Ses critiques
51 critiques
8/10
On adore ce titre qui en ferait frémir plus d'un au confessionnal.
On est très attendris par ce petit garçon un peu perdu dans ce monde trop grand pour lui, qui réfléchit peut-être un peu trop fort, trop haut pour son âge, et devient cet adulte alchimiste d'une folie joyeuse toute philosophique. Le texte lyrique et puissant, écrit en hommage à Charlie Hebdo, nous en fait voir de toutes les couleurs. Une palette impressionniste pour un voyage en Absurdie moderne, frémissant d'audace et d'intelligence.
Un sujet terriblement actuel, la même question inlassablement posée depuis la nuit des temps...
On est très attendris par ce petit garçon un peu perdu dans ce monde trop grand pour lui, qui réfléchit peut-être un peu trop fort, trop haut pour son âge, et devient cet adulte alchimiste d'une folie joyeuse toute philosophique. Le texte lyrique et puissant, écrit en hommage à Charlie Hebdo, nous en fait voir de toutes les couleurs. Une palette impressionniste pour un voyage en Absurdie moderne, frémissant d'audace et d'intelligence.
Un sujet terriblement actuel, la même question inlassablement posée depuis la nuit des temps...
7,5/10
Voyage parmi vous est un pur moment de communion avec la jeunesse créative d'aujourd'hui, sur un très joli texte melanchronique.
La jeunesse d'aujourd'hui se lâche dans un beau nuage festif coloré. Elle se fait rappeuse, comédienne, humoriste, danseuse (décomplexée), écrivaine, mélancolique, poétique, politique...
Le duo créatif généreux du soir reste dynamique et souriant à travers les larmes, les rires complices et les CDD. L'espoir chevillé au corps et au cœur.
La jeunesse d'aujourd'hui se lâche dans un beau nuage festif coloré. Elle se fait rappeuse, comédienne, humoriste, danseuse (décomplexée), écrivaine, mélancolique, poétique, politique...
Le duo créatif généreux du soir reste dynamique et souriant à travers les larmes, les rires complices et les CDD. L'espoir chevillé au corps et au cœur.
9/10
Le propos ardu est traité avec une lumineuse légèreté. Un nuage souriant et créatif, gorgé d'émotions mélancoliques, drôles et heureuses. Une combinaison théâtre-musique de haut vol.
Le petit garçon est triste ? Le violon fait la tronche, et nous emporte dans un tourbillon déchiré de notes descendantes. Le petit garçon de neuf ans repart vaillamment sur la route du bonheur ? Alors le violon, le violoncelle et l'accordéon s'accordent sur la mélodie du bonheur, cadencée par le tempo du palpitant de cet enfant résiliant. Parfois, le violon-doudou semble presque mener sa propre vie.
On adore ce joyeux melting-pot de musiques tziganes, yiddish, espagnoles, russes...Pari réussi !
Les chansons chaleureuses et le contenu de la pièce nous resteront en tête comme un hymne à la joie de vivre, à la famille, même celle qui vend son dernier-né pour payer son loyer.
Le petit garçon est triste ? Le violon fait la tronche, et nous emporte dans un tourbillon déchiré de notes descendantes. Le petit garçon de neuf ans repart vaillamment sur la route du bonheur ? Alors le violon, le violoncelle et l'accordéon s'accordent sur la mélodie du bonheur, cadencée par le tempo du palpitant de cet enfant résiliant. Parfois, le violon-doudou semble presque mener sa propre vie.
On adore ce joyeux melting-pot de musiques tziganes, yiddish, espagnoles, russes...Pari réussi !
Les chansons chaleureuses et le contenu de la pièce nous resteront en tête comme un hymne à la joie de vivre, à la famille, même celle qui vend son dernier-né pour payer son loyer.
8/10
"Le monde est un théâtre" affirmait Shakespeare. "Le monde s'appelle Titanic, nous sommes tous ses passagers" corrige en 2002 Boytchev.
L'écriture puissante du très grand dramaturge Bulgare fait la fête au théâtre de l'absurde, des mots. On vibre sur la corde de la mélancolie du désespoir, joyeusement créatrice, dans cette attente absurde toute beckettienne, matinée d'un burlesque philosophique créatif. On rit souvent puisqu'on sait que tout n'est que théâtre, fantastique et absurde. Provocateur.
La mise en scène esthétique et précieuse, est formidablement rehaussée d'un travail moderne sur les lumières et la musique.
L'écriture puissante du très grand dramaturge Bulgare fait la fête au théâtre de l'absurde, des mots. On vibre sur la corde de la mélancolie du désespoir, joyeusement créatrice, dans cette attente absurde toute beckettienne, matinée d'un burlesque philosophique créatif. On rit souvent puisqu'on sait que tout n'est que théâtre, fantastique et absurde. Provocateur.
La mise en scène esthétique et précieuse, est formidablement rehaussée d'un travail moderne sur les lumières et la musique.
9/10
Le public parisien de la représentation hier soir était survolté. Le temps est passé à une vitesse incroyable. L'énergie des trois auteurs/comédiennes est follement communicative. Un mouvement rigolo vers la positive attitude et la déculpabilisation, qui prend enfin avec intelligence et simplicité la quête du bonheur par les cornes ! Avec une belle touche de féminité et une "slow psychologie". J'ai kiffé :-)
En revanche, les spectateurs parlent difficilement à leurs voisins. Un certain "snobisme" qui m'énerve toujours dans les théâtres parisiens où l'on vient pourtant communier dans un moment de théâtre/ musique/ humour...
Une fermeture d'esprit ou une timidité ? J'ai l'impression qu'à l'ère des smartphones et d'internet les gens ne se parlent plus. "Les gens", vaste concept !
Gare à vous si nous nous retrouvons voisins prochainement ;-) Haha
En revanche, les spectateurs parlent difficilement à leurs voisins. Un certain "snobisme" qui m'énerve toujours dans les théâtres parisiens où l'on vient pourtant communier dans un moment de théâtre/ musique/ humour...
Une fermeture d'esprit ou une timidité ? J'ai l'impression qu'à l'ère des smartphones et d'internet les gens ne se parlent plus. "Les gens", vaste concept !
Gare à vous si nous nous retrouvons voisins prochainement ;-) Haha