Ses critiques
14 critiques
6/10
Pour faire court je dirais que c'est un peu facile mais assez marrant. En tant que parisien j'aime bien être confronté aux clichés sur ma ville et ses habitants.
Guillaume Giraud est très à l'aise et rodé, il fait preuve d'un sens de l'improvisation plutôt tranchant et on ne s'ennuie pas. Le vrai plus du spectacle est selon moi la communion avec le public où selon la présence de telle ou telle nationalité, les gags chargés de clichés nationaux fusent mais ça fait toujours rire. Deux personnes vont être invitées sur scène (on aime ou on n'aime pas) mais rassurez-vous : ce sont a priori des non parisiens !
Un spectacle court et divertissant, parfait avant un petit resto dans le quartier pour confirmer ou infirmer ces clichés.
Guillaume Giraud est très à l'aise et rodé, il fait preuve d'un sens de l'improvisation plutôt tranchant et on ne s'ennuie pas. Le vrai plus du spectacle est selon moi la communion avec le public où selon la présence de telle ou telle nationalité, les gags chargés de clichés nationaux fusent mais ça fait toujours rire. Deux personnes vont être invitées sur scène (on aime ou on n'aime pas) mais rassurez-vous : ce sont a priori des non parisiens !
Un spectacle court et divertissant, parfait avant un petit resto dans le quartier pour confirmer ou infirmer ces clichés.
8/10
La comédie musicale on aime ou pas, mais force est de constater que cela prend sa meilleure dimension sur une scène, en étant dans le public bien sûr.
La nouvelle merveille du prodige Michalik est efficace à souhait, on a envie d’applaudir à chaque final de tableau : c'est une machine de guerre du divertissement. Et pourquoi s'en priver ? On est un peu serrés au Théâtre de Paris mais personne ne semble bouder son plaisir. Par ailleurs, il y a un petit côté irrespectueux et suranné de faire du Mel Brooks provocant en 2021, les caricatures de la communauté gay et des allemands (et des suédoises) sont hénaurmes...pas sûr que ça plaise à tous. En tout cas je n'ai pas boudé mon plaisir non plus.
Rien que pour l'enchaînement des décors cher à ce metteur en scène et la qualité de la musique live, la soirée sera réussie.
La nouvelle merveille du prodige Michalik est efficace à souhait, on a envie d’applaudir à chaque final de tableau : c'est une machine de guerre du divertissement. Et pourquoi s'en priver ? On est un peu serrés au Théâtre de Paris mais personne ne semble bouder son plaisir. Par ailleurs, il y a un petit côté irrespectueux et suranné de faire du Mel Brooks provocant en 2021, les caricatures de la communauté gay et des allemands (et des suédoises) sont hénaurmes...pas sûr que ça plaise à tous. En tout cas je n'ai pas boudé mon plaisir non plus.
Rien que pour l'enchaînement des décors cher à ce metteur en scène et la qualité de la musique live, la soirée sera réussie.
6/10
La pièce est très bien menée, vivante, décors et costumes comme le dimanche soir à la télé, les acteurs truculents, la demoiselle sexy très sexy et tout finit bien.
On est dans le Boulevard de qualité, donc avec ses défauts aussi.
C'est un peu vieillissant tout de même en 2019, l'humour ne vole pas très haut mais c'est bien exécuté.
Pas de révolution en vue mais après tout ce n'est pas toujours ce qu'on cherche.
On est dans le Boulevard de qualité, donc avec ses défauts aussi.
C'est un peu vieillissant tout de même en 2019, l'humour ne vole pas très haut mais c'est bien exécuté.
Pas de révolution en vue mais après tout ce n'est pas toujours ce qu'on cherche.
7,5/10
Avertissement : je suis un fan d'Edouard Baer de la première heure, je l'écoutais sur Nova quand il animait la Grosse Boule avec Ariel Wizmann, puis sur Canal+ dans la mensuelle "A la rencontre...", dans le Centre de Visionnage toujours sur Canal+, la Bostella au cinéma (j'aimais moins), puis ses Grand Mezze sur scène avec François Rollin, son animation de Cannes/des Césars, puis Luigi Prozotti, etc. En résumé, je suis un inconditionnel de ce grand névrosé.
