Ses critiques
207 critiques
8,5/10
"Deux voisins se haïssent, leurs enfants s’aiment et se retrouvent secrètement en haut d’un mur défendu. Roméo et Juliette ? Rodrigue et Chimène ?" L'intrigue parait cousue de fil blanc...mais non, pas du tout. Petit twist inattendu !
Quelle excellente idée ils ont eu de déterrer cette pièce peu connue d'Edmond Rostand ! C'est une pièce très moderne, une pièce sur l'imagination. Qu'est ce qui est réel ou illusion, de quoi avons-nous besoin pour fantasmer et pour aimer ? C'est aussi une pièce pleine de clins d'œil au théâtre et aux acteurs. Les grands auteurs, Racine, Corneille, Shakespeare...sont invités et l'on se régale des différentes références.
La pièce, une des premières de l'auteur, annonce son prochain chef d'œuvre. On y découvre par exemple une jolie "tirade de l'enlèvement", qui rappelle les beaux monologues de Cyrano, et l'on y retrouve également les difficultés du jeune premier à parler d'amour "Je vous aime...je t'aime..."
C'est très très drôle, rempli de second degré, de bons mots et de situations inextricables et hilarantes. C'est enlevé, rythmé et dynamique. La mise en scène très simple laisse toute la part aux mots de l'auteur et aux pétillants comédiens.
La pièce se moque gentiment des jeunes gens de l'époque plongés dans les romans d'aventures et d'amour romantique qui idéalisaient la vie de couple et l'union de deux êtres. Amoureux de l'amour et d'eux même on craint qu'ils ne passent à coté d'une vraie rencontre.
Une jolie découverte que cette pièce ! A voir de toute urgence, avec ou sans ados !
Quelle excellente idée ils ont eu de déterrer cette pièce peu connue d'Edmond Rostand ! C'est une pièce très moderne, une pièce sur l'imagination. Qu'est ce qui est réel ou illusion, de quoi avons-nous besoin pour fantasmer et pour aimer ? C'est aussi une pièce pleine de clins d'œil au théâtre et aux acteurs. Les grands auteurs, Racine, Corneille, Shakespeare...sont invités et l'on se régale des différentes références.
La pièce, une des premières de l'auteur, annonce son prochain chef d'œuvre. On y découvre par exemple une jolie "tirade de l'enlèvement", qui rappelle les beaux monologues de Cyrano, et l'on y retrouve également les difficultés du jeune premier à parler d'amour "Je vous aime...je t'aime..."
C'est très très drôle, rempli de second degré, de bons mots et de situations inextricables et hilarantes. C'est enlevé, rythmé et dynamique. La mise en scène très simple laisse toute la part aux mots de l'auteur et aux pétillants comédiens.
La pièce se moque gentiment des jeunes gens de l'époque plongés dans les romans d'aventures et d'amour romantique qui idéalisaient la vie de couple et l'union de deux êtres. Amoureux de l'amour et d'eux même on craint qu'ils ne passent à coté d'une vraie rencontre.
Une jolie découverte que cette pièce ! A voir de toute urgence, avec ou sans ados !
9,5/10
J’avais lu le roman de Léonor de Recondo et comme ce thème m’intéresse et me touche beaucoup j’étais impatiente de découvrir cette adaptation.
La scénographie est sobre et simple : au sol un carré de sable noir, cadre normatif dans lequel Laurent, marié et père de deux enfants est confiné. Prison invisible que le comédien viendra briser au fur et à mesure que son personnage se révèle et se libère.
Sebastien Desjours, tout en sobriété et en intériorité, nous fait ressentir tout le désir irrépressible d’exister de Mathilda puis tout le besoin d’éclosion de Lauren.
On vit avec lui les hésitations, les luttes, les faux-semblants, la résistance puis l’abandon et le bonheur d’être enfin elle, enfin à sa juste place.
Le comédien est seul sur le plateau comme est seul Laurent dans sa vie pour affronter sa transition, sa mise à nu, ce passage si délicat et compliqué.
La pièce interroge sur la masculinité et le genre, qu’est-ce qu’être un homme ? Comment se définit-on en tant que personne féminine ou masculine face au regard, au jugement des autres.
Une quête pour se découvrir et s’accepter tel que l’on est.
Une pièce très intéressante
La scénographie est sobre et simple : au sol un carré de sable noir, cadre normatif dans lequel Laurent, marié et père de deux enfants est confiné. Prison invisible que le comédien viendra briser au fur et à mesure que son personnage se révèle et se libère.
Sebastien Desjours, tout en sobriété et en intériorité, nous fait ressentir tout le désir irrépressible d’exister de Mathilda puis tout le besoin d’éclosion de Lauren.
On vit avec lui les hésitations, les luttes, les faux-semblants, la résistance puis l’abandon et le bonheur d’être enfin elle, enfin à sa juste place.
