Ses critiques
33 critiques
9/10
Leçon de théâtre. Hier, nous n'étions pas au Lucernaire en 2018, nous étions au 26 place Vendôme, quelque part entre 1896 et 1905.
Texte ciselé. Répliques cinglantes. Le tout servi au mieux par les costumes et la mise en scène. Un épilogue fin et original, extrêmement touchant et plein de poésie. Le plaisir de regarder ces acteurs jouer, n'a d'égal que la (re)découverte de ces incontournables bons mots qui nous rendent le quotidien plus léger.
Texte ciselé. Répliques cinglantes. Le tout servi au mieux par les costumes et la mise en scène. Un épilogue fin et original, extrêmement touchant et plein de poésie. Le plaisir de regarder ces acteurs jouer, n'a d'égal que la (re)découverte de ces incontournables bons mots qui nous rendent le quotidien plus léger.
9/10
Gérard Savoisien dépeint une Madeleine qui aime Jean Baptiste, comme seules les femmes en sont capables. Fermer les yeux sur ses égarements amoureux, pour pouvoir le garder ; ... jusqu'à l'épreuve suprême qui la crucifie : la trahison de/avec sa propre fille.
La finesse avec laquelle l'auteur nous emmène de leur complicité à la déchirante séparation, n'a d'égal que l'intensité de la prestation d'Anne Bouvier, renvoyant Christophe de Mareuil à un rôle presque second. Avec le support de l'astucieuse mise en scène d'Arnaud Denis, c'est incontestablement une des pièces de la rentrée à ne pas manquer.
La finesse avec laquelle l'auteur nous emmène de leur complicité à la déchirante séparation, n'a d'égal que l'intensité de la prestation d'Anne Bouvier, renvoyant Christophe de Mareuil à un rôle presque second. Avec le support de l'astucieuse mise en scène d'Arnaud Denis, c'est incontestablement une des pièces de la rentrée à ne pas manquer.
6,5/10
Ces deux Sans Dette Financière nous emmènent au gré de quelques chamailleries et extraits de chansons dont tout le monde connais les paroles, dans leur histoire (familiale), et le chemin qui les a emmenés vers leur dénuement.
Un ton juste, sans tomber dans le pathos.
Moments tendres et poétiques à voir.
Un ton juste, sans tomber dans le pathos.
Moments tendres et poétiques à voir.
8/10
Une approche très originale de ce sujet des conversations écrites, entre poilus abandonnés au Front et familles restées à l'arrière, dans ce très moche combat qui devait ne durer que quelques semaines. A la faveur d'une simple et efficace mise en scène, de quelques mélodies sur fond d'ccordéon, de dessins poétiques et naïfs, on est emporté, sans s'en apercevoir, du temps présent à cent ans en arrière.
A découvrir!
A découvrir!
4/10
Que dire, si ce n’est que Karin Viard, magnifique, porte la pièce quasi seule sur ses épaules...
On mettra le manque d'épaisseur des seconds rôles sur le compte des très (trop!) nombreuses et courtes scènes et changements de personnages, qui parasitent le propos plus qu'ils ne l'étoffent. On peut saluer le travail de mise en scène, aidé de vidéos mais qui nous perd parfois.
Attention! esprits cartésiens, ce spectacle vous sera difficilement accessible sans une bonne dose de lâcher prise (mon cas). Des longueurs, mais on peut supposer qu’il s’est agit pour les metteurs en scène de respecter la pièce originale...
On mettra le manque d'épaisseur des seconds rôles sur le compte des très (trop!) nombreuses et courtes scènes et changements de personnages, qui parasitent le propos plus qu'ils ne l'étoffent. On peut saluer le travail de mise en scène, aidé de vidéos mais qui nous perd parfois.
Attention! esprits cartésiens, ce spectacle vous sera difficilement accessible sans une bonne dose de lâcher prise (mon cas). Des longueurs, mais on peut supposer qu’il s’est agit pour les metteurs en scène de respecter la pièce originale...