Son balcon
SAISON 2022-2023
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
229reçus
Amateur de théâtre
Son classement : 394 / 5857
Avant lui

Lomig Enfroy
3 critiques
Après lui

Martine Lafore
3 critiques
Niveau
2 / 20
2 / 20
3
critiques
filatures
4
0
Espions
Derniers curieux qui ont visité son profil
Actualités de ses filatures
Poétique, Attrayant, Éloquent.
Olivier Dutaillis pour notre plus grand plaisir, imagine une relation amicale entre Albert Einstein et Charlie Chaplin, deux génies profondément humains, ayant marqués individuellement l’histoire scientifique et cinématographique du siècle dernier.
Il a imaginé trois rencontres entre Albert Einstein et Charlie Chaplin de1938 à 1952. L'avant et l’après guerre.
Nous pénétrons dans le bureau d’Albert Einstein dont les murs sont tapissés de formules physiques, nous ne sommes point surpris de la visite de Charlie Chaplin tant cette fiction aurait pu être réalité.
Tous deux partagent les mêmes convictions politiques, l’amour des jolies femmes, la passion pour le jazz et beaucoup d’humour.
Albert « Ce que j'admire le plus dans votre art, c'est son universalité. Vous ne dites pas un mot, et pourtant, le monde entier vous comprend. »
Charlie « C'est vrai, mais votre gloire est plus grande encore : le monde entier vous admire alors que personne ne vous comprend"
Albert la tête dans les étoiles et Charlie des étoiles dans la tête converseront sur les tragiques évènements de ce début de siècle :
La montée du nazisme en Allemagne, le départ d'Albert pour l'Amérique.
La bombe d’Hiroshima, les remords et les questionnements d’Albert.
La critique d'Hitler à travers le futur film de Charlie ,"Le dictateur".
Le Maccarthysme et la chasse aux sorcières, le départ de Charlie pour la Suisse.
L’humour et les divergences ne manquerons point.
Charlie arrivera-t-il à convaincre Albert du bienfait de son film pour ridiculiser Hitler ?
Ce face à face est dynamisé par l’intervention de la pétulante gouvernante d’Albert qui chouchoute et protège son ‘maître’ et admire Charlie.
La mise en scènes de Christophe Lidon est vivante et magnifiquement orchestrée. Les personnalités sans pareil de ces deux personnages hors du commun transpercent le quatrième mur et nous émeuvent.
Le décor de Catherine Bluwal est époustouflant, esthétique et d’une grande poésie. Le bureau d’Albert s’ouvre sur l’univers couvert d’étoiles et de planètes, c’est magnifique.
Les comédiens nous entrainent avec grand brio dans cette passionnante fiction, Elisa Benizio, gouvernante protectrice, débordante de vitalité au petit accent pittoresque, Jean-Pierre Loris séduisant et élégant Charlie Chaplin qui à travers le rire et la gaité lance des vérités foudroyantes, Daniel Russo authentique Albert ébouriffé, observant avec passion les particules de poussière dans les faisceaux lumineux des caméras et qui se demande parfois ‘comment Dieu a créé le monde?'
Tous trois nous enchantent par la justesse de leur jeu et leur talent.
Agréable soirée théâtrale
Olivier Dutaillis pour notre plus grand plaisir, imagine une relation amicale entre Albert Einstein et Charlie Chaplin, deux génies profondément humains, ayant marqués individuellement l’histoire scientifique et cinématographique du siècle dernier.
Il a imaginé trois rencontres entre Albert Einstein et Charlie Chaplin de1938 à 1952. L'avant et l’après guerre.
Nous pénétrons dans le bureau d’Albert Einstein dont les murs sont tapissés de formules physiques, nous ne sommes point surpris de la visite de Charlie Chaplin tant cette fiction aurait pu être réalité.
Tous deux partagent les mêmes convictions politiques, l’amour des jolies femmes, la passion pour le jazz et beaucoup d’humour.
Albert « Ce que j'admire le plus dans votre art, c'est son universalité. Vous ne dites pas un mot, et pourtant, le monde entier vous comprend. »
Charlie « C'est vrai, mais votre gloire est plus grande encore : le monde entier vous admire alors que personne ne vous comprend"
Albert la tête dans les étoiles et Charlie des étoiles dans la tête converseront sur les tragiques évènements de ce début de siècle :
La montée du nazisme en Allemagne, le départ d'Albert pour l'Amérique.
La bombe d’Hiroshima, les remords et les questionnements d’Albert.
La critique d'Hitler à travers le futur film de Charlie ,"Le dictateur".
Le Maccarthysme et la chasse aux sorcières, le départ de Charlie pour la Suisse.
L’humour et les divergences ne manquerons point.
Charlie arrivera-t-il à convaincre Albert du bienfait de son film pour ridiculiser Hitler ?
Ce face à face est dynamisé par l’intervention de la pétulante gouvernante d’Albert qui chouchoute et protège son ‘maître’ et admire Charlie.
La mise en scènes de Christophe Lidon est vivante et magnifiquement orchestrée. Les personnalités sans pareil de ces deux personnages hors du commun transpercent le quatrième mur et nous émeuvent.
