A, Une fabuleuse histoire d'amour et d'anticipation
Ali est né avec un manque. Certainement, le manque le plus handicapant : le manque d’anticipation.
Ali vit au présent et laisse la vie le surprendre. Entre ses oublis et ses actes manqués, il peine à conserver ses emplois, ses amis et évidemment ses fiancées.
Un jour, Ali rencontre Ana, son parfait opposé.
Ana est née avec un excès d’anticipation, elle sait toujours ce qui se passe après.
Pas de hasard, pas d’imprévu. Sauf lui, Ali.
Ali et Ana ont beau s’aimer, être sur la même longueur d’ondes, ils ne vivent pas sur la même échelle de temps.
Amour impossible, amants contrariés, c’était sans compter leur incroyable obstination à être heureux.
Se retrouveront-ils au bon moment ?
A la Scène Parisienne
Toutes les critiques
3 acteurs, un décor minimaliste mais avec une mise en lumière qui permet de restituer les ambiances poétiques, électriques, intriguantes !
Elie Rapp campe le premier A, d’Ana, le second aussi…(celui de l’excès d’A)
Thomas Drelon campe le second A, A comme Ali qui manque de A…
Et enfin Vincent Paillier, qui campe une vingtaine de personnages avec quelques accessoires qui relèvent du détail tant les postures suffisent à les faire vivre et les rendre crédibles.
Une histoire de “A”, comme Amour, mais aussi toute une palette de “A” comme Ambiguité, Anticipation mais aussi Acharnement, Angoisse, Accélération ou encore “Alice aux pays des merveilles”, Analogie qui pourrait être faite avec les errances , les tribulations de ces deux A réunis, rencontre improbable Anticipée.
“AA” comme les piles ( électriques) que ‘l’on insère souvent tête bêche pour que le courant passe… , “A” contre “A ” ….ou tout contre
En excès ou en manque, ces deux A se croisent, s’entrechoquent, s’égarent, se trouvent, tandis que Père, Mère, médecin, Curé… construisent, taillent, entaillent leur personnalité…leur sensibilité
“A” comme Anticipation : en excès ou en manque, le temps devient un personnage qui ne manque pas d’intervenir, l’horloge, le tic tac tantôt sonnant, tantôt foudroyant ou encore trébuchant qui ponctue les scènes…
Beaucoup de rythme, presque une course, des deux ces A déambulant dans un labyrinthe, dans une salle des miroirs qui renvoient des images .. des anamorphoses, des caricatures, des “seconds moi”
Il y a de la poésie , de l’humour (parfois même désopilant) avec un ” Vincent Paillier ” juste dont les silences et les expressions sont éloquents.
Il y a bien sur des messages !
Avec une conclusion et un clin d’œil qui ne manquera pas de vous laisser envisager l’avenir avec un A peut être avec un peu plus de A .. ou un peu moins…
Pour conclure : ne vous laissez pas débarquer même si les premiers moments de la pièce pourront vous paraître un peu obscurs ou abscons , comme ces deux A, n’abandonnez pas , accrochez vous , les A ne manqueront pas de vous rendre ce moment théâtre Attachant!
Elie Rapp campe le premier A, d’Ana, le second aussi…(celui de l’excès d’A)
Thomas Drelon campe le second A, A comme Ali qui manque de A…
Et enfin Vincent Paillier, qui campe une vingtaine de personnages avec quelques accessoires qui relèvent du détail tant les postures suffisent à les faire vivre et les rendre crédibles.
Une histoire de “A”, comme Amour, mais aussi toute une palette de “A” comme Ambiguité, Anticipation mais aussi Acharnement, Angoisse, Accélération ou encore “Alice aux pays des merveilles”, Analogie qui pourrait être faite avec les errances , les tribulations de ces deux A réunis, rencontre improbable Anticipée.
“AA” comme les piles ( électriques) que ‘l’on insère souvent tête bêche pour que le courant passe… , “A” contre “A ” ….ou tout contre
En excès ou en manque, ces deux A se croisent, s’entrechoquent, s’égarent, se trouvent, tandis que Père, Mère, médecin, Curé… construisent, taillent, entaillent leur personnalité…leur sensibilité
“A” comme Anticipation : en excès ou en manque, le temps devient un personnage qui ne manque pas d’intervenir, l’horloge, le tic tac tantôt sonnant, tantôt foudroyant ou encore trébuchant qui ponctue les scènes…
Beaucoup de rythme, presque une course, des deux ces A déambulant dans un labyrinthe, dans une salle des miroirs qui renvoient des images .. des anamorphoses, des caricatures, des “seconds moi”
Il y a de la poésie , de l’humour (parfois même désopilant) avec un ” Vincent Paillier ” juste dont les silences et les expressions sont éloquents.
Il y a bien sur des messages !
