- Théâtre contemporain
- Théâtre de l'Œuvre
- Paris 9ème
La promesse de l'aube

Mis en scène par Stéphane Laporte
Avec Franck Desmedt
- Franck Desmedt
9,2/10
100%
- Théâtre de l'Œuvre
- 55, rue de Clichy
- 75009 Paris
- Place de Clichy (l.2, l.13)
Itinéraire
Billets à 32,00 €
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Romain Gary raconte sa jeunesse, son déracinement, sa relation à sa mère qui l’élève seule. Elle rêve de grandeur pour lui. Il n’aura de cesse d’essayer d’être à la hauteur de ce rêve.
Passant de la mère étouffante d’amour à la femme de ménage espiègle, du grand De Gaulle à une galerie de petits parisiens qui traversent la terrible guerre, Franck Desmedt retrace avec virtuosité l’itinéraire de l’un des auteurs les plus mystérieux, le seul à avoir obtenu deux fois le prix Goncourt.
« Avec l’amour maternel, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu’à la fin de ses jours ».
Toutes les critiques
Un écolier, un étudiant, un aviateur, un consul, Romain Gary a été tout ça au cours de sa vie. Dans ce livre et au cours de cette soirée passionnante, nous découvrons surtout l’amour inconditionnel et infini que sa mère lui porte et la force qu’elle lui donne.
Depuis son enfance, avec son arrivée à Nice, où sa mère se démène seule pour qu’il puisse avoir un repas correct tous les jours. La scène où il découvre qu’elle se prive de viande pour lui, est traitée avec une pointe d’humour qui nous permet de ne pas être submergé par l’émotion. Cette mère qui le noie sous son amour et dont il nous décrit si parfaitement toutes les attentions dont elle le couvre.
Les années terribles arrivent, il intègre l’école de l’air de Salon-de-Provence. Dès que la guerre commence, il intègre l’aviation de la France Libre, il attaque, bombarde les positions nazies et défend les siennes. Il survit à deux crashs mais plus que tout, ce sont les innombrables lettres que sa mère lui envoie, plus de deux cent qui permettent qu’il garde l’espoir, l’envie de continuer. Il arrive jusqu’au bout de cette guerre et retourne à Nice…
Franck Desmedt nous offre une interprétation vivante et incarnée.
Devant nous, sur la scène, un décor où on peut aisément imaginer Romain Gary ou sa mère, aux cotés de Franck Desmedt, comme pour s’assurer que tout se passe bien, leur présence bienveillance est présente.
Un cadre intimiste est posé dès le début de la lecture, seul, il ne manque qu’un feu de cheminée et on a l’impression d’être chez un de nos aïeux qui nous raconte l’histoire qu’on connait tous, qui nous rassemble tous mais qu’on prend un plaisir fou à écouter chaque fois.
Ce cadre familial est renforcé par le texte-lui même, qui avec cette interprétation à la première personne, permet d’avoir presque Romain Gary devant nous.
Depuis son enfance, avec son arrivée à Nice, où sa mère se démène seule pour qu’il puisse avoir un repas correct tous les jours. La scène où il découvre qu’elle se prive de viande pour lui, est traitée avec une pointe d’humour qui nous permet de ne pas être submergé par l’émotion. Cette mère qui le noie sous son amour et dont il nous décrit si parfaitement toutes les attentions dont elle le couvre.
Les années terribles arrivent, il intègre l’école de l’air de Salon-de-Provence. Dès que la guerre commence, il intègre l’aviation de la France Libre, il attaque, bombarde les positions nazies et défend les siennes. Il survit à deux crashs mais plus que tout, ce sont les innombrables lettres que sa mère lui envoie, plus de deux cent qui permettent qu’il garde l’espoir, l’envie de continuer. Il arrive jusqu’au bout de cette guerre et retourne à Nice…
Franck Desmedt nous offre une interprétation vivante et incarnée.
