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Stéphanie Berthou
Stéphanie Berthou
Critique remarquable
51 ans
2 espions
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Fondatrice d'une agence Événementielle, je suis passionnée par l'Art avec un grand A ou un petit a, tant que l'émotion est là !
Son blog : https://sesame.events/
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Ses critiques

47 critiques
The opera locos

The opera locos

8,5/10
7
Ces 5 chanteurs interprètent en solo, en duo ou en groupe des mélodies qui vous évoqueront forcément quelques souvenirs, même si vous n’arriverez pas toujours à mettre le doigt sur l’oeuvre exacte.

Ici, l’opéra n’est qu’une excuse. L’histoire n’est pas celle de « Tosca », « Carmen » ou de « La flûte enchantée », mais celle de cinq excentriques qui ne communiquent qu’en airs d’opéra.

On ne peut qu’être séduit par les harmonies, leurs voix, la force de ces chansons mythiques entre lesquelles parfois se glissent quelques surprises plutôt pops, voir pétillantes... (nous vous laissons le découvrir)

Si le ton n’est pas sérieux, l’interprétation, elle, est impeccable, les décors et la mise en scène sont astucieux, les costumes et maquillages sont sublimes,

Même si cette joyeuse troupe s’amuse à casser les codes avec L’humour et la cocasserie, cela n’est pas, pour autant, au détriment la justesse, de l’émotion et de la performance vocale et scénique.
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La Vie Trépidante de Brigitte Tornade

La Vie Trépidante de Brigitte Tornade

8/10
58
La famille Tornade porte bien son nom : un homme, une femme, 4 enfants dont un bébé au sein de laquelle vont souffler tantôt un vent de tempête tantôt un ouragan de clichés cocasses et ubuesques !

Turbulences au programme avec un trio de petits diables terriblement attachants, grand huit des émotions avec Brigitte, plus que bousculée et qui tente de se trouver une place entre “working Girl” et ” Wonder Maman”, brise mordante d’un tandem d’employeurs “un brin” sexiste et machiste et océan de rires complices avec un mari décomplexé, rêveur, un papa “chanteur” qui ne manquera pas de faire sourire tant il nous ramène aux souvenirs d’enfance.



Beaucoup de références, d’anecdotes de nos quotidiens pour le plus grand plaisir d’un public conquis par cette joyeuse troupe… derrière l’humour les thématiques et les messages sont nombreux ” la charge mentale et le burn out” mais aussi la place des curseurs “femme- maman”, “homme – papa”, sans oublier les enfants dont l’emploi du temps deviendrait presque tout aussi ubuesque que celui des parents…

Nb: Il est rare de voir des enfants jouer dans une pièce d’adultes et leur présence est une vraie valeur ajoutée!

Pour conclure : une très belle parenthèse de rires où l’humour pointe sans pour autant accuser, où les messages font sens et invitent à poursuivre le débat mais avant tout une grande bouffée de joyeuses rigolades !!
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A, Une fabuleuse histoire d'amour et d'anticipation

A, Une fabuleuse histoire d'amour et d'anticipation

8/10
7
3 acteurs, un décor minimaliste mais avec une mise en lumière qui permet de restituer les ambiances poétiques, électriques, intriguantes !

Elie Rapp campe le premier A, d’Ana, le second aussi…(celui de l’excès d’A)

Thomas Drelon campe le second A, A comme Ali qui manque de A…

Et enfin Vincent Paillier, qui campe une vingtaine de personnages avec quelques accessoires qui relèvent du détail tant les postures suffisent à les faire vivre et les rendre crédibles.

Une histoire de “A”, comme Amour, mais aussi toute une palette de “A” comme Ambiguité, Anticipation mais aussi Acharnement, Angoisse, Accélération ou encore “Alice aux pays des merveilles”, Analogie qui pourrait être faite avec les errances , les tribulations de ces deux A réunis, rencontre improbable Anticipée.

“AA” comme les piles ( électriques) que ‘l’on insère souvent tête bêche pour que le courant passe… , “A” contre “A ” ….ou tout contre

En excès ou en manque, ces deux A se croisent, s’entrechoquent, s’égarent, se trouvent, tandis que Père, Mère, médecin, Curé… construisent, taillent, entaillent leur personnalité…leur sensibilité

“A” comme Anticipation : en excès ou en manque, le temps devient un personnage qui ne manque pas d’intervenir, l’horloge, le tic tac tantôt sonnant, tantôt foudroyant ou encore trébuchant qui ponctue les scènes…

Beaucoup de rythme, presque une course, des deux ces A déambulant dans un labyrinthe, dans une salle des miroirs qui renvoient des images .. des anamorphoses, des caricatures, des “seconds moi”

Il y a de la poésie , de l’humour (parfois même désopilant) avec un ” Vincent Paillier ” juste dont les silences et les expressions sont éloquents.

