Ses critiques
214 critiques
7/10
Une rentrée scolaire en pleine guerre sans élève
Dans une école du 11ème arrondissement de Paris, la rentrée scolaire se prépare. Quatre institutrices se retrouvent la veille pour préparer les classes. En pleine guerre, la situation est difficile. Le jour de la rentrée, les jeunes filles n’arrivent pas à l’école. L’explication est qu’en juillet la rafle du Vel d’hiv a déporté un grand nombre des élèves dans l’arrondissement. Les institutrices se retrouvent confrontées à l’horreur de la déportation des jeunes filles de l’école. La rumeur prend corps. Elles cherchent alors à réinventer l’école pour éviter sa fermeture et continuer à accueillir les élèves qui restent. Elles sont confrontées à l’inspecteur d’académie qui souhaite rassembler les écoles vides du 11ème et 20ème.
Le thème est très intéressant. C’est l’occasion de rappeler l’horreur du Vel d’hiv et du mensonge qui a entouré l’évènement. J’ai regretté que ce ne soit pas plus exploité. Le texte reste assez simple sur l’histoire de ces institutrices. J’aurais aimé qu’on rentre plus dans l’évènement et les histoires des ces enfants déportés. L’idée m’a paru excellente mais le texte m’a paru trop superficiel par rapport au sujet.
Les personnages sont plutôt stéréotypés entre résistante, collaboratrice, silencieuse consentante, opposante politique etc. En cela aussi, cela a manqué de profondeur pour moi.
L’interprétation est bonne et classique. La mise en scène est également classique. Cela accompagne efficacement l’histoire.
Mon sentiment reste mitigé car l’histoire aurait dû avoir plus de relief et pouvait être l’occasion de poser des sujets autour de la déportation. Sinon, le montage est bien fait et on passe un bon moment.
Dans une école du 11ème arrondissement de Paris, la rentrée scolaire se prépare. Quatre institutrices se retrouvent la veille pour préparer les classes. En pleine guerre, la situation est difficile. Le jour de la rentrée, les jeunes filles n’arrivent pas à l’école. L’explication est qu’en juillet la rafle du Vel d’hiv a déporté un grand nombre des élèves dans l’arrondissement. Les institutrices se retrouvent confrontées à l’horreur de la déportation des jeunes filles de l’école. La rumeur prend corps. Elles cherchent alors à réinventer l’école pour éviter sa fermeture et continuer à accueillir les élèves qui restent. Elles sont confrontées à l’inspecteur d’académie qui souhaite rassembler les écoles vides du 11ème et 20ème.
Le thème est très intéressant. C’est l’occasion de rappeler l’horreur du Vel d’hiv et du mensonge qui a entouré l’évènement. J’ai regretté que ce ne soit pas plus exploité. Le texte reste assez simple sur l’histoire de ces institutrices. J’aurais aimé qu’on rentre plus dans l’évènement et les histoires des ces enfants déportés. L’idée m’a paru excellente mais le texte m’a paru trop superficiel par rapport au sujet.
Les personnages sont plutôt stéréotypés entre résistante, collaboratrice, silencieuse consentante, opposante politique etc. En cela aussi, cela a manqué de profondeur pour moi.
L’interprétation est bonne et classique. La mise en scène est également classique. Cela accompagne efficacement l’histoire.
Mon sentiment reste mitigé car l’histoire aurait dû avoir plus de relief et pouvait être l’occasion de poser des sujets autour de la déportation. Sinon, le montage est bien fait et on passe un bon moment.
7/10
Non pas un, non pas deux mais trois rebondissements
Soirée de gala au théâtre pour son inauguration. Tout le beau monde est présent. Dans une partie privée du théâtre, les personnes du théâtre sont réunies avec entre autres Conan Doyle et George Bernard Shaw qui se détestent. Et puis, un meurtre ce soir produit. Conan Doyle enquête. Le texte est plaisant, chaque personnage passera sur le grill de l’enquête de Conan Doyle. C’est plaisant, bien mené et plutôt astucieux.
Les rebondissements se succèdent. Cela rythme l’histoire et nous amène jusqu’au final plutôt sympathique.
C’est rondement mené, l’histoire est plutôt crédible mais on voit bien que toutes les ficelles sont là pour plaire.
Le décor est classique et efficace. L’interprétation est bonne quoique classique. C’est bien mis en scène. Tout cela est fort classique mais terriblement efficace.
On passe un bon moment dans cette enquête. Il n’y a aucune surprise mais c’est bien mené.
Soirée de gala au théâtre pour son inauguration. Tout le beau monde est présent. Dans une partie privée du théâtre, les personnes du théâtre sont réunies avec entre autres Conan Doyle et George Bernard Shaw qui se détestent. Et puis, un meurtre ce soir produit. Conan Doyle enquête. Le texte est plaisant, chaque personnage passera sur le grill de l’enquête de Conan Doyle. C’est plaisant, bien mené et plutôt astucieux.
Les rebondissements se succèdent. Cela rythme l’histoire et nous amène jusqu’au final plutôt sympathique.
