Ses critiques
46 critiques
6/10
Nous ne sommes pas loin de l'opéra dans cette fresque chantée sur la guerre 14-18.
George, un dandy anglais, d'abord blessé dans les tranchées, finira par y laisser sa vie. Le spectacle alterne les scènes avec ses parents et amis avant, pendant et après son décès et les scènes de guerre (Voïna). En tant qu'épopée guerrière, l'Iliade d'Homère est évoqué. La mise en scène regorge de perles avec ce gigantesque lustre qui monte ou descend, ses musiciens et acteurs suspendus au dessus du sol, ou ces ventilateurs qui projettent dans les airs des centaines de feuilles.
Visuellement certaines scène sont un régal, musicalement c'est plus inégal, quant au texte sur-titré en russe, anglais et grec ancien on s'y perd malheureusement très vite et c'est également beaucoup trop long.
Nous avons bien aimé.
George, un dandy anglais, d'abord blessé dans les tranchées, finira par y laisser sa vie. Le spectacle alterne les scènes avec ses parents et amis avant, pendant et après son décès et les scènes de guerre (Voïna). En tant qu'épopée guerrière, l'Iliade d'Homère est évoqué. La mise en scène regorge de perles avec ce gigantesque lustre qui monte ou descend, ses musiciens et acteurs suspendus au dessus du sol, ou ces ventilateurs qui projettent dans les airs des centaines de feuilles.
Visuellement certaines scène sont un régal, musicalement c'est plus inégal, quant au texte sur-titré en russe, anglais et grec ancien on s'y perd malheureusement très vite et c'est également beaucoup trop long.
Nous avons bien aimé.
8/10
Les cinq comédiennes de la compagnie 411 Pierres nous accueillent en peignoirs dans un institut de beauté, c'est dans ce lieu dépouillé qu'elles vont reprendre, ensemble ou séparément, des extraits de l'essai "King Kong théorie" de Virginie Despentes. Le récit autobiographique de l'écrivaine/réalisatrice polémiste et ses positions "néo-féministes" sont abordés au travers du viol vécu adolescente, de la prostitution choisi et de la pornographie.
Personnellement, je n'ai pas forcément pas adhéré à tous les choix de mise en scène, mais rapidement la force du récit prend le dessus, émeut et les éléments de réflexions proposés par l'auteure sont hautement stimulants. On y aborde, avec un regard nouveau, les relations hommes femmes, le sexe évidement mais également le plaisir féminin. C'est cru, très fleuri dans les paroles et dans les actes. Malgré les risques pris sur cette adaptation, les actrices s'en sortent très bien. C'était ma première rencontre avec le texte de Virginie Despentes, j'en suis sorti plus qu'intéressé.
Malgré quelques défauts, j'ai beaucoup aimé.
Personnellement, je n'ai pas forcément pas adhéré à tous les choix de mise en scène, mais rapidement la force du récit prend le dessus, émeut et les éléments de réflexions proposés par l'auteure sont hautement stimulants. On y aborde, avec un regard nouveau, les relations hommes femmes, le sexe évidement mais également le plaisir féminin. C'est cru, très fleuri dans les paroles et dans les actes. Malgré les risques pris sur cette adaptation, les actrices s'en sortent très bien. C'était ma première rencontre avec le texte de Virginie Despentes, j'en suis sorti plus qu'intéressé.
Malgré quelques défauts, j'ai beaucoup aimé.
8/10
Pour Noël, Mourad Merzouki associe les apprentis de l'Académie Fratellini dans une reprise d'un de ces anciens spectacles "Terrain vague". Accompagnés de danseurs hip-hop, les jeunes circassiens démontrent leur talent dans cet exercice multi-disciplinaire. Principalement basé sur la danse et l'acrobatie Wasteland raconte l’appropriation par ces acteurs d'un espace perdu, d'un terrain vague.
Beau, poétique et d'une grande maîtrise technique tant dans les disciplines du cirque que celles du hip-hop nous nous sommes régalés : un grand moment.
Beau, poétique et d'une grande maîtrise technique tant dans les disciplines du cirque que celles du hip-hop nous nous sommes régalés : un grand moment.
3/10
Nous n'avons pas été convaincus tant par la pièce de Luigi Pirandello, que par la mise en scène de Stéphane Braunschweig : quel ennui.
En fait nous n'avons pas compris grand chose à cette histoire de saltimbanques et de fantômes, nous aurions mieux fait de passer notre chemin.
En fait nous n'avons pas compris grand chose à cette histoire de saltimbanques et de fantômes, nous aurions mieux fait de passer notre chemin.
8/10
Trois gars, trois circassiens dont 1 tétraplégique qui à l'aide d'une minipelle et de plusieurs planches joue avec l'équilibre, à grande hauteur, de ses compères.
Ils sont très forts et le spectacle est très spectaculaire dans les prises de risques. Quel dommage toutefois de se laisser parfois aller à des facilités inutiles : comportement à la limite de la vulgarité du machiniste, annonce "humoristique" (de mauvais goût) sur les attentats, ...
Malgré cela nous avons beaucoup aimé.
Ils sont très forts et le spectacle est très spectaculaire dans les prises de risques. Quel dommage toutefois de se laisser parfois aller à des facilités inutiles : comportement à la limite de la vulgarité du machiniste, annonce "humoristique" (de mauvais goût) sur les attentats, ...
Malgré cela nous avons beaucoup aimé.