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Gaby Huet
Gaby Huet
Critique vétérante
28 ans
25 espions
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Spectatrice régulière, j'ai eu des coups de cœur pour les pièces d'Alexis Michalik !
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Ses critiques

56 critiques
Les Coquettes

Les Coquettes

8,5/10
94
Les Coquettes, c’est trois copines bourrées d’énergie, d’humour et d’impertinence qui débarquent sur la scène du Grand Point Virgule et embarquent le public dans leur folie. La recette parfaite pour se redonner la pêche après une grosse journée !

Juliette, Lola et Marie se connaissent bien et ça se voit. Elles sont arrivées à ce stade de l’amitié où elles peuvent tout se dire… Y compris quand elles sont sur scène. Leur première chanson annonce la couleur : sur le thème de « il n’y a pas de chef entre nous », les trois amies se déballent leurs quatre vérités et se critiquent sans vergogne. Le tout avec le sourire ! L’ensemble du spectacle se fait sur ce ton : petits coups bas, discussions animées, le tout en musique.

Leurs textes sont très bien écrits, avec des rimes parfois audacieuses. Mais le spectacle ne se résume pas à ça ! Les trois jeunes femmes sont talentueuses : leurs voix s’accordent parfaitement et se mêlent pour créer un univers qui leur est propre. Ajoutons à ça des chorégraphies simples et précises, des tenues mêlant audace et retenue et un jeu de scène bien pensé, nous obtenons 1h20 de show époustouflant ! Accompagnées par un pianiste qui se prête tout à fait à leur jeu, les trois Coquettes nous charment par leur humour et leur talent.

Les artistes, qui se disent féministes, profitent de leur présence sur scène pour aborder les sujets qui les touchent : harcèlement de rue, longueur de jupe, préférences sexuelles… Tout y passe ! Voir trois jeunes femmes sages et polies aborder avec légèreté des thèmes tabous (comme « la chatte ») a un côté jouissif et surprenant. Dès le début, les rires fusent, choqués et surpris de tant d’espièglerie. Mais juste après, c’est l’émotion qui prend le pas sur les sourires, comme lorsque les artistes présentent le chant des sirènes. Ce qui est sûr, c’est que quel que soit le moment du spectacle, les Coquettes réussissent à créer une vraie relation avec les spectateurs, s’adressant à eux comme à des amis, leur souriant avec confiance. Pari gagné puisqu’à la fin du spectacle, c’est toute la salle qui se lève pour leur faire une véritable ovation !

Elles nous ont donné rendez-vous à l’Olympia et c’est bien ce qu’on leur souhaite ! Foncez tous voir les coquettes !
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Le portrait de Dorian Gray

Le portrait de Dorian Gray

8/10
219
Une mise en scène et en lumière intelligente et des acteurs talentueux soutiennent avec brio le texte d’Oscar Wilde.

On connait tous l’histoire de Dorian Gray : l’homme dont la beauté n’est altérée ni par le temps, ni par ses actions, quand son portrait évolue à sa place. Cependant, la pièce de Thomas le Douarec nous permet de découvrir bien plus que les dépravations d’un homme. Sur scène, nous assistons à un jeu de relations passionnant, à des hésitations, des questionnements et des remords. L’écriture d’Oscar Wilde est fluide, délicate et extrêmement drôle. Il a construit des personnages contrastés qui sont ici soutenus par des acteurs de talent.

Les 3 hommes sur scène entrent parfaitement dans leur rôle :
- Basil est honnête, simple et profondément attaché à Dorian Gray, son idéal de beauté. On le voit tantôt passionné, tantôt perdu, toujours prompt à défendre et protéger son ami. Incapable d’accepter la réalité quand il découvre des facettes toujours plus sombres de la personnalité de celui qu’il admire tant.
- Dorian Gray, dandy qui se cherche au début de la pièce, évolue devant nos yeux. On partage son enthousiasme lorsqu’il pense avoir découvert l’amour et sa déception lorsqu’il le perd. On le voit se détacher peu à peu de tout, y compris des sentiments humains, pour devenir un homme froid, imbu de sa personne et sans aucune remise en question… Jusqu’aux dernières minutes où tout lui remonte au visage.
- Enfin, Lord Henry se révèle finalement comme l’homme le plus intéressant de la pièce. Véritable Gemini Cricket inversé, il insinue dans l’esprit de son jeune ami des idées de liberté, d’amoralité et de décadence assumée. Très beau parleur, ses discours sont emplis d’affirmations et de fausses vérités toutes plus convaincantes les unes que les autres. On comprend rapidement que cet homme – très imbu de sa personne – vit sa vie par procuration en envoyant Dorian Gray faire tout ce qu’il aimerait oser faire.
Les rôles féminins sont plus secondaires mais également interprétés avec beaucoup de sincérité, habillant l’histoire et lui ajoutant du relief.

