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L'HEURE DES ASSASSINS
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- HORAIRE
- 19:00
ETE PARISIEN
Après le succès de ses deux précédentes pièces « Le Cercle de Whitechapel » et « Les Voyageurs du crime », Julien Lefebvre récidive avec une nouvelle comédie policière riche en rebondissements dont l’action se situe au début du XXe siècle dans l’univers feutré d’un célèbre théâtre londonien.
La réussite est une chose étrange. Voyez-vous, ce soir, je signe mon retour triomphant en Angleterre. Tout le gratin de Londres sera là, pourtant il y aura bien un grand absent. Moi, Philip Somerset. Vous ne me verrez pas car ce soir, je vais mourir. Oh détrompez-vous, cela ne me fait pas plaisir ! C’était une si belle soirée, j’étais entouré d’amis chers : Katherin ma soeur bien aimée, Hartford mon bras droit, Bram Stoker le directeur du théâtre, Georges Bernard Shaw le dramaturge, Miss Lime mon assistante, Arthur Conan Doyle le célèbre romancier. Pourtant mon assassin est forcément parmi eux. Alors Qui ? Et si c’était simplement mon heure ?
ETE PARISIEN
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Soirée de gala au théâtre pour son inauguration. Tout le beau monde est présent. Dans une partie privée du théâtre, les personnes du théâtre sont réunies avec entre autres Conan Doyle et George Bernard Shaw qui se détestent. Et puis, un meurtre ce soir produit. Conan Doyle enquête. Le texte est plaisant, chaque personnage passera sur le grill de l’enquête de Conan Doyle. C’est plaisant, bien mené et plutôt astucieux.
Les rebondissements se succèdent. Cela rythme l’histoire et nous amène jusqu’au final plutôt sympathique.
C’est rondement mené, l’histoire est plutôt crédible mais on voit bien que toutes les ficelles sont là pour plaire.
Le décor est classique et efficace. L’interprétation est bonne quoique classique. C’est bien mis en scène. Tout cela est fort classique mais terriblement efficace.
On passe un bon moment dans cette enquête. Il n’y a aucune surprise mais c’est bien mené.
Costumes et décors nous embarquent dans une ambiance feutrée à la Agatha Christie et Sherlock Homes.
On retrouve avec plaisir les comédiens de cette troupe. Convivialité et bonne humeur semble souder cette équipe.
J'ai un peu regretté le dynamisme et les rires des premiers épisodes. Comme si les auteurs avaient un peu tiré pour créer celui-ci.
Ca reste une histoire pleine de suspens, de personnages hauts en couleurs, d'un univers qui nous change les idées, de beaux tableaux.
J'irai tout de même voir le prochain car ça reste original et c'est très agréable d'aller au théâtre pour se distraire grâce à une telle fiction.
C'est avec impatience que nous accourons au Lucernaire voir la troisième énigme policière de Julien Lefebvre.
En 2019, Le cercle de Whitchapel nous avez conduit à Londres en 1888 dans le quartier défavorisé de Whitechapel où un tueur en série éventrait des prostituées.
En 2021, Les-voyageurs-du-crime nous avez transportés en 1908 dans l’Express d’Orient venant de quitter la Turquie secouée par une guerre civile. Une femme avait disparu or le train n’avait fait aucun arrêt.
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Aujourd’hui, Julien Lefebvre mène à Londres le 31 décembre 1909 et nous conte L’heure des assassins.
C'est l’inauguration du théâtre de Philip Somerset, un riche industriel rentrant des USA. Ce soir on joue Peter Pan, à l'entracte, sa sœur Miss Belgrave s'installe sans le salon privé en compagnie de Bernard Shaw et de Hardtford nouvel administrateur du dit théâtre. Ils sont rejoints par la jeune et séduisante assistante de Philips. Quelques minutes plus tard, Conan Doyle fait éruption prétextant que Philips l’a convoqué.
Nous sommes heureux de retrouver sa fidèle équipe dont on a admiré le talent dans les 2 intrigues précédente.
Nicolas Saint-Georges, Ludovic Laroche et Jérôme Paquatte dans les rôles respectifs de George Bernard Shaw, (futur scénariste de Pygmalion), Arthur Conan Doyle (auteur de Sherlock Holmes) et Bram Stoker (auteur de Dracula), nous enchantent par la justesse de leurs jeux.
Stéphanie Bassibey est éblouissante, elle incarne de sa belle voix de soprano Miss Belgrave.
Pierre-Arnaud Juin est remarquable dans le personnage un peu équivoque d’administrateur.
Ninon Lavalou se joint à cette joyeuse bande et incarne avec brio la ravissante assistante de Philips.
Ce beau monde épilogue lorsque le cadavre de Philips est découvert sur le balcon où il s’était éclipsé quelques instants plus tôt.
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Ce crime est bien mystérieux, personne d’autres que ce petit comité n’a pénétré les lieux et pour couronner le tout, la porte du salon s’est verrouillée malencontreusement.
Un assassin règne parmi eux...
Conan Doyle va tambour battant mener l’enquête. Nous irons de surprises en surprises…
La mise en scène Elie Rapp et Ludovic Laroche assistés de Mathilde Flament-Mouflard est orchestrée avec minutie.
Elie Rapp, nous offre une magnifique scénographie, un salon Victorien donnant sur la tour de Londres baignant dans les magnifiques lumières de Dan Imbert, les costumes de Axel Boursier sont d'une belle esthétique.
Les comédiens nous mènent avec grand talent dans cette aventure pleine de rebondissements.