Ses critiques
60 critiques
7/10
Tout est bien évidemment dans le titre...
Enfin en apparence, puisque finalement il est question de l'amour d'une femme. Pas n'importe laquelle, une femme ayant depuis longtemps passé la ménopause peut elle aimer d'amour un jeune homme ? Un trentenaire peut il sincèrement aimer une femme aux cheveux blancs ?
Le titre ne fait donc que suggérer l'aspect humoristique de la pièce. De très bonnes répliques même si le texte aurait mérité d'être plus intense. Néanmoins le jeu d'acteurs fait sortir des subtilités intéressantes dans le texte.
La musique et les visuels numériques ponctuent la pièce afin de créer un rythme homogène.
Au final on ressort heureux de cette comédie sentimentale, plus charmé par les acteurs que par la situation ou l'humour.
Enfin en apparence, puisque finalement il est question de l'amour d'une femme. Pas n'importe laquelle, une femme ayant depuis longtemps passé la ménopause peut elle aimer d'amour un jeune homme ? Un trentenaire peut il sincèrement aimer une femme aux cheveux blancs ?
Le titre ne fait donc que suggérer l'aspect humoristique de la pièce. De très bonnes répliques même si le texte aurait mérité d'être plus intense. Néanmoins le jeu d'acteurs fait sortir des subtilités intéressantes dans le texte.
La musique et les visuels numériques ponctuent la pièce afin de créer un rythme homogène.
Au final on ressort heureux de cette comédie sentimentale, plus charmé par les acteurs que par la situation ou l'humour.
7,5/10
Quels acteurs !
Après une standing ovation d'environ dix minutes (faites par une salle dont la moyenne d'âge est supérieure à 65 ans) on ne peut qu'être d'accord avec la force de ce spectacle.
Suite au rachat du Théâtre de l'Oeuvre par Vincent Bolloré, on aurait pu craindre bien des choses, surtout à la vue des deux directeurs artistiques, François Xavier Demaison et Benoit Lavigne. Or la pièce reste digne de toutes les grandes pièces présentées jusqu'alors dans ce théâtre.
Les acteurs sont remarquables. Leur jeu est très juste. La mise en scène millimétrée permet aux acteurs de n'en faire ni trop ni pas assez. Et le jeu de lumière parfait permet de mieux comprendre ce texte dense, pourtant si simple.
Une vie c'est quoi ? Des tartines de confiture de fraises, des ballades en forêt pour ramasser des champignons, un peu de jardinage, quelque fois de l'amour, et beaucoup de souvenirs.
Ce sont ces derniers qui sont décortiqués dans la pièce. Vaut il mieux qu'elle parte en premier ? Et si ça avait été lui, aurait-ce été plus facile ? N'aurait il pas dû se suicider pour mourir ensemble et ne pas souffrir ?
Il est certain qu'en sortant de la salle, le public ne pourra s’empêcher de parler de la pièce, chercher le vrai du faux, le philosophique, du concret.
Après une standing ovation d'environ dix minutes (faites par une salle dont la moyenne d'âge est supérieure à 65 ans) on ne peut qu'être d'accord avec la force de ce spectacle.
Suite au rachat du Théâtre de l'Oeuvre par Vincent Bolloré, on aurait pu craindre bien des choses, surtout à la vue des deux directeurs artistiques, François Xavier Demaison et Benoit Lavigne. Or la pièce reste digne de toutes les grandes pièces présentées jusqu'alors dans ce théâtre.
Les acteurs sont remarquables. Leur jeu est très juste. La mise en scène millimétrée permet aux acteurs de n'en faire ni trop ni pas assez. Et le jeu de lumière parfait permet de mieux comprendre ce texte dense, pourtant si simple.
Une vie c'est quoi ? Des tartines de confiture de fraises, des ballades en forêt pour ramasser des champignons, un peu de jardinage, quelque fois de l'amour, et beaucoup de souvenirs.
Ce sont ces derniers qui sont décortiqués dans la pièce. Vaut il mieux qu'elle parte en premier ? Et si ça avait été lui, aurait-ce été plus facile ? N'aurait il pas dû se suicider pour mourir ensemble et ne pas souffrir ?
