Ses critiques
46 critiques
7/10
Cette pièce sur la vie et l’œuvre de Germaine Tillion peut être qualifiée de théâtre documentaire.
En trois parties distinctes, la première, de mon point de vue la plus réussie, montre, dans les années 30, le témoignage de l'ethnologue sur son premier terrain d'étude dans l'Aurès, à l'est de l'Algérie.
La deuxième se passe pendant la deuxième guerre mondiale, brièvement sur la période résistante puis la déportation à Ravensbrück.
Enfin la troisième décrit le rôle de Germaine Tillion dans l'indépendance de l'Algérie très bien documenté avec une profusion d'images d'archives.
Au final on est conquis par le destin assez extraordinaire que s'est construit Germaine Tillion mais beaucoup moins par les longueurs et la mise en scène.
J'ai bien aimé.
En trois parties distinctes, la première, de mon point de vue la plus réussie, montre, dans les années 30, le témoignage de l'ethnologue sur son premier terrain d'étude dans l'Aurès, à l'est de l'Algérie.
La deuxième se passe pendant la deuxième guerre mondiale, brièvement sur la période résistante puis la déportation à Ravensbrück.
Enfin la troisième décrit le rôle de Germaine Tillion dans l'indépendance de l'Algérie très bien documenté avec une profusion d'images d'archives.
Au final on est conquis par le destin assez extraordinaire que s'est construit Germaine Tillion mais beaucoup moins par les longueurs et la mise en scène.
J'ai bien aimé.
8/10
En 1960, dans une petite ville d'Italie coincée dans les montagnes. Le préfet de la ville vient d'être nommé avec son secrétaire, ils ne connaissent encore aucun de leurs administrés.
Arrive Campese le directeur d'une troupe de théâtre ambulant. Entre le Préfet et l'artiste, la conversation (jubilatoire), vire à la joute et ils en ressortent fâchés. A la suite d'une erreur, Campese récupère la liste des visiteurs attendus à la préfecture dans la journée et prévient que ses comédiens pourraient bien se faire passer pour eux. Pris par le doute, le Préfet voit alors se succéder dans son bureau des personnages plus vrais que nature, qu’il soupçonne de se moquer de lui. Nous ne saurons pas si ces personnages sont réels ou des acteurs de la troupe, mais ils sont irrésistibles.
Mené à tambour battant par des acteurs talentueux et dans une très belle scénographie les spectateurs se régalent de ce double jeu.
J'ai beaucoup aimé.
Arrive Campese le directeur d'une troupe de théâtre ambulant. Entre le Préfet et l'artiste, la conversation (jubilatoire), vire à la joute et ils en ressortent fâchés. A la suite d'une erreur, Campese récupère la liste des visiteurs attendus à la préfecture dans la journée et prévient que ses comédiens pourraient bien se faire passer pour eux. Pris par le doute, le Préfet voit alors se succéder dans son bureau des personnages plus vrais que nature, qu’il soupçonne de se moquer de lui. Nous ne saurons pas si ces personnages sont réels ou des acteurs de la troupe, mais ils sont irrésistibles.
Mené à tambour battant par des acteurs talentueux et dans une très belle scénographie les spectateurs se régalent de ce double jeu.
J'ai beaucoup aimé.
9/10
De retour au festival d'Avignon cette année après un premier passage en 2013, la pièce devait se jouer à Paris juste après les attentats de Charlie Hebdo. Devant la tension, la Préfecture de Paris et l'équipe artistique ont décidé de ne faire que trois représentations, toutes sous haute surveillance.
Cette histoire, fictive mais d'après plusieurs témoignages réels, raconte le piège fomenté par un médecin yéménite envers sa femme néerlandaise également médecin qui se retrouve condamnée à la lapidation car elle ne veut plus avoir d'enfant et refuse que son mari prenne une deuxième épouse. Enfermée dans une cave lugubre, Aneke n'a que pour seules visites celle Nouria sa belle sœur. A elles deux, elles comprennent peu à peu la machination montée par Abudl, le mari. L'issue est fatale car rien ne peut arrêter la "machine judiciaire" yéménite ni même le mari dépassé par la situation.
