Ses critiques
140 critiques
8,5/10
Une pièce musicale comme on les aime : un superbe duo de comédiens, un piano à queue pour des chansons "en live", une histoire fascinante et en plus, inspirée de faits réels...
Le sujet, c'est Madame Florence Foster Jenkins, cette cantatrice qui dans les années 30, est devenue célèbre car persuadée d'avoir un don, inconsciente de son manque de rythme et de ses fausses notes.
Celle qui a sans doute inspirée la Castafiore, reprend vie sous les traits d'Agnès Bove, aussi drôle qu'impressionnante dans ce rôle.
Face à elle, Cyril Romoli interprète le pianiste de la chanteuse, et le narrateur de ce destin incroyable et émouvant.
On retiendra également les costumes, très travaillés, aussi extravagants que l'héroïne du spectacle ; et bien sûr, la musique en elle-même, entre mélodies jazzy et grands airs lyriques.
Une ode aux mélomanes et aux rêveurs...
Le sujet, c'est Madame Florence Foster Jenkins, cette cantatrice qui dans les années 30, est devenue célèbre car persuadée d'avoir un don, inconsciente de son manque de rythme et de ses fausses notes.
Celle qui a sans doute inspirée la Castafiore, reprend vie sous les traits d'Agnès Bove, aussi drôle qu'impressionnante dans ce rôle.
Face à elle, Cyril Romoli interprète le pianiste de la chanteuse, et le narrateur de ce destin incroyable et émouvant.
On retiendra également les costumes, très travaillés, aussi extravagants que l'héroïne du spectacle ; et bien sûr, la musique en elle-même, entre mélodies jazzy et grands airs lyriques.
Une ode aux mélomanes et aux rêveurs...
9/10
Je ne connaissais pas le livre de David Foenkinos dont est adaptée cette pièce, mais j'ai bien sûr été tout de suite happée par le sujet, hyper original. Je n'ai pas été déçue.
L'immersion est immédiate, captivante, dans l'univers magique qui a bouleversé la littérature pour toute une génération...
Le personnage de Martin, dévasté par ce casting "échoué" et par les bouleversements familiaux, traversera les deux décennies suivantes entre la phobie de l'œuvre de J.K. Rowling, omniprésente dans les média, et la reconstruction difficile de son ego.
Des thématiques fortes émanent de ce récit, du poids porté par cette place de second, mais aussi du recul nécessaire à prendre pour tendre vers l'optimisme.
Très belle distribution pour ce spectacle, où Pierre Bénézit, Serge Da Silva et Valentine Revel-Mouroz incarnent plusieurs rôles (les proches de Martin, mais aussi toute l'équipe autour de ce fameux casting), et bien sûr, le personnage central, sous les traits vibrants d'Axel Auriant.
L'équilibre se fait entre son intensité, et le jeu plus léger de ses camarades, versatile et teinté d'humour.
La mise en scène hyper énergique nous place dans un décor mouvant, tantôt réaliste, tantôt onirique, truffé de détails qui renvoient au monde de la magie, et magnifié par le jeu des lumières.
"Numéro deux" risque de ne pas le rester, et de passer en pôle position sur cette saison théâtrale.
Une pièce que l'on conseille sans réserve, particulièrement aux familles, et bien sûr à tous les fans du sorcier à la cicatrice !
L'immersion est immédiate, captivante, dans l'univers magique qui a bouleversé la littérature pour toute une génération...
Le personnage de Martin, dévasté par ce casting "échoué" et par les bouleversements familiaux, traversera les deux décennies suivantes entre la phobie de l'œuvre de J.K. Rowling, omniprésente dans les média, et la reconstruction difficile de son ego.
Des thématiques fortes émanent de ce récit, du poids porté par cette place de second, mais aussi du recul nécessaire à prendre pour tendre vers l'optimisme.
Très belle distribution pour ce spectacle, où Pierre Bénézit, Serge Da Silva et Valentine Revel-Mouroz incarnent plusieurs rôles (les proches de Martin, mais aussi toute l'équipe autour de ce fameux casting), et bien sûr, le personnage central, sous les traits vibrants d'Axel Auriant.
L'équilibre se fait entre son intensité, et le jeu plus léger de ses camarades, versatile et teinté d'humour.
La mise en scène hyper énergique nous place dans un décor mouvant, tantôt réaliste, tantôt onirique, truffé de détails qui renvoient au monde de la magie, et magnifié par le jeu des lumières.
"Numéro deux" risque de ne pas le rester, et de passer en pôle position sur cette saison théâtrale.
Une pièce que l'on conseille sans réserve, particulièrement aux familles, et bien sûr à tous les fans du sorcier à la cicatrice !
