- Théâtre contemporain
- Théâtre du Petit Montparnasse
- Paris 14ème
Un divan des divas
- Théâtre du Petit Montparnasse
- 31, rue de la Gaîté
- 75014 Paris
- Edgard Quinet (l.6), Gaité (l.13)
Des « divas » : Jeanne d’Arc, Kafka, Zorro, Kennedy, Marilyn Monroe et Lady Di ; un divan : celui de l’analyste qui accueille leurs confessions. Une façon d’appréhender ces figures célèbres sous un nouvel angle, de dévoiler une autre vérité, plus intime, de ces personnages que l’on croit tous très bien connaître… La vie de ces « divas » aurait-elle pu être différente ?
Psychiatre pendant 50 ans, Guy Maruani aime faire des séances imaginaires avec des figures emblématiques de notre Histoire. De ce hobby, il en écrit une pièce où il convoque sur le divan de nombreuses célébrités. Pour donner vie à ces entretiens fictifs, il s'adjoint les services du metteur en scène Jean-Claude Idée, un habitué du Théâtre du Petit Montparnasse.
L'AVIS DE LA REDACTION : 3,5/10
Un acte manqué !
J'ai du mal à concevoir que cet enchaînement de poncifs sur la psychanalyse ait été écrit ...par un psychanalyste justement.
Je n'ai pas été convaincue non plus par le choix des personnages qui, sans aucun lien entre eux, se contentent d'entrer, de jouer leur partition, et de repartir.
Nous laissant en attente d'une émotion qui reste en coulisses.
Ni par les comédiens, en particulier Marc Fayet dans le rôle d'un psy bien peu crédible.
Ni par la mise en scène.
De telles divas n'auraient elles pas mérité mieux ?
Ma voisine a bien aimé.
Il en faut pour tous les goûts !
Sylvie Tuffier
Le texte est bourré de raccourcis d’analyses pour utiliser un terme apaisé. Jeanne d’Arc s’habille en homme pour exagérer sa féminité est l’exemple qui m’a le plus marqué. C’est vrai qu’à l’époque on avait beaucoup de femmes guerrières avec de longues robes, donc elle avait le choix…
J’ai trouvé le texte décousu, simpliste et cherchant à placer des termes type de psychanalyse. Décousu et simpliste. A vouloir être didactique à l’extrême et à placer des anecdotes à tout prix, le texte en devient complètement plat.
L’interprétation ne m’a pas convaincu non plus. Le psychiatre est d’une platitude extrême, égal au texte. On voit les pauvres personnages s’agiter sans aucune passion et sans que cela ne soit fluide.
Bref, je n’ai pas aimé. J’ai trouvé cela plat et peu intéressant.
Sur scène : un psychanalyste chez qui défilent les personnages de Kafka, Zorro, Jeanne d'Arc, JFK, Marilyn Monroe, Lady Di.
Et le premier explique aux autres, ses "patients", à tour de rôle, ce qui se passe dans leur inconscient.
Un exercice périlleux car il faut tenir le chrono (traiter 6 personnages en 1H30), être compréhensible, apporter de l'info, captiver le public et éviter les banalités et les poncifs...
On l'a compris, tout n'est pas réussi dans cette pièce. Le choix des personnages reste discutable. En particulier, celui de Zorro, même si on voit bien que l'auteur a voulu aborder à travers lui, la question des relations père-fils, également traitée avec JFK.
Les "analyses" elles-mêmes sont parfois creuses ou incompréhensibles. C'est nettement le cas avec Jeanne d'Arc (Madame du Lys).
Quant à la mise en scène, elle fait un peu trop remuer les personnages, notamment celui de Zorro, ce qui casse parfois l'ambiance "psychanalyse" sans rien apporter de plus.
Enfin, à signaler, pour l'anecdote, une incohérence ou une maladresse : Kafka est annoncé comme "Votre rendez-vous est arrivé", alors que le personnage explique d'emblée qu'il a fini par trouver le cabinet du psy sans même connaître son adresse. Il est donc venu sans rendez-vous...
Et pour ce qui est des comédiens, on peut saluer le jeu juste et sobre d'Adrien Melun.
Les comédiens sont bons, c’est simple et instructif. Joliment exécuté.
Les analyses du psy enfoncent parfois des portes ouvertes.
Il ne manque pas grand chose pour faire de ce joli spectacle un spectacle génial
Le décor est simple, un divan et un fauteuil le tout en rouge, chacun ayant son symbole et son utilité. L’idée est plutôt intéressante et l’on sourit parfois. Les comédiens sont bien dans leur rôle dans ce cadre sobre et convenu.
Une pièce au thème originale.
J'ai du mal à concevoir que cet enchaînement de poncifs sur la psychanalyse ait été écrit ...par un psychanalyste justement.
Je n'ai pas été convaincue non plus par le choix des personnages qui, sans aucun lien entre eux, se contentent d'entrer, de jouer leur partition, et de repartir.
Nous laissant en attente d'une émotion qui reste en coulisses.
Ni par les comédiens, en particulier Marc Fayet dans le rôle d'un psy bien peu crédible.
Ni par la mise en scène.
De telles divas n'auraient elles pas mérité mieux ?
Ma voisine a bien aimé.
Il en faut pour tous les goûts !