Il est certain qu'en sortant de la salle, le public ne pourra s’empêcher de parler de la pièce, chercher le vrai du faux, le philosophique, du concret.
7/10
On passe un bon moment.
L'idée est originale, connue (plus au cinéma) mais rarement exploitée au théâtre. Le spectateur se perd quelque fois mais ce n'est jamais pour très longtemps, et toujours pour mieux se retrouver.
La pièce aurait pu être encore plus approfondie et le troisième acte plus précis et concis, pour amener un plus grand effet de chute mais le dynamisme des comédiens empêche de s'ennuyer.
L'histoire est plus ou moins prévisible mais ce n'est pas gênant, puisqu'il est très agréable de voir ces acteurs coincés dans la pièce (sous tous les sens du terme).
La mise en abîme est superbe. Cela va très bien à Berléand.
L'idée est originale, connue (plus au cinéma) mais rarement exploitée au théâtre. Le spectateur se perd quelque fois mais ce n'est jamais pour très longtemps, et toujours pour mieux se retrouver.
La pièce aurait pu être encore plus approfondie et le troisième acte plus précis et concis, pour amener un plus grand effet de chute mais le dynamisme des comédiens empêche de s'ennuyer.
L'histoire est plus ou moins prévisible mais ce n'est pas gênant, puisqu'il est très agréable de voir ces acteurs coincés dans la pièce (sous tous les sens du terme).
La mise en abîme est superbe. Cela va très bien à Berléand.
8/10
Une actrice bourrée de talents.
Talents avec un S. Antonia est formidable, sa gestuelle, ses accents, sa diction, sa manière de prendre l'espace ou de se dévoiler au public.
C'est un petit moment privé, entre elle et nous, sur des sujets qui en feraient rougir plus d'un. Mais l’intimité et la proximité avec le public, sans pour autant le vanner ou le faire participer est parfaite. On ne peut qu'admirer son aisance sur scène, et sa facilité à naviguer à travers les univers ou les personnages. D'autant que la mise en scène rend le tout très fluide.
Le texte est finement écrit et les blagues très variées, parfois vulgaires sans être grossières. Mais ce n'est pas si drôle ce sont surtout des situations, des personnages hauts en couleurs qui nous fascinent, émerveillent, touchent et même parfois, nous font rire.
Cette humoriste est une artiste, et proche de son public.
Talents avec un S. Antonia est formidable, sa gestuelle, ses accents, sa diction, sa manière de prendre l'espace ou de se dévoiler au public.
C'est un petit moment privé, entre elle et nous, sur des sujets qui en feraient rougir plus d'un. Mais l’intimité et la proximité avec le public, sans pour autant le vanner ou le faire participer est parfaite. On ne peut qu'admirer son aisance sur scène, et sa facilité à naviguer à travers les univers ou les personnages. D'autant que la mise en scène rend le tout très fluide.
Le texte est finement écrit et les blagues très variées, parfois vulgaires sans être grossières. Mais ce n'est pas si drôle ce sont surtout des situations, des personnages hauts en couleurs qui nous fascinent, émerveillent, touchent et même parfois, nous font rire.
Cette humoriste est une artiste, et proche de son public.
8/10
Après l'excellent Le soir, des lions, et le superbe La fin du monde est pour dimanche, François Morel revient sur la scène du théâtre du Rond-Point. Cet artiste complet, ancien prolo dans le programme court Les Deschiens vient ici chanter la vie comme personne.
Il offre une soirée formidable, avec des textes ciselés, qui restent dans la tête. Il parcourt tous les thèmes qui lui sont chers, l'enfance, la mort, la religion, la chanson. Tout ce qui fait la vie.
Une belle soirée, emplie de mélancolie, de joie, et de petits riens, pour tour à tour rire, pleurer et s"émouvoir. Morel sait y faire et c'est tant mieux !
Il offre une soirée formidable, avec des textes ciselés, qui restent dans la tête. Il parcourt tous les thèmes qui lui sont chers, l'enfance, la mort, la religion, la chanson. Tout ce qui fait la vie.
Une belle soirée, emplie de mélancolie, de joie, et de petits riens, pour tour à tour rire, pleurer et s"émouvoir. Morel sait y faire et c'est tant mieux !