- Théâtre contemporain
- Théâtre de la Renaissance
- Paris 10ème
La course des géants

- Théâtre de la Renaissance
- 20, boulevard Saint-Martin
- 75010 Paris
- Strasbourg-Saint-Denis (l.4, l.8, l.9)
Des quartiers populaires de Chicago à la Nasa, la petite histoire d’un jeune rebelle américain croise la grande histoire de la conquête spatiale.
1960, Chicago.
Passionné d’astronomie, le jeune Jack Mancini partage sa vie entre les services à la pizzeria, les nuits en garde à vue pour comportement violent et une mère irresponsable. Lorsqu’un professeur en psychologie détecte ses facultés hors-normes et lui offre une place dans la prestigieuse université, sa vie bascule.
La Course des Géants s’inspire de faits réels et missions Apollo ayant marqué l’histoire à jamais.
La Course des Géants revient à Paris après être passé au Théâtre des Béliers Parisiens. Venez applaudir la création de Mélodie Mourey au Théâtre de la Renaissance
Après le triomphe de son précédent spectacle LES CRAPAUDS FOUS (3 nominations aux Molières 2019 : meilleure autrice, meilleure mise en scène et meilleur spectacle), découvrez la nouvelle création de Mélody Mourey LA COURSE DES GÉANTS : 4 Nominations aux Molières 2022. Molière du meilleur second rôle
L'AVIS DE LA REDACTION : 7/10
Etoiles filantes !
Aussi vite - voire plus - qu'un certain cinéma, sans effets spéciaux.
Une performance !
Les vidéos qui créent ces décors sont très bien pensées, on passe en un clin d'oeil d'un bar aux locaux de la Nasa, et de l'espace à l'intérieur du héros de l'histoire.
Les comédiens eux suivent ce rythme frénétique et passent d'un rôle à l'autre en un clin d'oeil.
Il faut pour cela un timing parfait, aussi bien dans ces changements de lieux que dans les entrées et sorties des comédiens qui en quelques secondes enfilent une nouvelle peau, et ce pendant près d'1h45...
Cela représente un travail d'une grande exigence qui ne souffre aucune approximation.
C'est séduisant bien sûr ce théâtre qui va très vite, et le public est ravi et retrouve cette cadence auquel il est de plus en plus habitué avec les réseaux sociaux.
Sauf que .....
Sauf que nous sommes au théâtre, dans un monde où l'émotion est reine.
Et c'est malheureusement la grande absente de cette course effrénée.
Les acteurs n'ont pas le temps d'endosser vraiment tous ces rôles et ne jouent pas très juste par moments.
De plus, les intermèdes musicaux ne sont ni performants ni très à propos.
C'est finalement Jack Mancini - formidable Jordi Le Bollo'ch - qui nous transmet le plus de sentiments, car en jouant toujours le même rôle il incarne véritablement son personnage.
Nous aurions préféré plus de fond et moins de sprint, car comme le dit un célèbre architecte, parfois "Less is more"
La mise en scène est vive et dynamique.
Une intrigue haletante entre réalité historique et fiction pleine d’humour et d’émotion avec un pic dramatique lors du désormais célèbre « allo Houston on a un problème » !
C’est doublé d’une romantique histoire d’amour. D’excellents comédiens qui chantent et dansent interprètent plusieurs rôles avec un Molière mérité pour Nicolas Lumbreras.
Un véritable incontournable.
Deuxième création de la jeune autrice à succès, la "Course des géants" est construite sur le même principe que ses autres spectacles : un rythme effréné pour raconter une histoire, effréné dans sa mise en scène où les décors et les personnages changent sans cesse, et où les scènes défilent sans temps morts.
Aussi vite - voire plus - qu'un certain cinéma, sans effets spéciaux.
Une performance !
Les vidéos qui créent le décor sont très bien pensées, on passe en un clin d'oeil d'un bar aux locaux de la Nasa, et de l'espace à l'intérieur du héros de l'histoire.
Les comédiens eux suivent ce rythme et passent d'un personnage à l'autre en un clin d'oeil.
Il faut pour cela un timing parfait, aussi bien dans les changements de décors que dans les entrées et sorties des personnages qui en quelques secondes enfilent une nouvelle peau, et ce pendant près d'1h45...
Cela représente un travail d'une grande exigence qui ne souffre aucune approximation.
C'est séduisant bien sûr ce théâtre qui va très vite, et le public est ravi et retrouve cette cadence auquel il est de plus en plus habitué avec les réseaux sociaux.
Sauf que .....
Sauf que nous sommes au théâtre, dans un monde où l'émotion est reine.
Et c'est malheureusement la grande absente de cette course effrénée.
Les acteurs n'ont pas le temps d'endosser vraiment tous ces rôles et ne jouent pas très juste par moments.
Les intermèdes musicaux ne sont ni performants ni très à propos.
C'est finalement Jack Mancini - formidable Jordi Le Bollo'ch - qui nous transmet le plus de sentiments, car en jouant toujours le même rôle il incarne véritablement son personnage.
Nous aurions préféré plus de fond et moins de sprint, car comme le dit un célèbre architecte, parfois "Less is more"
La course des Géants, ce sont ces mêmes codes que l'on avait aimé dans la première création de la jeune autrice. Une écriture fine, tendre, drôle, où l'histoire se tisse et s'entremêle avec l'Histoire... Une distribution ultra dynamique qui campe plusieurs personnages et switche avec aisance... Un sens du rythme et de la narration presque cinématographiques... Jordi Le Bolloc'h est un Jack saisissant, bouleversant, incarnation du rêve américain sur fond de guerre froide et de conquête spatiale.
Au travers de ses luttes, de ses doutes, de ses rencontres et de ses succès, on ne peut que s'attacher à ce protagoniste et le suivre de la première à la dernière seconde. On pleure avec lui, on rit avec lui, on vibre avec lui. Tout, dans ce spectacle, paraît fluide et efficace : des décors aux costumes, de la musique aux effets de lumière et projections, rien n'est laissé au hasard et cette centaine de minutes à courir après les étoiles, passe finalement comme un sprint. On leur prédit un succès astronomique.
Ce fut un très bon moment ! Le décors qui changent en un tour de main, les comédiens qui endossent leur differents rôles et l'histoire, tout était au cordeau. Le tout fait très "filmable" et américain, personnellement j'ai aimé. Le rythme est enlevé, on est happé par l'histoire. Les moments chantés étaient peut être les seuls bémols pour moi, un peu faibles.
C'est une pièce grand public, à voir en famille ou entre amis, un très bon divertissement en somme !