Ses critiques
207 critiques
6/10
On a tous déjà assisté à au moins une de ces scènes lors d’un mariage. Bien entendu, dans Le banquet de Mathilda May c’est l’apothéose, un cumul de tous les déboires possibles et imaginables lors d’une de ces soirées. Le sol accidenté et glissant, la robe immaculée de la mariée qui est tachée (et pas qu’un peu), le DJ très lourd, le discours du père beaucoup trop long, les montages photo gênants, le marié qui drague tout ce qui bouge…
Dès le démarrage de la pièce, on sait que rien ne va se passer comme prévu et que cela va tourner au vinaigre, et en effet cela va loin ! C’est du burlesque, aucune vraie parole n’est prononcée mais on devine les intentions et on suit parfaitement l’histoire. Il y a de l’énergie, les acteurs sont motivés, la mise en scène est fluide et les moments dansés sont très drôles !
Les situations sont tellement improbables qu’elles en deviennent ridicules et drôles.
Un peu déçue pourtant : autant j’avais adoré Open Space, que j’avais trouvé fin est bourré de créativité, autant ici on est peu surpris et les scènes sont parfois un peu longues et assez lourdes. Un avis un peu mitigé donc pour ce joyeux et terrible mariage. À voir tout de même pour l’originalité, la mise en scène précise de Mathilda May et l’engagement des comédiens.
Dès le démarrage de la pièce, on sait que rien ne va se passer comme prévu et que cela va tourner au vinaigre, et en effet cela va loin ! C’est du burlesque, aucune vraie parole n’est prononcée mais on devine les intentions et on suit parfaitement l’histoire. Il y a de l’énergie, les acteurs sont motivés, la mise en scène est fluide et les moments dansés sont très drôles !
Les situations sont tellement improbables qu’elles en deviennent ridicules et drôles.
Un peu déçue pourtant : autant j’avais adoré Open Space, que j’avais trouvé fin est bourré de créativité, autant ici on est peu surpris et les scènes sont parfois un peu longues et assez lourdes. Un avis un peu mitigé donc pour ce joyeux et terrible mariage. À voir tout de même pour l’originalité, la mise en scène précise de Mathilda May et l’engagement des comédiens.
7,5/10
Une idée osée que de faire une pièce sur le milieu du hard, mais une idée plutôt bien inspirée quand on voit le résultat.
On est très vite mis dans l’ambiance avec le défilé de personnages hauts en couleur lors de l’enterrement de leur ancien patron. C’est sa femme, bourgeoise catho du Vésinet (toute ressemblance avec des personnes réelles serait purement fortuite) qui va reprendre l’activité de son défunt mari. Choc des cultures puisqu’elle n’a découvert la situation professionnelle de son respectable époux qu’à sa mort.
C’est une vision très bienveillante et tendre que nous apporte cette pièce sur le monde du porno. Même si bien sûr on sait que malheureusement la réalité est souvent bien différente, on décide, ce soir, de croire à cette version Bisounours.
Hard est l’adaptation théâtrale d’une série diffusé sur Canal+ entre 2008 et 2015. Les comédiens sont tous très bien, le décor agréable. La mise en scène de Nicolas Briançon, fluide et efficace (ce qui n'avait rien d'évident vu le découpage dans l'action et le temps) participe beaucoup à la réussite de la pièce !
Comme le sujet est pour le moins original, je décide de regarder un peu autour de moi :
Trois types de réactions dans la salle :
- Éclats de rires francs et bruyants à ma gauche : on est là pour rigoler, on assume et on s’esclaffe quand le réalisateur évoque avec émotion le tournage d’Autant en emporte le gland.
- Petits fous rires contenus des trois femmes devant moi. Elles sont venues entre copines pour s’encanailler un peu...je les soupçonne d’habiter Le Vésinet ! : « oh là là ils exagèrent tout de même...mais qu’est ce que c’est drôle »
- Lèvres pincées et fesses serrés à ma droite, parfait bobo trentenaire : « mon dieu pourquoi suis-je aller me mettre dans cette galère » il lève les yeux au ciel et prend un faux air distant et hautain. Je ne peux m’empêcher de penser « mais qu’est-ce que sa copine doit s’emmerder au pieu ! »
Pourtant ce n’est jamais vulgaire et le jeu innocent et naturel des comédiens rend le tout léger et agréable.
Bien sûr ce n’est pas du Shakespeare mais à moins de s’être trompé de théâtre on savait tout de même à quoi s’attendre.
De mon côté, j’ai pris mes précautions, j’ai emmené avec moi une valeur sûre, une copine bien libérée et que le titre de film "Kill Bite" ne pouvait que faire marrer. Ses éclats de rire sont communicatifs, nous sortons de la pièce d’humeur joyeuse.
Et finalement que demander de plus !
Un très bon divertissement donc pour un public averti dans les deux sens du terme.
Allez hop, on se déride un peu et on file au théâtre.
On est très vite mis dans l’ambiance avec le défilé de personnages hauts en couleur lors de l’enterrement de leur ancien patron. C’est sa femme, bourgeoise catho du Vésinet (toute ressemblance avec des personnes réelles serait purement fortuite) qui va reprendre l’activité de son défunt mari. Choc des cultures puisqu’elle n’a découvert la situation professionnelle de son respectable époux qu’à sa mort.
C’est une vision très bienveillante et tendre que nous apporte cette pièce sur le monde du porno. Même si bien sûr on sait que malheureusement la réalité est souvent bien différente, on décide, ce soir, de croire à cette version Bisounours.