Le décor de Catherine Bluwal est époustouflant, esthétique et d’une grande poésie. Le bureau d’Albert s’ouvre sur l’univers couvert d’étoiles et de planètes, c’est magnifique.
Les comédiens nous entrainent avec grand brio dans cette passionnante fiction, Elisa Benizio, gouvernante protectrice, débordante de vitalité au petit accent pittoresque, Jean-Pierre Loris séduisant et élégant Charlie Chaplin qui à travers le rire et la gaité lance des vérités foudroyantes, Daniel Russo authentique Albert ébouriffé, observant avec passion les particules de poussière dans les faisceaux lumineux des caméras et qui se demande parfois ‘comment Dieu a créé le monde?'
Tous trois nous enchantent par la justesse de leur jeu et leur talent.
Agréable soirée théâtrale
Sex Therapy !
Après 25 ans de mariage, Corinne et Didier ont bien besoin de rallumer le feu ....Comme on les comprend.
Les voilà donc pour le week end au HOT'L, établissement réputé, velours rouge, sex toys et miroir au plafond......Comme on les comprend.
C'est madame - bien entendu - qui a manigancé tout ça, histoire de ranimer popaul .....Comme on la comprend.
Armée d'un déshabillé en soie et d'un manuel de jeux coquins, elle tente d'émoustiller son cher et tendre à coups de pétrissages et de fantasmes.
Pas gagné, son mari étant plutôt branché télécommande, btp et chaussons.
Autant dire qu'un abîme les sépare !
De ce sujet universel, pour ne pas dire bateau, Michele Riml a tiré le meilleur.
Décidément, de New York à Tokyo, tout est partout pareil .....
La mise en scène d'Eric Laugérias est formidable. Dynamique, elle évite les longueurs et les temps morts que ce genre de situation peut engendrer.
Les comédiens sont parfaitement justes, ça sent le vécu et c'est tant mieux.
Il faut dire que Frédéric Bouraly connait bien le sujet, lui qui campe un inoubliable José dans "Scènes de ménage". Il nous offre là une sacrée palette d'émotions et visiblement se régale dans ce rôle de mec qui voudrait qu'on lui foute la paix.
Mais c'est sans compter sur Christelle Reboul, sa douce moitié, déterminée et prête à tout .....enfin presque.
Là aussi la comédienne nous convainc par son jeu et ses intentions.
Tous les deux se chamaillent et se cajolent dans le très beau décor de ce huis clos savoureux.
Les spectateurs se délectent, rigolent commentent même parfois les déboires des deux tourtereaux.....Comme on les comprend !
Après 25 ans de mariage, Corinne et Didier ont bien besoin de rallumer le feu ....Comme on les comprend.
Les voilà donc pour le week end au HOT'L, établissement réputé, velours rouge, sex toys et miroir au plafond......Comme on les comprend.
C'est madame - bien entendu - qui a manigancé tout ça, histoire de ranimer popaul .....Comme on la comprend.
Armée d'un déshabillé en soie et d'un manuel de jeux coquins, elle tente d'émoustiller son cher et tendre à coups de pétrissages et de fantasmes.
Pas gagné, son mari étant plutôt branché télécommande, btp et chaussons.
Autant dire qu'un abîme les sépare !
De ce sujet universel, pour ne pas dire bateau, Michele Riml a tiré le meilleur.
Décidément, de New York à Tokyo, tout est partout pareil .....
La mise en scène d'Eric Laugérias est formidable. Dynamique, elle évite les longueurs et les temps morts que ce genre de situation peut engendrer.
Les comédiens sont parfaitement justes, ça sent le vécu et c'est tant mieux.
Il faut dire que Frédéric Bouraly connait bien le sujet, lui qui campe un inoubliable José dans "Scènes de ménage". Il nous offre là une sacrée palette d'émotions et visiblement se régale dans ce rôle de mec qui voudrait qu'on lui foute la paix.
Mais c'est sans compter sur Christelle Reboul, sa douce moitié, déterminée et prête à tout .....enfin presque.
Là aussi la comédienne nous convainc par son jeu et ses intentions.
Tous les deux se chamaillent et se cajolent dans le très beau décor de ce huis clos savoureux.
Les spectateurs se délectent, rigolent commentent même parfois les déboires des deux tourtereaux.....Comme on les comprend !
Cry Baby !
La réussite d'un spectacle est une alchimie particulière.
Quelque chose d'essentiel qui se joue sur la scène.
Et qui nous touche droit au coeur.
Joseph et Mila resteront longtemps dans nos mémoires.
Ainsi que leur histoire, que nous ne dévoilerons pas.
Leurs dialogues sont très justes, l'écriture d'Alain Teulié fait mouche à chaque fois.
La mise en scène est intelligente, soulignant le propos tout en finesse.
Philippe Lelièvre et Alysson Paradis ont cette sincérité des grands comédiens et nous embarquent dès les premières minutes.
On bascule sans cesse du rire à l'émotion, avec une grande délicatesse.
Il serait infiniment dommage de se priver de ce très joli moment de théâtre !
La réussite d'un spectacle est une alchimie particulière.