La mise en scène est parfaitement adaptée à cette répartition des rôles dans la scénographie, le jeu de lumière et les costumes. Basil est toujours habillé de couleurs claires et suivi par des lumières lumineuses, Dorian en marron et Lord Henry en noir et rouge sont plus éclairés dans les tons rouges. De plus, le personnage principal est presque systématiquement situé entre ses deux amis, se tournant tantôt vers l’un, tantôt vers l’autre, oscillant ainsi entre le « bien » et le « mal ».

Un très beau moment de théâtre, donc suivez le conseil de Lord Henry : "Le meilleur moyen de résister à la tentation est d’y céder"… Foncez !
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Colors : le spectacle d'improvisation

Colors : le spectacle d'improvisation

7/10
262
La troupe de Colors nous propose un spectacle d'improvisation au format sympa : chaque acteur représente une couleur qui donne un ton particulier à ses histoires. A partir du thème choisi par une personne du public, trois débuts d’intrigue nous sont proposés. Celui qui est sélectionné prend vie devant nos yeux pour quelques minutes, jusqu’à ce que la scène s’essouffle. À ce moment-là, un nouveau thème sort et on repart pour une autre aventure ! On peut donc au cours de la même soirée assister à un meurtre, voir un cascadeur tomber du haut d’une montagne ou accompagner Oui-Oui dans sa quête du non. La richesse de l’improvisation est ici bien utilisée car tout peut arriver et chaque dimanche soir, c’est un nouveau show qui est proposé.

La variété des scènes est appuyée par une troupe de qualité. Les acteurs présents font preuve d’une imagination sans limite et sont indéniablement doués. La maîtrise de leur gestuelle et des effets sonores montre une expérience maintes fois mise à l’épreuve : ils savent user de tout leur corps pour faire apparaître un univers sur une scène absolument nue. Au-delà de cette technique, l’esprit de groupe et l’écoute sont omniprésents. Les règles de l’improvisation sont respectées : toute proposition est valorisée et sert à rebondir pour aller plus loin dans l’histoire. L’envie d’entrer en scène est également fortement partagée : les comédiens semblent tous impatients de pouvoir apporter leur pierre à l'histoire. Cette force amène en fait l’un des principaux soucis de la version à laquelle j’ai pu assister. Les idées fourmillent tellement que les propositions s’enchainent sans arrêt, nuisant parfois à la cohérence et la construction de la scène.

Cet effet de brouhaha est accentué par l’élément particulier de Colors : l’invité surprise. Il est certes assez drôle pour le public de voir une célébrité un peu perdue essayer de comprendre les règles de l’improvisation. Cependant, lorsqu’une scène est en cours de construction, que le public essaie de saisir qui est qui et où l’action prend place, ajouter un comédien qui n'a jamais fait d'impro ajoute à la confusion ambiante. Pour contrebalancer cette faiblesse, les comédiens tombent parfois dans un humour un peu facile qui, s’il peut faire rire lors des premières saillies, peut rapidement lasser.

Enfin, il faut ici noter le travail remarquable d’un membre de la troupe à part entière : le régisseur qui réussit à créer des univers sonores et visuels de grande qualité en réagissant sans arrêt à ce qu’il se passe sur scène. Si ça, ce n’est pas de l’écoute et de l’improvisation… Bravo !
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Une vie sur mesure

Une vie sur mesure

9/10
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Une Vie sur Mesure, c’est 1h30 pendant laquelle Cédric Chapuis nous partage la vision du monde d’Adrien, un adolescent un peu différent.

Le texte sonne tout à fait juste et fait la force du spectacle. Ce jeune homme, seul sur scène, se livre sans contrainte, sans se juger, sans même réfléchir à ce qu’il dit. Il suit le fil de sa pensée, sans ordre particulier, mais sans jamais nous perdre. Le public, en effet, est accroché aux lèvres de l’acteur. La fraicheur et la pureté du texte surprennent, font parfois rire avec bienveillance, mais surtout, passionnent.

