Ses critiques
19 critiques
7/10
Attention : spoil dans cette critique...
Une pièce qui prend un sujet pour le moins délicat : le terrorisme islamique, pour en faire une comédie. En réalité, le mot Djihad n'est jamais prononcé dans la pièce, de même que le nom d'Allah. Des précautions stylistiques qui n'empêchent pas de comprendre de qui l'on parle...
Mais le propos ne porte pas tellement sur le pourquoi cet homme a décidé de se faire sauter dans un aéroport -nous aurons néanmoins quelques éléments de réponse - mais surtout sur ce que sa mère fera pour essayer de l'en dissuader, et éloigner le recruteur de pacotille qui l'entraîne dans la tourmente.
C'est donc un duel entre une mère âgée (son fils est bien adulte) et un homme qui installe son emprise.
Que reste t-il à cette mère pour agir ? L'empathie, l'amour que lui porte encore son fils, et elle s'engouffre dedans en jouant la folie.
La pièce oscille entre moments de tension et de légèreté plutôt maitrisés mais qui m'ont un peu empêchée d'être vraiment dans l'histoire, de savoir sur quel pied danser au début.
C'est finalement plutôt le choix de la comédie qui est fait, du happy end (fort peu probable malheureusement dans la réalité). Une fois que l'on a compris cela on passe un agréable moment avec ces comédiens qui sont bien présents sur scène et ce parfois malgré quelques aléas techniques ou locaux (y avait-il un répétition de danse en même temps que cette séance ?).
On saluera également les décorateurs qui ont créé un plateau modulable simple et ingénieux, ce que personnellement j'admire toujours au théâtre.
Bref, d'aucuns diront peut-être que la pièce n'était pas à la hauteur du sujet, peut-être n'auront-ils pas su profiter d'une agréable et audacieuse distraction, qu'il faut prendre pour ce qu'elle est !
Une pièce qui prend un sujet pour le moins délicat : le terrorisme islamique, pour en faire une comédie. En réalité, le mot Djihad n'est jamais prononcé dans la pièce, de même que le nom d'Allah. Des précautions stylistiques qui n'empêchent pas de comprendre de qui l'on parle...
Mais le propos ne porte pas tellement sur le pourquoi cet homme a décidé de se faire sauter dans un aéroport -nous aurons néanmoins quelques éléments de réponse - mais surtout sur ce que sa mère fera pour essayer de l'en dissuader, et éloigner le recruteur de pacotille qui l'entraîne dans la tourmente.
C'est donc un duel entre une mère âgée (son fils est bien adulte) et un homme qui installe son emprise.
Que reste t-il à cette mère pour agir ? L'empathie, l'amour que lui porte encore son fils, et elle s'engouffre dedans en jouant la folie.
La pièce oscille entre moments de tension et de légèreté plutôt maitrisés mais qui m'ont un peu empêchée d'être vraiment dans l'histoire, de savoir sur quel pied danser au début.
C'est finalement plutôt le choix de la comédie qui est fait, du happy end (fort peu probable malheureusement dans la réalité). Une fois que l'on a compris cela on passe un agréable moment avec ces comédiens qui sont bien présents sur scène et ce parfois malgré quelques aléas techniques ou locaux (y avait-il un répétition de danse en même temps que cette séance ?).
On saluera également les décorateurs qui ont créé un plateau modulable simple et ingénieux, ce que personnellement j'admire toujours au théâtre.
Bref, d'aucuns diront peut-être que la pièce n'était pas à la hauteur du sujet, peut-être n'auront-ils pas su profiter d'une agréable et audacieuse distraction, qu'il faut prendre pour ce qu'elle est !
8/10
La première pièce vue après les multiples confinements, il y a un moment déjà. On sentait que les comédiens et le public étaient ravis de se retrouver !
Ce fut un très bon moment ! Le décors qui changent en un tour de main, les comédiens qui endossent leur differents rôles et l'histoire, tout était au cordeau. Le tout fait très "filmable" et américain, personnellement j'ai aimé. Le rythme est enlevé, on est happé par l'histoire. Les moments chantés étaient peut être les seuls bémols pour moi, un peu faibles.
C'est une pièce grand public, à voir en famille ou entre amis, un très bon divertissement en somme !
Ce fut un très bon moment ! Le décors qui changent en un tour de main, les comédiens qui endossent leur differents rôles et l'histoire, tout était au cordeau. Le tout fait très "filmable" et américain, personnellement j'ai aimé. Le rythme est enlevé, on est happé par l'histoire. Les moments chantés étaient peut être les seuls bémols pour moi, un peu faibles.
C'est une pièce grand public, à voir en famille ou entre amis, un très bon divertissement en somme !
7/10
Voilà que je retrouve à nouveau Franck Desmedt pour un seul en scène qui décidément lui va plutôt bien. On peut à nouveau saluer sa performance car il incarnera de nombreux personnages dans cette débâcle française, et avec beaucoup de vivacité.
On assiste à un panel de situations allant du comique au tragique, avec des personnages allant de la bonne famille bourgeoise aux employés de bureaux. Le texte n'est pas immémorable - j'en ai d'ailleurs oublié les contours exacts après quelques temps - et la mise en scène sobre mais on ressort tout de même enthousiaste de ce spectacle qui narre une histoire peu contée, pourquoi s'en priver ?
On assiste à un panel de situations allant du comique au tragique, avec des personnages allant de la bonne famille bourgeoise aux employés de bureaux. Le texte n'est pas immémorable - j'en ai d'ailleurs oublié les contours exacts après quelques temps - et la mise en scène sobre mais on ressort tout de même enthousiaste de ce spectacle qui narre une histoire peu contée, pourquoi s'en priver ?
7/10
Belles de nuit est un spectacle musical qui nous emmène sur les traces des bordels des années 40, avant que la loi Marthe Richard ne mette fin aux maisons closes.
Plusieurs voix, accompagnées de l'accordéon d'Amédée, s’élèveront dans ce spectacle pour nous conter la vie de prostituée. Yvonne, la patronne, qui sera rattrapée par son passé, Jacote la blonde amoureuse, Lucienne, la garçonne et Jeanne la flutiste. Le quotidien, les espoirs de changement de vie, la puissance du corps et du désir, les clients. Les comédiennes s'en sortent très joliment au chant mais certaines chansons auraient mérité un écrin un peu plus adapté au contexte, moins "rose". Belles de nuit pose un regard nostalgique sur les maisons closes de "standing" qui offraient une certaine protection aux prostituées, et se conclue comme il se doit, tragiquement.
Plusieurs voix, accompagnées de l'accordéon d'Amédée, s’élèveront dans ce spectacle pour nous conter la vie de prostituée. Yvonne, la patronne, qui sera rattrapée par son passé, Jacote la blonde amoureuse, Lucienne, la garçonne et Jeanne la flutiste. Le quotidien, les espoirs de changement de vie, la puissance du corps et du désir, les clients. Les comédiennes s'en sortent très joliment au chant mais certaines chansons auraient mérité un écrin un peu plus adapté au contexte, moins "rose". Belles de nuit pose un regard nostalgique sur les maisons closes de "standing" qui offraient une certaine protection aux prostituées, et se conclue comme il se doit, tragiquement.