente du monde moderne et de la vie archaïque à la ferme, plongeon violent et immédiat dans un autre temps. La mère et le frère sont dans le déni de l’homosexualité du jeune homme mort. Tom, surpris et perdu tente de comprendre ce qui se joue dans cette famille où la brutalité et la folie sont omniprésentes.
Les personnages s’empêtrent dans ce drame fort et saisissant, luttant contre les autres et contre eux-mêmes pour tenter de sauver leur peau et leur âme du mieux qu’ils peuvent. Parmi cette déferlante de haine et de folie seul l’amour du défunt surnage.
Les comédiens sont exceptionnels de puissance, de vérité et de densité. On est véritablement happé par leur présence et leur force. Le tout est encore amplifié par une mise en scène épurée, puissante et animale et une superbe mise en lumière.
Une pièce charnelle et intense, un coup de poing qui secoue, bouleverse et chamboule. On en ressort différent et changé par ce qu’ils nous ont offert en partage.
Le public est debout, les saluts n’en finissent pas. Puis le comédien prend la parole, il parle du Brésil, de la situation critique pour la liberté, il décrit l’immense joie pour eux de venir jouer cette pièce si forte dans un pays qui le permet, il parle d’utopie Avignonnaise, de résistance, les larmes coulent sur ses joues et sur les nôtres.
Une pièce magistrale d’une beauté brute !
L’histoire est poignante et tragique, Tom qui vient de perdre son compagnon se rend dans la ferme de la famille de celui-ci pour assister à ses funérailles. Opposition violente du monde moderne et de la vie archaïque à la ferme, plongeon violent et immédiat dans un autre temps. La mère et le frère sont dans le déni de l’homosexualité du jeune homme mort. Tom, surpris et perdu tente de comprendre ce qui se joue dans cette famille où la brutalité et la folie sont omniprésentes.
Les personnages s’empêtrent dans ce drame fort et saisissant, luttant contre les autres et contre eux-mêmes pour tenter de sauver leur peau et leur âme du mieux qu’ils peuvent. Parmi cette déferlante de haine et de folie seul l’amour du défunt surnage.
Les comédiens sont exceptionnels de puissance, de vérité et de densité. On est véritablement happé par leur présence et leur force. Le tout est encore amplifié par une mise en scène épurée, puissante et animale et une superbe mise en lumière.
Une pièce charnelle et intense, un coup de poing qui secoue, bouleverse et chamboule. On en ressort différent et changé par ce qu’ils nous ont offert en partage.
Le public est debout, les saluts n’en finissent pas. Puis le comédien prend la parole, il parle du Brésil, de la situation critique pour la liberté, il décrit l’immense joie pour eux de venir jouer cette pièce si forte dans un pays qui le permet, il parle d’utopie Avignonnaise, de résistance, les larmes coulent sur ses joues et sur les nôtres.
Une pièce magistrale d’une beauté brute !