C’est rondement mené, l’histoire est plutôt crédible mais on voit bien que toutes les ficelles sont là pour plaire.
Le décor est classique et efficace. L’interprétation est bonne quoique classique. C’est bien mis en scène. Tout cela est fort classique mais terriblement efficace.
On passe un bon moment dans cette enquête. Il n’y a aucune surprise mais c’est bien mené.
6/10
Lecture du roman de Marguerite Duras
Le texte de Marguerite Duras nous raconte l’histoire d’une veuve et ses deux enfants qui luttent en Indochine pour exploiter des terres inexploitables. La corruption ambiante de l’époque leur a permis d’acheter des terres qui sont régulièrement inondées. La veuve y a mis toutes ses économies. Dans le port de Ram, la famille rencontre Monsieur Jo qui tombe amoureux de la jeune fille, Suzanne. Il la courtise et lui demande de la voir nue. Suzanne est choquée par cet amoureux. La mère fait tout ce qu’elle peut pour qu’un mariage ait lieu. Monsieur Jo offre à Suzanne un diamant supposé très onéreux à Suzanne. Elle refusera la demande de Monsieur Jo. Les enfants s’émancipent de leur mère.
Je ne suis pas fan du style « lecture de texte ». Je ne suis pas entrée dans une histoire racontée même si la lecture est très bien faite. Je n’aime pas ces allers-retours entre des personnages qu’on dissocie peu. C’est l’exercice que je n’aime pas même si je reconnais que c’est une belle lecture.
Difficile pour moi de parler d’interprétation, c’est plus de la lecture. La mise en scène importe peu dans l’exercice et elle est là minimaliste. Comme si on avait l’histoire racontée en mode intimiste.
J’ai été gênée de ne pas rentrer dedans, mais c’est un exercice qui ne me convient pas. Le texte est joli, l’ambiance est exotique mais je ne suis pas restée suspendue à une histoire que j’ai ressenti banale.
Le texte de Marguerite Duras nous raconte l’histoire d’une veuve et ses deux enfants qui luttent en Indochine pour exploiter des terres inexploitables. La corruption ambiante de l’époque leur a permis d’acheter des terres qui sont régulièrement inondées. La veuve y a mis toutes ses économies. Dans le port de Ram, la famille rencontre Monsieur Jo qui tombe amoureux de la jeune fille, Suzanne. Il la courtise et lui demande de la voir nue. Suzanne est choquée par cet amoureux. La mère fait tout ce qu’elle peut pour qu’un mariage ait lieu. Monsieur Jo offre à Suzanne un diamant supposé très onéreux à Suzanne. Elle refusera la demande de Monsieur Jo. Les enfants s’émancipent de leur mère.
Je ne suis pas fan du style « lecture de texte ». Je ne suis pas entrée dans une histoire racontée même si la lecture est très bien faite. Je n’aime pas ces allers-retours entre des personnages qu’on dissocie peu. C’est l’exercice que je n’aime pas même si je reconnais que c’est une belle lecture.
Difficile pour moi de parler d’interprétation, c’est plus de la lecture. La mise en scène importe peu dans l’exercice et elle est là minimaliste. Comme si on avait l’histoire racontée en mode intimiste.
J’ai été gênée de ne pas rentrer dedans, mais c’est un exercice qui ne me convient pas. Le texte est joli, l’ambiance est exotique mais je ne suis pas restée suspendue à une histoire que j’ai ressenti banale.
8/10
L’ADN est-il infaillible ou pas ?
Tomas est en couple avec Karen. Elle accouche d’un enfant suit à une FIV. Des soucis médicaux provoquent une prise d’ADN et l’enfant a comme père le frère de Tomas. Catastrophe dans le couple. Karen jure sa fidélité mais a un blanc sur une nuit bien sûr dans la période. Tout pourrait être possible. Tomas part alors à la recherche de son histoire et savoir comment il pourrait avoir un frère et cherche toutes les solutions. Il découvrira les secrets de sa famille avec de multiples rebondissements et de multiples recherches de frère. Tout cela se fait en étant poursuivi par la police. On multiplie les situations alambiquées avec la police aux trousses. La fin qu’il ne faut pas révéler nous expliquera tout.
Les ficelles sont celles qu’on connait dans les mises en scène d’Azzopardi mais c’est bien fait et c’est efficace. C’est bien monté, drôle, dynamique, plein de courses, en interaction avec le public. On pouvait s’y attendre. On passe un bon moment.
L’explication finale apporte le rebondissement qu’il faut.
Les acteurs multiplient les rôles. C’est bien joué et c’est crédible. On s’amuse des différentes situations qui peuvent devenir loufoques.
Une belle comédie à voir entre amis et qui fait fait passer un bon moment.
Tomas est en couple avec Karen. Elle accouche d’un enfant suit à une FIV. Des soucis médicaux provoquent une prise d’ADN et l’enfant a comme père le frère de Tomas. Catastrophe dans le couple. Karen jure sa fidélité mais a un blanc sur une nuit bien sûr dans la période. Tout pourrait être possible. Tomas part alors à la recherche de son histoire et savoir comment il pourrait avoir un frère et cherche toutes les solutions. Il découvrira les secrets de sa famille avec de multiples rebondissements et de multiples recherches de frère. Tout cela se fait en étant poursuivi par la police. On multiplie les situations alambiquées avec la police aux trousses. La fin qu’il ne faut pas révéler nous expliquera tout.