Devant nous, sur la scène, un décor où on peut aisément imaginer Romain Gary ou sa mère, aux cotés de Franck Desmedt, comme pour s’assurer que tout se passe bien, leur présence bienveillance est présente.
Un cadre intimiste est posé dès le début de la lecture, seul, il ne manque qu’un feu de cheminée et on a l’impression d’être chez un de nos aïeux qui nous raconte l’histoire qu’on connait tous, qui nous rassemble tous mais qu’on prend un plaisir fou à écouter chaque fois.
Ce cadre familial est renforcé par le texte-lui même, qui avec cette interprétation à la première personne, permet d’avoir presque Romain Gary devant nous.
All you need is love !
L'amour inconditionnel d'une mère transcendé par un merveilleux poète.
Un texte rare raconté par un formidable comédien.
C'est plein d'amour, d'humour et de tendresse, de regrets parfois aussi.
Frank Desmedt nous touche en plein coeur, nous passons du rire aux larmes.
La salle, pleine à craquer, est conquise.
Love is all you need !
L'amour inconditionnel d'une mère transcendé par un merveilleux poète.
Un texte rare raconté par un formidable comédien.
C'est plein d'amour, d'humour et de tendresse, de regrets parfois aussi.
Frank Desmedt nous touche en plein coeur, nous passons du rire aux larmes.
La salle, pleine à craquer, est conquise.
Love is all you need !
Quelle magnifique et brillante interprétation de Franck Desmedt de la vie de Romain Gary – Il est charmant comme toujours – Touchant dans ce seul en scène , du début à la fin nous le suivons dans les différents personnages – Nous ne pouvons que vous conseiller cette superbe interprétation de cette promesse pleine de tendresse et d’humour – Encore un grand MERCI à Franck DESMEDT – On peut le voir et l’admirer tout autant en même temps dans la pièce Le Visiteur – Quel bel acteur -
La promesse de l'aube est un spectacle qui m'a bouleversée. (…)
La pièce traverse le XX° siècle dont on revit les principaux épisodes historiques. Franck Desmedt connaît parfaitement le texte. Il l’avait mis en scène en 2009. Pour cette édition avignonnaise, il en signe lui-même l’adaptation et assure l’interprétation, en vertu de l’adage qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même. Il assure tous les rôles sans avoir recours à aucun artifice.
Il est l’enfant, puis l’homme qui restera toujours un fils, à la fois porté et encombré par l’amour inconditionnel que sa mère lui inflige. Il se met facilement à la place de celle-ci, une ancienne actrice russe, juive, pauvre, divorcée, reconvertie dans la restauration pour prendre sa revanche sur un passé douloureux. Il est tout aussi aisément Mariette, la femme de ménage initiatrice aux plaisirs charnels, le professeur de mathématiques déconcerté par l’échec scolaire d’un gamin à l’intelligence exceptionnelle, le roi de Suède rencontré par hasard dans un club de tennis, … jusqu’à De Gaulle. Franck Desmedt joue tous les personnages et toutes leurs émotions. Son interprétation est absolument éblouissante de justesse.
Avec l’amour maternel, la vie vous fait à l’aube une promesse. On ne s’en remet jamais. Romain Gary exprime là combien on peut souffrir d’un trop-plein d’amour. Le comédien s’empare du texte avec tendresse, en toute complicité avec un public sous le charme pour chaque épreuve traversée, qu’il s’agisse de la défaillance du miracle sur un cours de tennis, de la découverte de la puissance de l’humour en tant que déclaration de dignité … Qui ne rêve jamais comme cette mère et son fils de plier le monde à son inspiration, en croyant à la beauté et à la justice ?
(…) La mécanique du processus d’écriture est au coeur de La promesse de l’aube. On comprend pourquoi Romain Gary est le seul écrivain à ce jour ayant obtenu deux fois le prix Goncourt et on se dit que Franck Desmedt pourrait bien tout aussi légitimement obtenir deux fois le Molière du Meilleur comédien avec ce spectacle.
(Spectacle vu au festival d’Avignon 2021).