Avec une conclusion et un clin d’œil qui ne manquera pas de vous laisser envisager l’avenir avec un A peut être avec un peu plus de A .. ou un peu moins…
Pour conclure : ne vous laissez pas débarquer même si les premiers moments de la pièce pourront vous paraître un peu obscurs ou abscons , comme ces deux A, n’abandonnez pas , accrochez vous , les A ne manqueront pas de vous rendre ce moment théâtre Attachant!
« A » d’Elie Rapp au théâtre La Scène Parisienne dans une mise en scène d’Eurydice El-Etr est une fantaisie sucrée surréaliste à déguster à l’heure du petit déjeuner par la « Compagnie La Royale Breakfast » et si vous n’êtes pas du matin, à l’heure du thé…
Elie Rapp a écrit une comédie fantaisiste, survitaminée qui donne la pêche. Dans un rythme d’enfer nous assistons à la naissance d’une histoire d’amour tragique. En effet, nos deux amoureux ont une évolution antagoniste de leur relation qui les éloigne plutôt que de les rapprocher. Il va leur en falloir des efforts, des ruses pour pouvoir assouvir leurs pulsions, leur amour qui ne demande qu’à se concrétiser.
Ali notre Roméo d’un soir souffre du manque d’anticipation, il vit trop au présent et par manque d’anticipation tout lui échappe.
Mais un jour il rencontre Ana, notre Juliette d’une soirée, qui souffre quant à elle d’un excès d’anticipation : l’imprévu lui est inconnu et les obstacles pleuvent comme à Gravelotte dans son existence, la privant de tout bonheur.
Leur seul point commun la lettre A.
Cette lettre A va faire toute la différence dans cette rencontre et va se décliner à l’infini tout au long de leur histoire, qui se veut romanesque.
Un conseil avant de venir assister à leur rocambolesque périple, révisez dans votre dictionnaire le chapitre de la lettre A : A aussi comme Amour.
Une belle histoire qui se présente comme un poème moderne, surréaliste. Un hymne à l’Amour où l’espoir se taille une place de choix.
Que seraient nos vies sans ce doux parfum qui embaume nos cœurs, nos âmes, laissant de côté notre raison ?
Faut-il toujours rationaliser notre parcours, emprunter les chemins tracés par les bien-pensants ou faut-il lui laisser une place pour l’aventure, pour l’inconnu ?
Tel est le dilemme que rencontrent nos deux tourtereaux. Chacun voulant se rapprocher de l’autre va devoir combattre ses démons, mais à quel prix ? Se renier ou entrer dans un autre monde ? Celui de l’Amour, du partage.
C’est par une série de situations plus comiques les unes que les autres, jouées avec sincérité, sans doute piochées dans son histoire personnelle, qu’Elie Rapp (à l’univers particulier) nous propose dans son écriture aux répliques d’une fraîcheur bienfaisante, une rencontre de deux personnes perdues dans leur histoire, une histoire touchante à bien des égards.
Les mères bien sûr seront présentes dans cette aventure, que ferions-nous sans elles ?
Ces mères souvent adorées, parfois rejetées, qui nous ont donné la vie, et quelle naissance sur scène !
Ou celle du dentiste, nous plongeant dans des souvenirs cruels : mais n’est-ce pas la souffrance des autres qui nous fait rire ?
Ou encore cette scène envoûtante du tango à la Gotan Project ?
En bref, une course poursuite contre le temps où vous réviserez le temps nécessaire à la cuisson des œufs…
Laissez-vous porter par leurs délires procurant des rires à foison.
Eurydice El-Etr a mis en scène, dans un souci du détail indispensable, cette loufoquerie dans un rythme endiablé ne laissant par le temps aux comédiens de souffler. Une dynamique réjouissante mais certainement épuisante pour eux. D’ailleurs ils sont omniprésents sur scène où leurs accessoires et costumes de Boudon d’manchette sont plus importants que le décor.
Elie Rapp, pour mémoire l’auteure de la pièce, joue le rôle d’Ana, celle qui court toujours après le temps comme dans Alice au pays des merveilles. Une présence éclatante au sourire ravageur avec un petit air chouette de ne pas y toucher.
Thomas Drelon, son amoureux Ali, son rôle principal, nous touche également dans ses personnages annexes, donnant de l’épaisseur à l’intrigue. Il est rempli d’humanité, son brin de naïveté fait fondre l’assistance. Une présence lunaire bien sympathique.
Celui qui m’a complètement séduit c’est Vincent Paillier à la palette de jeux très complète, il a une présence sur scène remarquable de justesse, de conviction. Un homme à la stature longiligne, qui est très à l’aise dans la peau des femmes, aux expressions, aux intonations et aux silences impressionnants. Il est à la fois tellement convaincant dans le rôle de la mère André que dans celui du curé, qu’il en est désopilant.
