Autant l'avouer, j'y allais déjà en traînant des pieds. J'avais revu il y a quelques années la vidéo de la pièce jouée par Maillan, et j'avais déjà été déçue. J'avais gardé de cette pièce un souvenir enchanté, mais les années ne l'avaient pas épargnée.

On espère toujours un miracle, on se dit que peut-être le texte est dépoussiéré, que les longueurs sont coupées... mais non. On s'ennuie ferme et on en sort triste, comme si on vous avait volé un joli souvenir.

Et encore la présence des comédiens et la joie d'être au théâtre compensent un peu le côté déprimant de la soirée. Mais une captation ? Bon courage...

Je n'ai qu'un mot à dire : bouh...

Rien à sauver dans cette pièce, mais que fait Daniel Russo dans cette galère ???

C'est tout le problème des adaptations... On y va parce qu'on a adoré Signoret et Gabin et on ne peut s'empêcher de comparer.

Ce premier écueil dépassé, on se laisse séduire par Myriam Boyer, un peu moins par Jean Benguigui.
Mais l'ensemble manque de rythme, on n'arrive pas à rentrer dans l'histoire. Le début est très lent et même si Myriam Boyer arrive à nous attraper en de rares moments d'émotion, on n'arrive pas à sortir de la léthargie que dégage l'ensemble.

On aimerait sortir heureux du théâtre, ce n'est pas le cas. On n'est pas malheureux non plus, c'est juste une pièce de plus qui ne laissera aucun souvenir. La faute à la mise en scène sans doute, qui se concentre peut-être trop sur les effets (c'est assez beau) et pas assez sur le texte et les comédiens (on n'arrive pas à avoir de l'empathie pour les personnages).

Déçu une fois de plus par la programmation de l'Atelier. C'est dommage...

J'aime beaucoup Daniel Russo mais maintenant il faudrait qu'il soit un peu plus exigeant dans le choix de ses pièces... Parce que la pièce, comme souvent, tient (dans un mauvais équilibre) sur ses seules épaules. Et c'est insuffisant.

Soirée très moyenne, pièce oubliée dès la sortie du théâtre.

Non... décidément... non... Stéphane Plaza n'est pas un acteur...

Il faut dire que la pièce, honnête mais sans plus, ne nous aide pas beaucoup. Mais j'avais déjà trouvé Plaza très faible dans A gauche (mais je m'étais dit que passer après Pierre Richard, c'était pas simple et que je devais manquer d'objectivité), mais là il continue de s'enfoncer.

Ce qui me désole le plus, c'est la critique d’Élodie... qui dit en gros que L'Envers du décor est tellement mauvais que finalement le Fusible n'est pas si mal.
C'est donc à ça que nous en sommes réduits ? Faute de grives mangeons des merles (ou des merdes ?)