Adrien a des difficultés à comprendre le second degré, il a des relations conflictuelles avec ses parents, n’aime pas l’école… Mais découvre très tôt sa passion pour le rythme, la musique et la batterie. Lorsqu’il parle de son amour pour cet instrument, on comprend qu’il ne peut pas vivre sans. On partage son enthousiasme et on se surprend à entendre des sons que l’on n’avait jamais remarqués auparavant. En effet, la musique fait partie intégrante de cette pièce. La batterie, deuxième actrice du spectacle, est toujours sur scène, prête à réagir. Lorsqu’Adrien souhaite nous faire partager ce qu’il ressent, c’est grâce à la batterie qu’il s’exprime.

Colère, incompréhension, joie… Son instrument semble être la passerelle entre le cœur du personnage et le monde qui l’entoure. Ceux qui ont pu voir le très bon film Whiplash de Damien Chazelles en retrouveront avec plaisir l’atmosphère.

En plus d’être un batteur très doué, Cédric Chapuis nous livre un jeu tout en finesse sur la scène du théâtre Tristan Bernard. L’homme d’une quarantaine d’années disparait dès les premières minutes pour laisser place à un adolescent peu à l’aise avec son corps, distrait. Sans jamais tomber dans le ridicule, l’acteur réussit à générer très rapidement un attachement à son personnage. On rit avec lui, on le comprend, justement parce qu’il parait sincère, réel. Avec une gestuelle très esthétique, le comédien appuie les questionnements d’Adrien. Ses hésitations ou son enthousiasme s’expriment directement dans sa façon de se tenir et de bouger. Enfin, son amour pour la batterie se lit dans chaque intonation, chaque regard.

La pureté de ce texte et du jeu sont merveilleusement accompagnés par la mise en scène de Stéphane Battle. Les passages à la batterie choisis semblent tout droit sortis de l’esprit d’Antoine. Les jeux de lumière mettent constamment en avant l’instrument, véritable héros de la vie de l’adolescent. La sobriété du décor, pour finir, met l’accent sur la simplicité de l’histoire. Après tout, qu’y a-t-il de compliqué dans cette déclaration d’amour d’un jeune homme à la musique ?

Amateurs de musique ou non, impossible de ne pas être séduit par Adrien et par son quotidien.
A découvrir au plus vite !
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Un Avenir Radieux

Un Avenir Radieux

6,5/10
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Le pitch d’un Avenir Radieux annonce une pièce plutôt légère : Liliane, mère célibataire, a invité chez elle un homme qu’elle connait à peine mais qui travaille dans son bâtiment afin de regarder la finale du télé-crochet auquel participe son fils. On découvre vite que Stéphane, financier, a eu une journée difficile et est un peu perdu. S’invitent ensuite le frère de Liliane et sa petite amie, deux personnages assez extravagants. Avec ce jeu télévisé en arrière-plan, ce sont surtout les caractères des personnages et leurs relations qui forment le contenu du spectacle. Malheureusement, je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire et à m’attacher aux protagonistes. Peut-être est-ce dû au thème qui peut paraitre superficiel : ce concours de chant dont on ne voit ni n’entend jamais les participants. Ou tout simplement à l’impression que les relations entre les personnages ne sont pas vraiment explorées et jamais clarifiées.

Ce ressenti est d’autant plus décevant que les acteurs sont très bons. Isabelle Gelinas, particulièrement, est stupéfiante de justesse dans son rôle. Fragile, pétillante, parfois un peu perdue, elle est tout à fait crédible. Grégoire Bonnet, également présent sur scène durant toute la pièce, contraste par son calme et sa maîtrise de lui-même. Sa lucidité par rapport à sa situation, ses tentatives maladroites pour séduire Liliane… Tout semble correspondre à son personnage. Philippe Uchan et Anne-Sophie Germanaz accompagnent parfaitement le couple principal, apportant de l’énergie quand la pièce en manque. Leurs personnages sont plus caricaturaux mais aucun des deux acteurs ne tombe dans l’excès. La surprise de voir deux personnages aussi différents en couple est assez vite oubliée.

Enfin, il faut célébrer la qualité des décors qui habillent parfaitement la scène du théâtre de Paris. Au détail près, on retrouve la personnalité de Liliane dans l’espace. Les jeux de transparence avec la chambre en arrière-plan permettent de créer des situations agréables à regarder, où un couple discute pendant que l'autre s'agite en fond.

Un moment sympa mais qui n'a pas réussi à marquer ma mémoire.
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