Ses critiques
119 critiques
7/10
Mary Shelley écrit Frankenstein une nuit d'orage de 1816, lors d'un défi lancé par le poète Lord Byron à son mari Percy Shelly, elle même et un autre ami.
Comment une jeune femme de 19 ans a-t-elle pu imaginer une telle histoire, un monstre venu des morts ? Devenue veuve, Mary Shelly accepte l'invitation de l'inquiétant Lazzaro Spallanzani, dans la même maison de Coligny où 16 ans plus tôt elle écrivait l'un des plus mythiques romans d'épouvante.
Une scénographie toute en clairs-obscurs, en ombres et jeux de lueurs propres à créer une atmosphère trouble où deux personnages s'affrontent à demi-mots et maux couverts.
Le spectacle est réussi, j'aurai néanmoins aimé sentir davantage d'électricité, de tension, entre les comédiens, tension qui ne peut que monter au fur et à mesure des représentations à venir (j'ai vu ce spectacle en tournée à Conflans Ste Honorine). On y apprendra beaucoup sur l'histoire de Mary Shelley, sa relation avec le poète Shelley, mort noyé quelques années après. Un intérêt fait d'histoire, donc, et de tension, de réflexions sur les forces obscures qui nous habitent et abritent en toute personne un monstre en puissance.
Perfectible, donc, mais intéressant.
Comment une jeune femme de 19 ans a-t-elle pu imaginer une telle histoire, un monstre venu des morts ? Devenue veuve, Mary Shelly accepte l'invitation de l'inquiétant Lazzaro Spallanzani, dans la même maison de Coligny où 16 ans plus tôt elle écrivait l'un des plus mythiques romans d'épouvante.
Une scénographie toute en clairs-obscurs, en ombres et jeux de lueurs propres à créer une atmosphère trouble où deux personnages s'affrontent à demi-mots et maux couverts.
Le spectacle est réussi, j'aurai néanmoins aimé sentir davantage d'électricité, de tension, entre les comédiens, tension qui ne peut que monter au fur et à mesure des représentations à venir (j'ai vu ce spectacle en tournée à Conflans Ste Honorine). On y apprendra beaucoup sur l'histoire de Mary Shelley, sa relation avec le poète Shelley, mort noyé quelques années après. Un intérêt fait d'histoire, donc, et de tension, de réflexions sur les forces obscures qui nous habitent et abritent en toute personne un monstre en puissance.
Perfectible, donc, mais intéressant.
7/10
Avec ses magnifiques scénographie et lumières, Trahisons est déjà un régal pour les yeux.
Denis Podalydes est évidement excellent, il incarne totalement Robert, le mari et habite la scène en happant littéralement l'espace; Difficile d'exister en face de lui et Laurent Stocker parait un peu plus fade, mécanique, sans aspérités. Léonie Simaga est toute en grâce et retenue, peut-être un peu trop justement. Le couple Emma / Jerry manque de passion, de fusion, de brûlure, il lui manque un peu de cette incandescence que j'aurai aimé voir dans leur relation.
Au final, même si la mise en scène est un peu trop "léchée" même si les silences se distendent et rendent la pièce trop lisse, la scénographie, les lumières, les décors, Podalydes et Simaga valent le détour.
Denis Podalydes est évidement excellent, il incarne totalement Robert, le mari et habite la scène en happant littéralement l'espace; Difficile d'exister en face de lui et Laurent Stocker parait un peu plus fade, mécanique, sans aspérités. Léonie Simaga est toute en grâce et retenue, peut-être un peu trop justement. Le couple Emma / Jerry manque de passion, de fusion, de brûlure, il lui manque un peu de cette incandescence que j'aurai aimé voir dans leur relation.
Au final, même si la mise en scène est un peu trop "léchée" même si les silences se distendent et rendent la pièce trop lisse, la scénographie, les lumières, les décors, Podalydes et Simaga valent le détour.
6/10
Une soirée survoltée et des comédiens / improvisateurs bien dans leurs personnages.
Le début m'a fait craindre le pire : musique trop forte, caricatures (le coiffeur gay / folle) la shampouineuse bimbo / blondasse, la riche oisive, le gros macho, le duo de flics idiot / bourrin... Aie aie aie... mais dès que le meurtre est commis place à l'impro et le spectacle démarre vraiment... entre la salle et les comédiens. C'est là que ça devient drôle, les comédiens et surtout celui qui incarne le capitaine échangent, interpellent, s'adaptent aux questions / constats des spectateurs avec verve et sens de la répartie (ils sont bons en impros mais en tant que comédiens... tout est surjoué).
A voir, donc, non pas pour une vraie soirée théâtre dans le sens puriste du terme, mais pour une soirée "cool" pleine de rires et en sachant où on met les pieds.
Le début m'a fait craindre le pire : musique trop forte, caricatures (le coiffeur gay / folle) la shampouineuse bimbo / blondasse, la riche oisive, le gros macho, le duo de flics idiot / bourrin... Aie aie aie... mais dès que le meurtre est commis place à l'impro et le spectacle démarre vraiment... entre la salle et les comédiens. C'est là que ça devient drôle, les comédiens et surtout celui qui incarne le capitaine échangent, interpellent, s'adaptent aux questions / constats des spectateurs avec verve et sens de la répartie (ils sont bons en impros mais en tant que comédiens... tout est surjoué).
A voir, donc, non pas pour une vraie soirée théâtre dans le sens puriste du terme, mais pour une soirée "cool" pleine de rires et en sachant où on met les pieds.
8,5/10
Très belle mise en scène de Jérôme Deschamps qui insuffle tout au long de la pièce gaité, rires, une pêche d'enfer.
Les situations se succèdent sans trêve, aucun ennui et l'on rit de bout en bout.
Évidemment Christian Hecq est drôlissime (vous ai-je dit que j'aime Christian Hecq ?! ) en Bouzin totalement dépassé, Guillaume Gallienne encore travesti en femme mais tellement drôle (c'était avant Lucrèce), Serge Bagdassarian, Thierry Hancisse, Florence Viala... une distribution de rêve et des comédiens qui jouent en équipe, se passent les répliques comme une balle colorée...
Chouette, chouette, chouette vaudeville...
Les situations se succèdent sans trêve, aucun ennui et l'on rit de bout en bout.
Évidemment Christian Hecq est drôlissime (vous ai-je dit que j'aime Christian Hecq ?! ) en Bouzin totalement dépassé, Guillaume Gallienne encore travesti en femme mais tellement drôle (c'était avant Lucrèce), Serge Bagdassarian, Thierry Hancisse, Florence Viala... une distribution de rêve et des comédiens qui jouent en équipe, se passent les répliques comme une balle colorée...
Chouette, chouette, chouette vaudeville...
2/10
Texte éculé, gags éculés, mise en scène sans surprise...
Un véritable ennui, mais il me faut reconnaître que la salle était comble et que beaucoup riaient à gorge déployée... Ô goûts différents du public (et tant mieux).
Un petit moment d'émotion quand même à la fin, les vieillissements sont réussis et touchants.
Mais rien à faire, je m'y suis ennuyée à périr.
Un véritable ennui, mais il me faut reconnaître que la salle était comble et que beaucoup riaient à gorge déployée... Ô goûts différents du public (et tant mieux).
Un petit moment d'émotion quand même à la fin, les vieillissements sont réussis et touchants.
Mais rien à faire, je m'y suis ennuyée à périr.