- Théâtre contemporain
- Théâtre Tristan-Bernard
- Paris 8ème
Et si on ne se mentait plus ?

- Maxence Gaillard
- Emmanuel Gaury
- Guillaume d'Harcourt
- Nicolas Poli
- Mathieu Rannou
- Théâtre Tristan-Bernard
- 64, rue du Rocher
- 75008 Paris
- St-Lazare (l.3, l.9, l.12, l.13, l.14, RER E, Trans J et L)
Et si on ne se mentait plus ? raconte l’amitié de Lucien Guitry, Jules Renard, Tristan Bernard, Alfred Capus et Alphonse Allais.
Au cours de déjeuners mémorables chez Lucien au 26 Place Vendôme, ces cinq stars de la Belle Epoque ne s’arrêtaient de sourire que pour rire aux éclats.
Lors de ces moments fraternels les répliques fusent et le vin coule à flots. Pourtant, en Octobre 1901, ils font face à un tournant dans leur amitié : pendant que les uns doivent faire un choix entre la gloire et l’amitié, d’autres se demandent si, pour une femme, ils peuvent mentir à leurs amis.
Et pour de l’argent ?
La critique de la rédaction : 7/10. De savoureux échanges entre des personnages historiques que nous ne connaissions pas tous aussi bien les uns que les autres : Jules Renard, Tristan Bernard, Lucien Guitry, Alphonse Allais et Alfred Capus.
Ils parlent de théâtre, d’alcool, de nourriture, d’amitié... Leurs dialogues sont truffés de bons mots, de répliques que nous aimerions retenir.
Avec le joli décor, les beaux costumes, les barbes élégantes et bien taillées, les nombreux verres de cognac ou d’absinthe, c’est tout un univers du début des années 1900 qui est créé. Ce voyage dans le temps est très agréable.
Le jeu d’acteur est bon. Ils sont tout à fait crédibles pour des rôles d’artistes pas simples à interpréter.
Dommage que Si on ne se mentait plus mette beaucoup de temps à se mettre en place. La dernière partie de la pièce est bien réussie, drôle et émouvante.
Un bon moment.
J'ai passé un très bon moment, transposée en ce début de XXème siècle.
Texte trop plat, j'espérais plus de pétillance, d'épaisseur dans les dialogues de ces personnages « illustres », les voilà réduits à la superficialité, la fanfaronnade.
Heureusement un peu d'émotion surgit à la fin. Il manque résolument de femmes !
Pièce à ne surtout pas rater.