Il joue une vingtaine de personnages dans un rythme de changement hallucinant, rien ne lui échappe, rien n’est laissé au hasard, il les maîtrise jusqu’au bout des doigts : une performance de comédien à souligner.
Ne restez pas dans l’expectative, prenez la pilule d’Anticipation tous les lundis, mardis et mercredis à 19h à la Scène Parisienne, jusqu’au 31 décembre : vous m’en direz des nouvelles !
Elie Rapp a écrit une comédie fantaisiste, survitaminée qui donne la pêche. Dans un rythme d’enfer nous assistons à la naissance d’une histoire d’amour tragique. En effet, nos deux amoureux ont une évolution antagoniste de leur relation qui les éloigne plutôt que de les rapprocher. Il va leur en falloir des efforts, des ruses pour pouvoir assouvir leurs pulsions, leur amour qui ne demande qu’à se concrétiser.
Ali notre Roméo d’un soir souffre du manque d’anticipation, il vit trop au présent et par manque d’anticipation tout lui échappe.
Mais un jour il rencontre Ana, notre Juliette d’une soirée, qui souffre quant à elle d’un excès d’anticipation : l’imprévu lui est inconnu et les obstacles pleuvent comme à Gravelotte dans son existence, la privant de tout bonheur.
Leur seul point commun la lettre A.
Cette lettre A va faire toute la différence dans cette rencontre et va se décliner à l’infini tout au long de leur histoire, qui se veut romanesque.
Un conseil avant de venir assister à leur rocambolesque périple, révisez dans votre dictionnaire le chapitre de la lettre A : A aussi comme Amour.
Une belle histoire qui se présente comme un poème moderne, surréaliste. Un hymne à l’Amour où l’espoir se taille une place de choix.
Que seraient nos vies sans ce doux parfum qui embaume nos cœurs, nos âmes, laissant de côté notre raison ?
Faut-il toujours rationaliser notre parcours, emprunter les chemins tracés par les bien-pensants ou faut-il lui laisser une place pour l’aventure, pour l’inconnu ?
Tel est le dilemme que rencontrent nos deux tourtereaux. Chacun voulant se rapprocher de l’autre va devoir combattre ses démons, mais à quel prix ? Se renier ou entrer dans un autre monde ? Celui de l’Amour, du partage.
C’est par une série de situations plus comiques les unes que les autres, jouées avec sincérité, sans doute piochées dans son histoire personnelle, qu’Elie Rapp (à l’univers particulier) nous propose dans son écriture aux répliques d’une fraîcheur bienfaisante, une rencontre de deux personnes perdues dans leur histoire, une histoire touchante à bien des égards.
Les mères bien sûr seront présentes dans cette aventure, que ferions-nous sans elles ?
Ces mères souvent adorées, parfois rejetées, qui nous ont donné la vie, et quelle naissance sur scène !
Ou celle du dentiste, nous plongeant dans des souvenirs cruels : mais n’est-ce pas la souffrance des autres qui nous fait rire ?
Ou encore cette scène envoûtante du tango à la Gotan Project ?
En bref, une course poursuite contre le temps où vous réviserez le temps nécessaire à la cuisson des œufs…
Laissez-vous porter par leurs délires procurant des rires à foison.
Eurydice El-Etr a mis en scène, dans un souci du détail indispensable, cette loufoquerie dans un rythme endiablé ne laissant par le temps aux comédiens de souffler. Une dynamique réjouissante mais certainement épuisante pour eux. D’ailleurs ils sont omniprésents sur scène où leurs accessoires et costumes de Boudon d’manchette sont plus importants que le décor.
Elie Rapp, pour mémoire l’auteure de la pièce, joue le rôle d’Ana, celle qui court toujours après le temps comme dans Alice au pays des merveilles. Une présence éclatante au sourire ravageur avec un petit air chouette de ne pas y toucher.
Thomas Drelon, son amoureux Ali, son rôle principal, nous touche également dans ses personnages annexes, donnant de l’épaisseur à l’intrigue. Il est rempli d’humanité, son brin de naïveté fait fondre l’assistance. Une présence lunaire bien sympathique.
Celui qui m’a complètement séduit c’est Vincent Paillier à la palette de jeux très complète, il a une présence sur scène remarquable de justesse, de conviction. Un homme à la stature longiligne, qui est très à l’aise dans la peau des femmes, aux expressions, aux intonations et aux silences impressionnants. Il est à la fois tellement convaincant dans le rôle de la mère André que dans celui du curé, qu’il en est désopilant.
Il joue une vingtaine de personnages dans un rythme de changement hallucinant, rien ne lui échappe, rien n’est laissé au hasard, il les maîtrise jusqu’au bout des doigts : une performance de comédien à souligner.
Ne restez pas dans l’expectative, prenez la pilule d’Anticipation tous les lundis, mardis et mercredis à 19h à la Scène Parisienne, jusqu’au 31 décembre : vous m’en direz des nouvelles !
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