Alors comment dire ? Rien...

Invités nous y sommes allés (car nous n'achetons plus de billets pour les comédies d'Isabelle Mergault, très décevantes), et de fait déçus nous sommes sortis.
Mais que se passe-t-il au Théâtre des Nouveautés qui nous avait quand même habitué à des choix plus judicieux ? On peut aimer (ou pas) une pièce mais cette production dépasse l'entendement.

Et comment Gérard Jugnot peut-il faire une mise en scène aussi paresseuse ?
Entièrement d'accord avec la critique de la rédaction.

Sébastien Thiéry serait-il arrivé au bout de son univers ? Cet humour absurde qui fonctionnait si bien dans Momo tombait déjà complètement à plat dans Deux hommes tout nus.

Avec Ramsès II on se retrouve, après un point de départ intrigant, à ronronner pendant toute la durée de la pièce, avec des dialogues d'une grande platitude et une histoire qui n'avance pas, sans doute parce qu'elle tient dans sa résolution. Mais il faut tenir sans s'ennuyer jusque là, et c'est bien long...

Une pièce qu'aucun bouche à oreille ne viendrait sauver si elle ne bénéficiait pas d'une telle affiche dans un théâtre comme les Bouffes.

Tiède...

On sort une fois de plus du théâtre en étant déçu. Ce n'était pas une mauvaise soirée, loin de là. Les comédiens arrivent à faire vivre des personnages sans relief dans une histoire qui ne raconte rien.

Bon... c'est propre. Est-ce suffisant ? Non. Est-ce trop fréquent ? Oui.

Je vais éviter les grandes salles, le mainstream est en train de ronger le théâtre.

Quelle déception !

Je suis fan des textes de Veber, que je trouve toujours très affûtés mais là... On a l'impression qu'il a ressorti un vieux texte qui dormait dans un tiroir pour continuer à occuper le Théâtre de Variétés.

C'est dommage, l'idée de voir Stéphane Freiss dans une comédie était assez réjouissante. Mais c'est raté.

Un très beau texte, bien sûr. Jean Piat et Mylène Demongeot sont parfaits, bien sûr. Mais on n'a pas acheté un livre audio, on a acheté des places de théâtre. Une vraie mise en scène aurait été la bienvenue.

J'ai le souvenir de 84, Charing Cross Road, une pièce épistolaire également, avec S. Hazanavicius et L. Drucker, qui avait réussi à rendre vivante et réelle cette forme théâtrale.

On ne peut pas dire qu'on passe une mauvaise soirée, mais est-ce vraiment du théâtre ?