Le comédien est seul sur le plateau comme est seul Laurent dans sa vie pour affronter sa transition, sa mise à nu, ce passage si délicat et compliqué.
La pièce interroge sur la masculinité et le genre, qu’est-ce qu’être un homme ? Comment se définit-on en tant que personne féminine ou masculine face au regard, au jugement des autres.
Une quête pour se découvrir et s’accepter tel que l’on est.
Une pièce très intéressante
9/10
C’est toujours un plaisir de venir voir et écouter Franck Desmedt et son interprétation de La promesse de l’aube ne fait pas exception : charmeur et joueur, il se délecte du superbe texte de Romain Gary.
La promesse de l’aube est considéré avec La vie devant soi comme l’un des chefs-d’œuvre de l’auteur. C’est un hommage à l’amour maternel, une ode à sa mère dont l’amour infini et inconditionnel l’a couvé toute sa jeunesse et a grandement contribué à construire l’adulte reconnu qu’il est devenu. C’est drôle, tendre, intéressant et remarquablement écrit.
Franck Desmedt nous plonge dans cette œuvre magnifique et y prend du plaisir. Le texte est mis en valeur par son éloquence. Rythme, ruptures, silences, le comédien maîtrise à la perfection sa composition et nous sommes pendus à ses lèvres du début à la fin.
Une mise en scène épurée et un décor sobre accompagnent parfaitement le récit.
Qu’on ait lu ou pas l’œuvre de Romain Gary, cette pièce est un vrai moment de bonheur.
La promesse de l’aube est considéré avec La vie devant soi comme l’un des chefs-d’œuvre de l’auteur. C’est un hommage à l’amour maternel, une ode à sa mère dont l’amour infini et inconditionnel l’a couvé toute sa jeunesse et a grandement contribué à construire l’adulte reconnu qu’il est devenu. C’est drôle, tendre, intéressant et remarquablement écrit.
Franck Desmedt nous plonge dans cette œuvre magnifique et y prend du plaisir. Le texte est mis en valeur par son éloquence. Rythme, ruptures, silences, le comédien maîtrise à la perfection sa composition et nous sommes pendus à ses lèvres du début à la fin.
Une mise en scène épurée et un décor sobre accompagnent parfaitement le récit.
Qu’on ait lu ou pas l’œuvre de Romain Gary, cette pièce est un vrai moment de bonheur.
3,5/10
Si l'on prend l'ensemble au 10ème degré peut être y trouve t'on un intérêt. Mais à force de présenter les travers de l'humanité (racisme, homophobie...) n'en fait on pas l'apologie ?
Montrer pour en rire pourquoi pas, encore faut il que cela soit drôle...
La pièce est une succession de scènes bien trop proches du réel pour vraiment réussir à s'en détacher. A part quelques moments surréalistes intéressants l'ensemble est poussif et lourd.
Montrer pour en rire pourquoi pas, encore faut il que cela soit drôle...
La pièce est une succession de scènes bien trop proches du réel pour vraiment réussir à s'en détacher. A part quelques moments surréalistes intéressants l'ensemble est poussif et lourd.
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8,5/10
Cette troupe de quatre comédiens / chanteurs / danseurs est un concentré d’énergie. Ils nous transportent il y a 50 ans dans les rues d’Harlem. L’univers afro-américain des années 70 est particulièrement bien rendu : coiffures, costumes, pas de danse, musique funk et soul, rien n’est laissé au hasard.
La pièce est un gros clin d’œil à la Blaxploitation, ce genre cinématographique des années 70 mettant à l’honneur les comédiens afro-américains. Les hommes sont machos et forts, les femmes libres et puissantes, les héros veulent se surpasser et se venger, les méchants sont sans pitié. Tout ce qui composent les stéréotypes de l’époque est parfaitement retransmis. On s’y croirait.
Le décor est minimaliste : un bar, et un podium mais surtout en fond de plateau un panneau rempli de spots en mouvement. le spectateur est immédiatement mis dans l’ambiance.
Un spectacle plein de vie : rire, émotions, bastons et coups de feu, le tout dans une ambiance funk pour un résultat très original.
Il y a très bonne ambiance dans la salle : un spectacle qui fait du bien et qui donne la pêche.
La pièce est un gros clin d’œil à la Blaxploitation, ce genre cinématographique des années 70 mettant à l’honneur les comédiens afro-américains. Les hommes sont machos et forts, les femmes libres et puissantes, les héros veulent se surpasser et se venger, les méchants sont sans pitié. Tout ce qui composent les stéréotypes de l’époque est parfaitement retransmis. On s’y croirait.
Le décor est minimaliste : un bar, et un podium mais surtout en fond de plateau un panneau rempli de spots en mouvement. le spectateur est immédiatement mis dans l’ambiance.
Un spectacle plein de vie : rire, émotions, bastons et coups de feu, le tout dans une ambiance funk pour un résultat très original.
Il y a très bonne ambiance dans la salle : un spectacle qui fait du bien et qui donne la pêche.