Ses critiques
207 critiques
8,5/10
Cet automne à Paris c’est l’Amérique ! On va swinguer et se déhancher à Bobino.
Si on ne peut pas vraiment parler de comédie musicale car l’intrigue dramatique n’existe pas vraiment, on est entrainé par l’enchainement des tableaux dont certains sont vraiment excellents. On assiste donc plutôt à une fresque musicale dont le fil conducteur est la musique afro-américaine sur fond de combat pour l’égalité et de lutte contre la ségrégation.
C’est un superbe hommage, une ode à l’amour, presque un siècle de musique afro-américaine à travers plus de trente tableaux, de Cab Calloway à Beyonce, en passant par Ray Charles, Otis Redding, Tina Turner, Aretha Franklin et Whitney Houston.
Même si les intermèdes entre les chansons ne sont pas les meilleurs moments du spectacle, resituer les musiques dans leur époque et leur contexte est une excellente idée. On survole la situation des noirs au USA depuis l’esclavagisme jusqu’à l’arrivée à la Maison Blanche Barack Obama en passant par la ségrégation des années 60, la lutte de Martin Luther King, l’apogée du disco, la gloire du rap…
C’est un spectacle engagé, un hommage à la différence et au droit à l’égalité.
On regrette un peu l’absence de décor mais heureusement l’énorme travail sur les costumes de Sami Bedioui remplit et égaye la scène.
Sur le plateau l’énergie est incroyable : 20 chanteurs, danseurs et musiciens live se donnent à fond pour notre plus grand plaisir.
Quelle joie de réentendre tous ces succès devenus cultes.
Un spectacle d’une grande qualité qui fait du bien et dont on ressort plein d’énergie !
Si on ne peut pas vraiment parler de comédie musicale car l’intrigue dramatique n’existe pas vraiment, on est entrainé par l’enchainement des tableaux dont certains sont vraiment excellents. On assiste donc plutôt à une fresque musicale dont le fil conducteur est la musique afro-américaine sur fond de combat pour l’égalité et de lutte contre la ségrégation.
C’est un superbe hommage, une ode à l’amour, presque un siècle de musique afro-américaine à travers plus de trente tableaux, de Cab Calloway à Beyonce, en passant par Ray Charles, Otis Redding, Tina Turner, Aretha Franklin et Whitney Houston.
Même si les intermèdes entre les chansons ne sont pas les meilleurs moments du spectacle, resituer les musiques dans leur époque et leur contexte est une excellente idée. On survole la situation des noirs au USA depuis l’esclavagisme jusqu’à l’arrivée à la Maison Blanche Barack Obama en passant par la ségrégation des années 60, la lutte de Martin Luther King, l’apogée du disco, la gloire du rap…
C’est un spectacle engagé, un hommage à la différence et au droit à l’égalité.
On regrette un peu l’absence de décor mais heureusement l’énorme travail sur les costumes de Sami Bedioui remplit et égaye la scène.
Sur le plateau l’énergie est incroyable : 20 chanteurs, danseurs et musiciens live se donnent à fond pour notre plus grand plaisir.
Quelle joie de réentendre tous ces succès devenus cultes.
Un spectacle d’une grande qualité qui fait du bien et dont on ressort plein d’énergie !
6,5/10
On a tous besoin d’un psychanalyste, les divas ne sont pas exemptées de cette nécessité d’explorer leur âme. D’une manière un peu décousue et sans ordre précis on assistera pendant un peu plus d’une heure aux réflexions de Kafka, Lady Di, Jeanne d’Arc, Zoro, JFK. Marc Fayet campe un psychanalyste à l’écoute bienveillante et à l’analyse un peu didactique. Ces patients sont remplis de complexes, de contradictions, d’obsessions et ont besoin d’écoute. On ne comprend pas bien le lien entre eux si ce n’est ce besoin de panser leurs blessures.
Le décor est simple, un divan et un fauteuil le tout en rouge, chacun ayant son symbole et son utilité. L’idée est plutôt intéressante et l’on sourit parfois. Les comédiens sont bien dans leur rôle dans ce cadre sobre et convenu.
Une pièce au thème originale.
Le décor est simple, un divan et un fauteuil le tout en rouge, chacun ayant son symbole et son utilité. L’idée est plutôt intéressante et l’on sourit parfois. Les comédiens sont bien dans leur rôle dans ce cadre sobre et convenu.
Une pièce au thème originale.
9/10
Des « chansons pas chansons », l’idée peut surprendre, voire choquer mais c’est une réussite et le résultat est un petit bijou de poésie. Klaire fait grr nous offre donc pendant un peu plus d’une heure un récital de « chansons non chantées » qui vont (sans mauvais jeu de mot) nous enchanter. Elle est accompagnée pour cela au piano par sa complice Odile Huleux dont les notes harmonisent sa voix et son rythme cadencé.
Sur fond de féminisme elle partage son avis dans des paroles écrites avec énormément de finesse et d’humour. Elle nous parle d’amour, de partage de galette, de politique, de femmes, de racisme… C’est parfois nostalgique, souvent drôle, toujours engagé.
Elle dégage une énergie communicative et même si les interventions entre chaque « chant » pourraient être un peu épurés, pour laisser encore plus de place à ces moments magiques où elle donne de la voix, l’ensemble est vraiment un spectacle remarquable.
Dès qu’elle commence à « chanter », elle semble investie, passionnées et vibrante. On frissonne avec elle, on pleure (elle avait prévenu) et on rit.