La pièce traverse le XX° siècle dont on revit les principaux épisodes historiques. Franck Desmedt connaît parfaitement le texte. Il l’avait mis en scène en 2009. Pour cette édition avignonnaise, il en signe lui-même l’adaptation et assure l’interprétation, en vertu de l’adage qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même. Il assure tous les rôles sans avoir recours à aucun artifice.
Il est l’enfant, puis l’homme qui restera toujours un fils, à la fois porté et encombré par l’amour inconditionnel que sa mère lui inflige. Il se met facilement à la place de celle-ci, une ancienne actrice russe, juive, pauvre, divorcée, reconvertie dans la restauration pour prendre sa revanche sur un passé douloureux. Il est tout aussi aisément Mariette, la femme de ménage initiatrice aux plaisirs charnels, le professeur de mathématiques déconcerté par l’échec scolaire d’un gamin à l’intelligence exceptionnelle, le roi de Suède rencontré par hasard dans un club de tennis, … jusqu’à De Gaulle. Franck Desmedt joue tous les personnages et toutes leurs émotions. Son interprétation est absolument éblouissante de justesse.
Avec l’amour maternel, la vie vous fait à l’aube une promesse. On ne s’en remet jamais. Romain Gary exprime là combien on peut souffrir d’un trop-plein d’amour. Le comédien s’empare du texte avec tendresse, en toute complicité avec un public sous le charme pour chaque épreuve traversée, qu’il s’agisse de la défaillance du miracle sur un cours de tennis, de la découverte de la puissance de l’humour en tant que déclaration de dignité … Qui ne rêve jamais comme cette mère et son fils de plier le monde à son inspiration, en croyant à la beauté et à la justice ?
(…) La mécanique du processus d’écriture est au coeur de La promesse de l’aube. On comprend pourquoi Romain Gary est le seul écrivain à ce jour ayant obtenu deux fois le prix Goncourt et on se dit que Franck Desmedt pourrait bien tout aussi légitimement obtenir deux fois le Molière du Meilleur comédien avec ce spectacle.
(Spectacle vu au festival d’Avignon 2021).
.../...
Mina adore la France, sa culture, Victor Hugo et surtout le général de Gaulle ! Avec ça il faut que le jeune Gary porte sur ses épaules toutes les illusions de sa mère. Elle le voit chanteur lyrique, danseur, et voilà qu’elle songe à lui faire donner des leçons de tennis, oui il sera un grand champion ! Le pauvre garçon ne sait pas où se mettre, lorsque sa mère implore le roi de Suède en personne (lui aussi aimait la France !) mais qui jouait fort bien au tennis lui au moins...
Et puis quand la guerre éclate, c’est simple, Mina décide que son fils doit partir assassiner Hitler ! Ah oui, Mina était un personnage attachant, étouffant son fils de son amour. Elle voit grand, il sera en effet ambassadeur de France et surtout un grand écrivain. La fin du roman on la devine et c’est toujours un moment poignant.
Franck Desmedt, met tout son art, sa drôlerie, pour incarner les personnages de ce merveilleux roman.
Mina adore la France, sa culture, Victor Hugo et surtout le général de Gaulle ! Avec ça il faut que le jeune Gary porte sur ses épaules toutes les illusions de sa mère. Elle le voit chanteur lyrique, danseur, et voilà qu’elle songe à lui faire donner des leçons de tennis, oui il sera un grand champion ! Le pauvre garçon ne sait pas où se mettre, lorsque sa mère implore le roi de Suède en personne (lui aussi aimait la France !) mais qui jouait fort bien au tennis lui au moins...
Et puis quand la guerre éclate, c’est simple, Mina décide que son fils doit partir assassiner Hitler ! Ah oui, Mina était un personnage attachant, étouffant son fils de son amour. Elle voit grand, il sera en effet ambassadeur de France et surtout un grand écrivain. La fin du roman on la devine et c’est toujours un moment poignant.
Franck Desmedt, met tout son art, sa drôlerie, pour incarner les personnages de ce merveilleux roman.
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