Jamais nous n'avons eu et vu autant de larmes sur les visages à la fin d'une pièce de théâtre. Nous avons été bouleversés.
Cette histoire, fictive mais d'après plusieurs témoignages réels, raconte le piège fomenté par un médecin yéménite envers sa femme néerlandaise également médecin qui se retrouve condamnée à la lapidation car elle ne veut plus avoir d'enfant et refuse que son mari prenne une deuxième épouse. Enfermée dans une cave lugubre, Aneke n'a que pour seules visites celle Nouria sa belle sœur. A elles deux, elles comprennent peu à peu la machination montée par Abudl, le mari. L'issue est fatale car rien ne peut arrêter la "machine judiciaire" yéménite ni même le mari dépassé par la situation.
Jamais nous n'avons eu et vu autant de larmes sur les visages à la fin d'une pièce de théâtre. Nous avons été bouleversés.
9/10
Véritable moment de grâce et de simplicité poétique. Le Théâtre Dromesko, théâtre forain, nous invite dans sa drôle de cabane, dans un dispositif bi-frontal, à participer à des cérémonies de noces et d'enterrements les unes les plus improbables que les autres.
C'est musical, dansé, délicieusement absurde. La mise en scène est aidée par la présence parcimonieuse et précieuse d'animaux : chien et âne pour les plus banaux, et pour les plus originaux : un cochon déroulant un tapis rouge (hilarant) ou un marabout dansant lentement avec ses maîtres (superbe). Le final est l'occasion de partager un verre entre acteurs et spectateurs.
Nous avons été envoûtés et avons beaucoup aimé.
C'est musical, dansé, délicieusement absurde. La mise en scène est aidée par la présence parcimonieuse et précieuse d'animaux : chien et âne pour les plus banaux, et pour les plus originaux : un cochon déroulant un tapis rouge (hilarant) ou un marabout dansant lentement avec ses maîtres (superbe). Le final est l'occasion de partager un verre entre acteurs et spectateurs.
Nous avons été envoûtés et avons beaucoup aimé.
8/10
Élisabeth Chailloux co-directrice du Théâtre des Quartiers d'Ivry met en scène la comédie de Molière en la transposant dans les années 60.
Le texte est bien l'original mais ce décalage temporel a pour objectif de projeter la pièce, à la fois féministe et misogyne, dans une époque correspondant au mouvement d'émancipation des femmes. La pièce se moque fortement des femmes mais également des hommes représentés, soit lâches, soit stupides et vaniteux. Les trois femmes, Philaminte sa belle soeur Bélise et sa fille Armande, sont subjuguées par le faux savoir de Trissotin, intellectuel minable. Celui-ci, ne cherche que l'argent de la maison mais sera finalement démasqué.
Les alexandrins que s'échangent les protagonistes ne sont pas ennuyeux et les propositions originales dans la mise en scène d'Élisabeth Chailloux sont le plus souvent un régal.
J'ai beaucoup aimé.
Le texte est bien l'original mais ce décalage temporel a pour objectif de projeter la pièce, à la fois féministe et misogyne, dans une époque correspondant au mouvement d'émancipation des femmes. La pièce se moque fortement des femmes mais également des hommes représentés, soit lâches, soit stupides et vaniteux. Les trois femmes, Philaminte sa belle soeur Bélise et sa fille Armande, sont subjuguées par le faux savoir de Trissotin, intellectuel minable. Celui-ci, ne cherche que l'argent de la maison mais sera finalement démasqué.
Les alexandrins que s'échangent les protagonistes ne sont pas ennuyeux et les propositions originales dans la mise en scène d'Élisabeth Chailloux sont le plus souvent un régal.
J'ai beaucoup aimé.