Hard est l’adaptation théâtrale d’une série diffusé sur Canal+ entre 2008 et 2015. Les comédiens sont tous très bien, le décor agréable. La mise en scène de Nicolas Briançon, fluide et efficace (ce qui n'avait rien d'évident vu le découpage dans l'action et le temps) participe beaucoup à la réussite de la pièce !
Comme le sujet est pour le moins original, je décide de regarder un peu autour de moi :
Trois types de réactions dans la salle :
- Éclats de rires francs et bruyants à ma gauche : on est là pour rigoler, on assume et on s’esclaffe quand le réalisateur évoque avec émotion le tournage d’Autant en emporte le gland.
- Petits fous rires contenus des trois femmes devant moi. Elles sont venues entre copines pour s’encanailler un peu...je les soupçonne d’habiter Le Vésinet ! : « oh là là ils exagèrent tout de même...mais qu’est ce que c’est drôle »
- Lèvres pincées et fesses serrés à ma droite, parfait bobo trentenaire : « mon dieu pourquoi suis-je aller me mettre dans cette galère » il lève les yeux au ciel et prend un faux air distant et hautain. Je ne peux m’empêcher de penser « mais qu’est-ce que sa copine doit s’emmerder au pieu ! »
Pourtant ce n’est jamais vulgaire et le jeu innocent et naturel des comédiens rend le tout léger et agréable.
Bien sûr ce n’est pas du Shakespeare mais à moins de s’être trompé de théâtre on savait tout de même à quoi s’attendre.
De mon côté, j’ai pris mes précautions, j’ai emmené avec moi une valeur sûre, une copine bien libérée et que le titre de film "Kill Bite" ne pouvait que faire marrer. Ses éclats de rire sont communicatifs, nous sortons de la pièce d’humeur joyeuse.
Et finalement que demander de plus !
Un très bon divertissement donc pour un public averti dans les deux sens du terme.
Allez hop, on se déride un peu et on file au théâtre.
8,5/10
Dès l’entrée, on est mis dans l’ambiance de ce théâtre immersif si agréablement intense.
Les textes riches et forts de Léonore Confino prennent ici toute leur ampleur. La mise en espace dans des lieux atypiques (les couloirs du Ciné 13, le Delirium à Avignon et maintenant le théâtre Michel) nous met dans une position tantôt de voyeur tantôt de témoin. Nous assistons à de réelles scènes de couples intenses et belles.
On frissonne, on rit, on est touché et finalement on verse une petite larme. Le jeu si naturel et exigeant des comédiens est particulièrement adapté à l’écriture réaliste et incisive de l’auteur. Aucun quatrième mur ne les protège, et nous recevons leurs émotions sans filtre.
Une expérience mise en scène avec justesse et finesse par Sébastien Bonnabel.
Un excellent moment à ne pas rater !
Les textes riches et forts de Léonore Confino prennent ici toute leur ampleur. La mise en espace dans des lieux atypiques (les couloirs du Ciné 13, le Delirium à Avignon et maintenant le théâtre Michel) nous met dans une position tantôt de voyeur tantôt de témoin. Nous assistons à de réelles scènes de couples intenses et belles.
On frissonne, on rit, on est touché et finalement on verse une petite larme. Le jeu si naturel et exigeant des comédiens est particulièrement adapté à l’écriture réaliste et incisive de l’auteur. Aucun quatrième mur ne les protège, et nous recevons leurs émotions sans filtre.
Une expérience mise en scène avec justesse et finesse par Sébastien Bonnabel.
Un excellent moment à ne pas rater !
9/10
Une course, un combat contre la mort, une lutte pour la survie de cet enfant. Une histoire que l’on écoute sans oser respirer trop fort, de peur de troubler la confession, de gêner cet homme qui se raconte.
Un texte fin et original : l’utilisation du sport dans le récit lui donne une force et une intensité toute particulière. Le comédien et auteur Gaël Leiblang nous plonge dans son univers sans nous laisser d’échappatoire.
Un moment intense !
Une pièce coup de poing dont on ne sort pas indemne.
Un texte fin et original : l’utilisation du sport dans le récit lui donne une force et une intensité toute particulière. Le comédien et auteur Gaël Leiblang nous plonge dans son univers sans nous laisser d’échappatoire.
Un moment intense !
Une pièce coup de poing dont on ne sort pas indemne.
8/10
C'est inclassable, c’est impossible à raconter, c’est complètement barge, mais c’est totalement brillant. On arrive à suivre plus ou moins ce personnage énigmatique et fantasque. En tout cas on entre à pieds joints dans son univers. Il semble savoir où il va alors on lui fait confiance et on l’accompagne.
C’est parfois drôle, parfois surréaliste et Fantazio réussi un tour de force avec ce spectacle surprenant. C’est un moment qui nous semble unique, où le comédien s’interroge sur la vie et répond à sa manière fantaisiste, presque irréelle.
La parole est au cœur de cette magie, poétique et omniprésente. Un spectacle hors norme à ne pas manquer
C’est parfois drôle, parfois surréaliste et Fantazio réussi un tour de force avec ce spectacle surprenant. C’est un moment qui nous semble unique, où le comédien s’interroge sur la vie et répond à sa manière fantaisiste, presque irréelle.
La parole est au cœur de cette magie, poétique et omniprésente. Un spectacle hors norme à ne pas manquer