Il y a bien sur des messages !

Avec une conclusion et un clin d’œil qui ne manquera pas de vous laisser envisager l’avenir avec un A peut être avec un peu plus de A .. ou un peu moins…

Pour conclure : ne vous laissez pas débarquer même si les premiers moments de la pièce pourront vous paraître un peu obscurs ou abscons , comme ces deux A, n’abandonnez pas , accrochez vous , les A ne manqueront pas de vous rendre ce moment théâtre Attachant!
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L'Heureux Stratagème avec Eric Elmosnino

L'Heureux Stratagème avec Eric Elmosnino

7,5/10
27
Le rideau se lève sur un décor absolument somptueux et nous annonce ainsi une mise en scène contemporaine, choix des matériaux et des couleurs, effets miroir pour jouer sur les perspectives.

De 1733, nous passons aux années 30 avec Les costumes des acteurs ce qui offre un caractére intemporel à ce classique.



Bonne surprise, on évite l’écueil et le cliché d’une farce sur l’inconstance, on perçoit l’authenticité de ces personnages moins caricaturaux qu’ils n’y paraissent.

La rivalité entre la Marquise, femme expérimentée, et la jeune Comtesse s’apparente à un parcours d’initiation, de la profondeur du sentiment exprimé dans l’instant jusqu’à l’expérience de son âpreté. Si la cruauté pointe parfois , nous retenons l’allégresse de cette comédie, la sensibilité de chacun.

L’effet miroir, l’effet papillon ou les ricochets, les imbrications sont subtiles, la singularité de chaque personnage est juste sans être ostentatoire , pas de personnage qui évince l’autre, une réelle harmonie au sein de la troupe. Chacun prend sa place naturellement, exprimant des émotions qui ne manqueront pas de faire écho.

Nous serons émus, attendris, complice de la détresse de l’éconduit apathique Dorante, la flamboyance du chevalier Damis, la pseudo naïveté de Lisette, la féline marquise, le “rural” papa protecteur, le loyal Arlequin ou l’effronté Frontin et bien sur la facétieuse, malicieuse mais agile Comtesse.



Des regrets tout de même : une sonorisation inconfortable, un début difficile avec des paroles parfois si peu audibles que l’on se surprend à lire les sous titres ( version anglaise); une concentration nécessaire pour suivre les dialogues dans la salle devient “bruyante”.

Pour conclure : une très belle illustration du “marivaudage” dans toutes ses nuances, une adaptation qui rend fluide et intemporel ce classique.
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Une Vie, Clémentine Célarié

Une Vie, Clémentine Célarié

9/10
23
Un seul… Une seule en scène pour “une vie “… de Maux passants… , glissants, reçus parfois de plein fouet par une Jeanne qui, juchée sur son rocher, en clair obscur, nous conte son histoire...” depuis l’heure où s’éveille son cœur jusqu’à sa mort”.

Claire, lumineuse, radieuse du bonheur d’aimer ou de se sentir aimer, Jeanne peut devenir obscure, ombrageuse, tourmentée, forte et fragile à la fois, elle nous évoque ses maux, ses tourments , ses bonheurs tout autant

Nous retrouvons la plume habile, précise, fine et ciselée de Maupassant mais aussi l’esprit … “Une vie” ou “l’humble vérité”, premier roman de cet écrivain de génie, paru d’abord en feuilletons.

Habile adaptation qui n’a pas écarté la partie narration, description où les mots , la poésie décrivent tout l’amour porté à “sa Normandie”, à cette nature vivifiante où vents, marées, embruns, éclaircies sont autant de ponctuation. Subtile interprétation et incarnation des personnages qui accompagnent Jeanne sur ce parcours où Clémentine Célarié donne vie et voix avec l’humilité, la simplicité, l’authenticité, la justesse nécessaires.

Une scénographie intelligente, une mise ne scène pertinente…

90 minutes pour une vie, 90 minutes d’alchimie, de silence consciencieux d’un public conquis, happé par l’intensité, l’émotion, la mise en lumière des tableaux qui défilent , filent, des mots qui coulent, roulent, glissent et se hissent sans heurt, l’élégance, l’évidence…



Pour conclure : un rendez vous théâtre à ne pas manquer : une comédienne , une “seule en scène” très bien entourée tant par les personnages qu’elle fait vivre à ses côtés que par l’équipe qui l’accompagne. Une belle concorde qui ne demande qu’à vous laisser prendre place… comme une confidence, une intime évidence.
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