Ausssi, il existe une frustration qu'on a tous vécue, celle de la révélation d'un talent au grand jour que nous, on connaissait depuis longtemps. Oui madame d'un certain âge au premier rang, je parle de vous. On la traiterait de Footix dans le monde du football : vous vous intéressez à cette équipe maintenant qu'elle gagne, mais moi je la suis depuis la Division 3 quand on regardait des 0-0 dans le froid contre Avranches.
Pour revenir à la pièce, EB a désormais un statut : 51 euros la place en balcon et références à tous les grands de la littérature qui l'ont fait rêver. L'aboutissement d'un comédien. Il reste EB avec son humour décalo-improvisé, sa gouaille, sa façon de mêler le réel et la fiction, ses saillies verbales. Mais désormais il calme le jeu, cite du Malraux, du Bukowski, du Bernhard, du Camus.
Tous les enchaînements sont faits avec habileté et ne font pas trop "arrangés". Mais voilà, Edouard est à présent un artiste, un vrai comédien et il le prouve. On aura envie de la comparer à Luchini mais c'est moins grandiloquent et donc plus juste.
Le Centre de Visionnage avec Maître Morrissart me manque, mais on ne peut pas éternellement jouer dans le même registre - sauf De Funès - et rester excellent.
Je t'aime toujours Edouard.
Ausssi, il existe une frustration qu'on a tous vécue, celle de la révélation d'un talent au grand jour que nous, on connaissait depuis longtemps. Oui madame d'un certain âge au premier rang, je parle de vous. On la traiterait de Footix dans le monde du football : vous vous intéressez à cette équipe maintenant qu'elle gagne, mais moi je la suis depuis la Division 3 quand on regardait des 0-0 dans le froid contre Avranches.
Pour revenir à la pièce, EB a désormais un statut : 51 euros la place en balcon et références à tous les grands de la littérature qui l'ont fait rêver. L'aboutissement d'un comédien. Il reste EB avec son humour décalo-improvisé, sa gouaille, sa façon de mêler le réel et la fiction, ses saillies verbales. Mais désormais il calme le jeu, cite du Malraux, du Bukowski, du Bernhard, du Camus.
Tous les enchaînements sont faits avec habileté et ne font pas trop "arrangés". Mais voilà, Edouard est à présent un artiste, un vrai comédien et il le prouve. On aura envie de la comparer à Luchini mais c'est moins grandiloquent et donc plus juste.
Le Centre de Visionnage avec Maître Morrissart me manque, mais on ne peut pas éternellement jouer dans le même registre - sauf De Funès - et rester excellent.
Je t'aime toujours Edouard.
8/10
Merci au site AuBalcon pour la suggestion. J'étais sorti tellement déçu de ma dernière soirée théâtre qu'il fallait que je me rattrape.
Si le thème n'est pas joyeux, la pièce trouve un angle original pour parler de l'occupation allemande à Paris et du sort de la communauté juive. Le huis clos s'ouvre intelligemment vers l'extérieur via des références historiques (mention de la Rafle du Veld'hiv notamment) et également grâce la mise en scène. L'alternance salon/cave/extérieur fonctionne très bien. La trouvaille scénaristique du besoin d'enfanter pour le couple stérile insuffle une dynamique cocasse et un léger décalage vers le vaudeville inattendu.
Le final est également très réussi, l'évolution psychologique des personnages subtile et compréhensible. Un bémol sur le lieu : les places du fond (orchestre, de face) du théâtre Rive Gauche nous éloignent un peu trop des émotions pourtant palpables du devant de la scène. Au final une pièce effectivement très réussie.
Si le thème n'est pas joyeux, la pièce trouve un angle original pour parler de l'occupation allemande à Paris et du sort de la communauté juive. Le huis clos s'ouvre intelligemment vers l'extérieur via des références historiques (mention de la Rafle du Veld'hiv notamment) et également grâce la mise en scène. L'alternance salon/cave/extérieur fonctionne très bien. La trouvaille scénaristique du besoin d'enfanter pour le couple stérile insuffle une dynamique cocasse et un léger décalage vers le vaudeville inattendu.
Le final est également très réussi, l'évolution psychologique des personnages subtile et compréhensible. Un bémol sur le lieu : les places du fond (orchestre, de face) du théâtre Rive Gauche nous éloignent un peu trop des émotions pourtant palpables du devant de la scène. Au final une pièce effectivement très réussie.