Ses critiques
62 critiques
8/10
Kean est une star ! Acteur anglais adulé, il fait salle comble dans les rôles de Shakespeare et ne compte plus admiratrices et maîtresses.
L’histoire romancée par Alexandre Dumas est inspirée de celle d’ Edmund Kean (1787-1833), considéré comme « Le plus grand acteur du monde ».
Mais quand le rideau tombe, dans la solitude de sa loge, c’est un homme empli de doutes que l’on découvre, avec un sérieux penchant pour l’alcool et poursuivi par de nombreux créanciers.
Le temps défile… jouer Roméo à quarante ou cinquante ans ? Passe encore… Mais surtout, une place impossible à trouver dans la société. Prince, ambassadeur, les plus belles femmes… tous tournent autour de lui, mais il ne sera jamais des leurs. Il sera toujours le saltimbanque, que l’on admire, avec lequel on se plait à passer une soirée, mais en ayant bien toujours conscience de la supériorité de l’un… et de la liberté de l’autre !
Alors Kean joue, tout autant dans la vie que sur scène, peut-être même plus… L’amour peut-il s’en mêler ? La sincérité apparaître ?
On rit, on s’émeut dans cette mise en abyme tourbillonnante ! Un bel hymne au théâtre au passage !
L’adaptation du texte d’Alexandre Dumas par Sartre est très pertinente et, associée à la mise en scène d’Alain Sachs, offre un rôle en or à Alexis Desseaux en Kean ! Quelle performance d’acteur ! Tantôt cabotin, tantôt blessé, tantôt Othello, tantôt bateleur, il ne faut pas manquer son interprétation dans les prochaines dates de tournée!
Autour de lui, dans les élégants costumes de Pascale Bordet, une belle distribution !
Drôle et touchant, un très beau moment de théâtre!
L’histoire romancée par Alexandre Dumas est inspirée de celle d’ Edmund Kean (1787-1833), considéré comme « Le plus grand acteur du monde ».
Mais quand le rideau tombe, dans la solitude de sa loge, c’est un homme empli de doutes que l’on découvre, avec un sérieux penchant pour l’alcool et poursuivi par de nombreux créanciers.
Le temps défile… jouer Roméo à quarante ou cinquante ans ? Passe encore… Mais surtout, une place impossible à trouver dans la société. Prince, ambassadeur, les plus belles femmes… tous tournent autour de lui, mais il ne sera jamais des leurs. Il sera toujours le saltimbanque, que l’on admire, avec lequel on se plait à passer une soirée, mais en ayant bien toujours conscience de la supériorité de l’un… et de la liberté de l’autre !
Alors Kean joue, tout autant dans la vie que sur scène, peut-être même plus… L’amour peut-il s’en mêler ? La sincérité apparaître ?
On rit, on s’émeut dans cette mise en abyme tourbillonnante ! Un bel hymne au théâtre au passage !
L’adaptation du texte d’Alexandre Dumas par Sartre est très pertinente et, associée à la mise en scène d’Alain Sachs, offre un rôle en or à Alexis Desseaux en Kean ! Quelle performance d’acteur ! Tantôt cabotin, tantôt blessé, tantôt Othello, tantôt bateleur, il ne faut pas manquer son interprétation dans les prochaines dates de tournée!
Autour de lui, dans les élégants costumes de Pascale Bordet, une belle distribution !
Drôle et touchant, un très beau moment de théâtre!
8,5/10
Un spectacle choisi en grande partie pour son interprète Stéphane Freiss, qui m’avait beaucoup touchée dans Le fils vu l’année dernière.
Dans le cocon de la salle du Poche Montparnasse, il est le lecteur idéal pour porter la voix de Romain Gary.
Avec un petit prologue – présentation du texte, Stéphane Freiss s’adresse tout d’abord directement au public, explique la difficulté d’avoir eu à couper dans le roman pour n’en garder que la durée d’une représentation, son rapport à Gary… et façonne en quelques instants l’atmosphère de la soirée. Décontraction, complicité avec la salle… nous allons passer un bon moment!
Puis viennent les mots de « La promesse de l’aube », ce roman où Romain Gary relate son enfance, son entrée dans la vie adulte, mais surtout son rapport à sa mère, « présence » matérialisée par un fauteuil sur la scène. Et quelle mère ! Un amour absolu, la certitude d’un destin particulier, une ambition jamais démentie, et tous les moyens déployés pour y parvenir. Quelle énergie, quelle volonté!
Si vous ne connaissez pas le roman, ce spectacle sera une façon idéale de le découvrir, et vous donnera envie de le lire en entier! Et si vous le connaissez déjà, la mise en voix apporte un vrai plus. On rit beaucoup, l’humour de Gary mis en avant, et rien que ce délicieux accent prêté à la mère vaut le déplacement… !
Le choix des extraits permet d’avoir un bon aperçu des thèmes forts qui traversent l’oeuvre comme de la vie de l’auteur, de la Lituanie et la Pologne de son enfance à Nice, des rêves de grandeur de sa mère à la guerre de 39/45.
Mi-lecture texte en main, mi-interprétation, un petit côté soirée conteur au coin du feu très agréable ! Et quel conteur !
Bref, promesse tenue!
Dans le cocon de la salle du Poche Montparnasse, il est le lecteur idéal pour porter la voix de Romain Gary.
Avec un petit prologue – présentation du texte, Stéphane Freiss s’adresse tout d’abord directement au public, explique la difficulté d’avoir eu à couper dans le roman pour n’en garder que la durée d’une représentation, son rapport à Gary… et façonne en quelques instants l’atmosphère de la soirée. Décontraction, complicité avec la salle… nous allons passer un bon moment!
Puis viennent les mots de « La promesse de l’aube », ce roman où Romain Gary relate son enfance, son entrée dans la vie adulte, mais surtout son rapport à sa mère, « présence » matérialisée par un fauteuil sur la scène. Et quelle mère ! Un amour absolu, la certitude d’un destin particulier, une ambition jamais démentie, et tous les moyens déployés pour y parvenir. Quelle énergie, quelle volonté!
Si vous ne connaissez pas le roman, ce spectacle sera une façon idéale de le découvrir, et vous donnera envie de le lire en entier! Et si vous le connaissez déjà, la mise en voix apporte un vrai plus. On rit beaucoup, l’humour de Gary mis en avant, et rien que ce délicieux accent prêté à la mère vaut le déplacement… !
Le choix des extraits permet d’avoir un bon aperçu des thèmes forts qui traversent l’oeuvre comme de la vie de l’auteur, de la Lituanie et la Pologne de son enfance à Nice, des rêves de grandeur de sa mère à la guerre de 39/45.
Mi-lecture texte en main, mi-interprétation, un petit côté soirée conteur au coin du feu très agréable ! Et quel conteur !
Bref, promesse tenue!