Quelque chose d'essentiel qui se joue sur la scène.
Et qui nous touche droit au coeur.
Joseph et Mila resteront longtemps dans nos mémoires.
Ainsi que leur histoire, que nous ne dévoilerons pas.
Leurs dialogues sont très justes, l'écriture d'Alain Teulié fait mouche à chaque fois.
La mise en scène est intelligente, soulignant le propos tout en finesse.
Philippe Lelièvre et Alysson Paradis ont cette sincérité des grands comédiens et nous embarquent dès les premières minutes.
On bascule sans cesse du rire à l'émotion, avec une grande délicatesse.
Il serait infiniment dommage de se priver de ce très joli moment de théâtre !
L'allure de Chanel !
S'il y a bien un personnage controversé, fascinant et complexe, c'est bien la grande "Coco".
Sortie de la misère, puis accédant aux plus hautes sphères, femme libre protégée par Churchill, maîtresse d'un officier allemand, transgressive, subversive .....
Comment ne pas être fasciné par une telle personnalité ?
Thierry Lassalle a choisi un épisode particulier de sa vie, celui de son exil au bord du lac Léman.
Pour tromper son ennui, elle se raconte à son ami Paul Morand, collabo notoire lui aussi exilé.
De ces entretiens naîtra "L'allure de Chanel", qui nous restitue dans la langue étincelante de l'écrivain l'insaisissable Coco.
Dans un décor très chic aux allures de Beau Rivage, mis en scène avec beaucoup de finesse par Anne Bourgeois, deux comédiens formidables nous offrent une joute verbale passionnante.
Catherine Silhol incarne Mademoiselle avec beaucoup de panache et de désinvolture. Toute la classe de la grande dame de la mode resurgit sous nos yeux.
Christophe Barbier est un Paul Morand parfaitement juste, mélange d'intelligence et de bassesse.
Paul Morand qui, à l'instar de Céline, est à la fois un grand écrivain et un collabo antisémite détestable.
Le comédien, avec beaucoup de talent, nous donne à voir les deux facettes de la personnalité de l'académicien.
Seul Emmanuel Lemire ne nous a pas convaincu dans son rôle de l'officier allemand. Ni par son jeu, ni surtout par son faux accent.
Endosser le costume d'un nazi est un pari bien difficile que peu sont capables de relever.
Une des très bonnes pièces de ce début d'année, au succès bien mérité.
S'il y a bien un personnage controversé, fascinant et complexe, c'est bien la grande "Coco".
Sortie de la misère, puis accédant aux plus hautes sphères, femme libre protégée par Churchill, maîtresse d'un officier allemand, transgressive, subversive .....
Comment ne pas être fasciné par une telle personnalité ?
Thierry Lassalle a choisi un épisode particulier de sa vie, celui de son exil au bord du lac Léman.
Pour tromper son ennui, elle se raconte à son ami Paul Morand, collabo notoire lui aussi exilé.
De ces entretiens naîtra "L'allure de Chanel", qui nous restitue dans la langue étincelante de l'écrivain l'insaisissable Coco.
Dans un décor très chic aux allures de Beau Rivage, mis en scène avec beaucoup de finesse par Anne Bourgeois, deux comédiens formidables nous offrent une joute verbale passionnante.
Catherine Silhol incarne Mademoiselle avec beaucoup de panache et de désinvolture. Toute la classe de la grande dame de la mode resurgit sous nos yeux.
Christophe Barbier est un Paul Morand parfaitement juste, mélange d'intelligence et de bassesse.
Paul Morand qui, à l'instar de Céline, est à la fois un grand écrivain et un collabo antisémite détestable.
Le comédien, avec beaucoup de talent, nous donne à voir les deux facettes de la personnalité de l'académicien.
Seul Emmanuel Lemire ne nous a pas convaincu dans son rôle de l'officier allemand. Ni par son jeu, ni surtout par son faux accent.
Endosser le costume d'un nazi est un pari bien difficile que peu sont capables de relever.
Une des très bonnes pièces de ce début d'année, au succès bien mérité.
Plein les yeux et les oreilles !
Ils peuvent être fiers de leurs cadets les merveilleux créateurs de cet opéra rock qui n'a pas pris une ride en 45 ans !
Intemporel, prémonitoire, chanté par toute la salle, de 7 à 90 ans ......
Quelques petits moments où la musique couvre les voix, et de petites, toutes petites faiblesses d'interprétation, mais qui ne suffisent pas à assombrir le bonheur que nous offre cette performance incroyable !
Thomas Jolly et son immense équipe ont fait un sublime boulot.
On en redemande !
Ils peuvent être fiers de leurs cadets les merveilleux créateurs de cet opéra rock qui n'a pas pris une ride en 45 ans !
Intemporel, prémonitoire, chanté par toute la salle, de 7 à 90 ans ......
Quelques petits moments où la musique couvre les voix, et de petites, toutes petites faiblesses d'interprétation, mais qui ne suffisent pas à assombrir le bonheur que nous offre cette performance incroyable !
Thomas Jolly et son immense équipe ont fait un sublime boulot.
On en redemande !