Sa personnalité entière combinée à son écriture intelligente, drôle et fine fait mouche. On est conquis !
Un spectacle hors du commun, puissant et beau.
Sur fond de féminisme elle partage son avis dans des paroles écrites avec énormément de finesse et d’humour. Elle nous parle d’amour, de partage de galette, de politique, de femmes, de racisme… C’est parfois nostalgique, souvent drôle, toujours engagé.
Elle dégage une énergie communicative et même si les interventions entre chaque « chant » pourraient être un peu épurés, pour laisser encore plus de place à ces moments magiques où elle donne de la voix, l’ensemble est vraiment un spectacle remarquable.
Dès qu’elle commence à « chanter », elle semble investie, passionnées et vibrante. On frissonne avec elle, on pleure (elle avait prévenu) et on rit.
Sa personnalité entière combinée à son écriture intelligente, drôle et fine fait mouche. On est conquis !
Un spectacle hors du commun, puissant et beau.
8,5/10
Mais que se passe t’il sur la scène du rond-point ?
Jaques Gamblin en doux rêveur semble avoir un ami imaginaire. S’il avait 5 ans cela nous paraitrait normal mais l’oncle bizarre que sa sœur et sa nièce tentent de cacher à la bonne société est sensé être un adulte responsable et non un grand fou excentrique.
Et l’on compatit d’abord à leur malheur car elles paraissent bien ennuyées mais dès l’apparition de Jaques Gamblin, tout en légèreté, grâce et fantaisie on en vient à douter…qui est vraiment déséquilibré dans cette pièce, d’ailleurs même le corps médical ne sait pas très bien.
Il est doux et aimable, fantasque et original. On a envie de le croire, de le protéger de tous ces « fous » qui l’entourent. Et à la fin de la pièce l’on est si attaché à ce grand garçon plein de charme et d’allégresse qu’on est définitivement convaincu et que parfois nous aussi on croit apercevoir ce grand lapin.
Le comédien semble en apesanteur parfois, suspendu à des fils, en état de grâce. Les autres sont également excellents, chacun dans son style et son rôle.
La mise en scène est parfaite, pleine de grâce et de délicatesse. La scénographie est légère et originale et l’ensemble est fluide. Le rythme est volontairement assez lent laissant la place à la poésie de s’installer en douceur.
Une pièce poétique et touchante, un moment très gracieux, un vrai plaisir.
Jaques Gamblin en doux rêveur semble avoir un ami imaginaire. S’il avait 5 ans cela nous paraitrait normal mais l’oncle bizarre que sa sœur et sa nièce tentent de cacher à la bonne société est sensé être un adulte responsable et non un grand fou excentrique.
Et l’on compatit d’abord à leur malheur car elles paraissent bien ennuyées mais dès l’apparition de Jaques Gamblin, tout en légèreté, grâce et fantaisie on en vient à douter…qui est vraiment déséquilibré dans cette pièce, d’ailleurs même le corps médical ne sait pas très bien.
Il est doux et aimable, fantasque et original. On a envie de le croire, de le protéger de tous ces « fous » qui l’entourent. Et à la fin de la pièce l’on est si attaché à ce grand garçon plein de charme et d’allégresse qu’on est définitivement convaincu et que parfois nous aussi on croit apercevoir ce grand lapin.
Le comédien semble en apesanteur parfois, suspendu à des fils, en état de grâce. Les autres sont également excellents, chacun dans son style et son rôle.
La mise en scène est parfaite, pleine de grâce et de délicatesse. La scénographie est légère et originale et l’ensemble est fluide. Le rythme est volontairement assez lent laissant la place à la poésie de s’installer en douceur.
Une pièce poétique et touchante, un moment très gracieux, un vrai plaisir.
9/10
C’est l’histoire d’un amour impossible entre un Américain à l’anglais plus qu’incertain et une sirène pêchée par accident. C’est sa fuite à travers l’écosse, l’Angleterre, la France et l’Espagne, road trip improbable où les paysages de cartons défilent à toute allure derrière lui. On suit ses aventures plus rocambolesques les uns que les autres sans savoir où tout ça va bien pouvoir le mener. Mais c’est inénarrable tellement c’est orignal. Il y a tellement d’idées de textes, de jeux de mots, de mise en scène farfelue qu’on a du mal à les suivre. L’imagination d’Oliver Martin-Salvan et Pierre Guillois n’a pas de limite et chaque moment est une pépite. On se demande chaque fois qu’un tableau commence où ils vont nous embarquer et ce qu’ils vont bien pouvoir inventer.
Ce spectacle inclassable est hilarant et terriblement inventif
Un spectacle éco-responsable où tout est en carton et où les rares messages sérieux sont sur cette thématique (les tomates en hiver, les éoliennes…)
Ces deux clowns modernes nous proposent une interprétation précise à la fois verbale et visuel. Les expressions du visage, le travail du corps et les mimiques rendent certains moments hilarants (je n’ai jamais vu une marmotte aussi drôle !!)
C’est drôle et léger : un moment de théâtre savoureux à s’offrir
Ce spectacle inclassable est hilarant et terriblement inventif
Un spectacle éco-responsable où tout est en carton et où les rares messages sérieux sont sur cette thématique (les tomates en hiver, les éoliennes…)
Ces deux clowns modernes nous proposent une interprétation précise à la fois verbale et visuel. Les expressions du visage, le travail du corps et les mimiques rendent certains moments hilarants (je n’ai jamais vu une marmotte aussi drôle !!)
C’est drôle et léger : un moment de théâtre savoureux à s’offrir