Les ficelles sont celles qu’on connait dans les mises en scène d’Azzopardi mais c’est bien fait et c’est efficace. C’est bien monté, drôle, dynamique, plein de courses, en interaction avec le public. On pouvait s’y attendre. On passe un bon moment.
L’explication finale apporte le rebondissement qu’il faut.
Les acteurs multiplient les rôles. C’est bien joué et c’est crédible. On s’amuse des différentes situations qui peuvent devenir loufoques.
Une belle comédie à voir entre amis et qui fait fait passer un bon moment.
8/10
Un texte modernisé, relu avec les thèmes d’aujourd’hui
Cette version de la mouette met au centre de la narration la pièce de Treplev. La fin du monde est ce qui va entourer l’histoire totale. Avec des accents modernes sur la mort de la vie, des animaux, c’est cette apocalypse qui servira de décor à toute l’histoire. Treplev apparaît en auteur incompris, pas nécessairement raillé. Irina n’est pas la diva capricieuse et un peu hystérique que nous avons l’habitude de voir. Elle se bat pour survivre dans ce monde qui l’a envoyé dans l’oubli. Elle n’aime pas Treplev de façon froide et mesurée. Nina est la victime d’une recherche de notoriété tombée entre les mains du prédateur Trigorine. Les personnages ont évolué. Ils sont modernisés pour parler de sujets du moment. Nous sommes moins dans la caricature des profils parfois donnée par Tchekhov. C’est une évolution intéressante. Cela peut surprendre mais je me suis attachée à certains personnages. Treplev prend du relief. Il n’est pas que l’artiste raté. Irina paraît plus froide encore. J’ai adhéré à cette version. J’ai été moins convaincue par l’omniprésence de la pièce de Treplev.
La mise en scène est certainement ce qui m’a le plus gêné. Je n’ai pas été fan de ce décor fermant la scène avec une porte où tout semble se passer dans une portion réduite sur la partie droite de la scène. Le décor en général ne m’a pas emballé. Le décor de fin de monde ne m’a pas impacté.
Cependant, il y a des moments de grande beauté. Les mouettes arrivant sur scène sont un beau moment. Le suicide de Treplev est extrêmement bien représenté. La fin est admirable. Aussi, par moments, j’ai vu des tableaux de grande valeur d’intensité et d’esthétisme.
L’interprétation est magnifique. J’ai personnellement beaucoup aimé Treplev. Sa mise en relief est très bien interprétée. Le jeu des acteurs est globalement excellent.
Finalement, j’ai vu une nouvelle lecture de la Mouette intéressante mais je n’ai pas été emportée. C’est pour moi dû à la mise en scène même si la fin est absolument remarquable.
Cette version de la mouette met au centre de la narration la pièce de Treplev. La fin du monde est ce qui va entourer l’histoire totale. Avec des accents modernes sur la mort de la vie, des animaux, c’est cette apocalypse qui servira de décor à toute l’histoire. Treplev apparaît en auteur incompris, pas nécessairement raillé. Irina n’est pas la diva capricieuse et un peu hystérique que nous avons l’habitude de voir. Elle se bat pour survivre dans ce monde qui l’a envoyé dans l’oubli. Elle n’aime pas Treplev de façon froide et mesurée. Nina est la victime d’une recherche de notoriété tombée entre les mains du prédateur Trigorine. Les personnages ont évolué. Ils sont modernisés pour parler de sujets du moment. Nous sommes moins dans la caricature des profils parfois donnée par Tchekhov. C’est une évolution intéressante. Cela peut surprendre mais je me suis attachée à certains personnages. Treplev prend du relief. Il n’est pas que l’artiste raté. Irina paraît plus froide encore. J’ai adhéré à cette version. J’ai été moins convaincue par l’omniprésence de la pièce de Treplev.
La mise en scène est certainement ce qui m’a le plus gêné. Je n’ai pas été fan de ce décor fermant la scène avec une porte où tout semble se passer dans une portion réduite sur la partie droite de la scène. Le décor en général ne m’a pas emballé. Le décor de fin de monde ne m’a pas impacté.
Cependant, il y a des moments de grande beauté. Les mouettes arrivant sur scène sont un beau moment. Le suicide de Treplev est extrêmement bien représenté. La fin est admirable. Aussi, par moments, j’ai vu des tableaux de grande valeur d’intensité et d’esthétisme.
L’interprétation est magnifique. J’ai personnellement beaucoup aimé Treplev. Sa mise en relief est très bien interprétée. Le jeu des acteurs est globalement excellent.
Finalement, j’ai vu une nouvelle lecture de la Mouette intéressante mais je n’ai pas été emportée. C’est pour moi dû à la mise en scène même si la fin est absolument remarquable.