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8/10
L'histoire, rocambolesque, démarre sur les chapeaux de roues, et l'on constatera rapidement être en fait plongé dans du théâtre musical. Le charme désuet de cette opérette fonctionne par son rythme, effréné, mais aussi parce que les chansons sont prétextes à rire, que cela soit sur le texte, la situation, ou les éléments visuels mis en place jusque dans les moindres détails.
Le décor et les costumes sont d'ailleurs particulièrement soignés et colorés !
Légèreté et divertissement sont les maîtres mots, le tout porté par une distribution de choix (pour n'en citer que quelques uns : Marina Pangos en assistante/troubadour de choc, Philippe Beglia en comte maniéré et hilarant, Patrick Haudecœur himself en prétendant maladroit, et une mention spéciale pour Elisa Habibi, interprétant Anabelle, une jeune fille avec un "petit problème d'élocution" qui livre ici une véritable performance !).
C'est en bref un moment de joie et de rires, qu'on ne voit pas filer : une sortie à ne pas envoyer valser.
Le décor et les costumes sont d'ailleurs particulièrement soignés et colorés !
Légèreté et divertissement sont les maîtres mots, le tout porté par une distribution de choix (pour n'en citer que quelques uns : Marina Pangos en assistante/troubadour de choc, Philippe Beglia en comte maniéré et hilarant, Patrick Haudecœur himself en prétendant maladroit, et une mention spéciale pour Elisa Habibi, interprétant Anabelle, une jeune fille avec un "petit problème d'élocution" qui livre ici une véritable performance !).
C'est en bref un moment de joie et de rires, qu'on ne voit pas filer : une sortie à ne pas envoyer valser.
8,5/10
Ne connaissant ni le roman dont est tiré ce spectacle, ni aucune de ses précédentes adaptations, j'y venais le regard et l'esprit neufs de toute attente. Et l'oreille aussi, bien qu'intriguée déjà par les auteurs de cette comédie musicale : Didier Bailly à la musique (Exit, pépite de la saison 2021/22 à la Huchette), et Eric Chantelauze au livret (à qui l'on doit, entre autres, l'inoubliable Comédiens !, notre coup de cœur de la saison 2018).
Ces Mystères n'ont pas dû être si simples à adapter, enchaînement de rebondissements et d'aventures, avec un tourbillon de personnages qu'interprètent 4 comédiens brillants. Casting qui passe d'ailleurs parfois d'un rôle à l'autre si vite qu'on en reste pantois !
On y retrouve notamment avec plaisir Olivier Breitman, aussi drôle que glaçant, et Lara Pegliasco, au timbre doux et cristallin.
Pour mieux suivre le rythme effréné de l'intrigue, la mise en scène joue la sobriété, par quelques meubles et ambiances lumineuses bien choisis.
Pour ce qui est du ton, il ne laisse personne sur sa faim, puisqu'on passera souvent du frisson d'une scène d'horreur ou d'action, à un numéro plus léger, teinté d'humour.
Pari(s) réussi !
Ces Mystères n'ont pas dû être si simples à adapter, enchaînement de rebondissements et d'aventures, avec un tourbillon de personnages qu'interprètent 4 comédiens brillants. Casting qui passe d'ailleurs parfois d'un rôle à l'autre si vite qu'on en reste pantois !
On y retrouve notamment avec plaisir Olivier Breitman, aussi drôle que glaçant, et Lara Pegliasco, au timbre doux et cristallin.
Pour mieux suivre le rythme effréné de l'intrigue, la mise en scène joue la sobriété, par quelques meubles et ambiances lumineuses bien choisis.
Pour ce qui est du ton, il ne laisse personne sur sa faim, puisqu'on passera souvent du frisson d'une scène d'horreur ou d'action, à un numéro plus léger, teinté d'humour.
Pari(s) réussi !
8/10
Un voyage alternant le Londres moderne et celui de 1630. La quête de deux pères, poursuivie par leurs fils respectifs.
Un mélange de fiction et d'éléments réels, basés sur les travaux d'une doctorante américaine, Megan Piorko, qu'on retrouve ici parmi les protagonistes de la pièce.
Les destins entremêlés de Jason, jeune barman qui aspire à une vie pépère, et Arthur, qui essaye d'instiguer à son 17ème siècle l'usage de la médecine par les plantes, nous embarquent dans un tourbillon qui a tout de littéraire : les scènes sont comme des chapitres dont on tourne les pages avec délectation, d'une époque à l'autre.
Le décor appuie cette sensation, avec ses panneaux mouvants parsemés de jolies projections et d'accessoires lumineux.
On adhèrera dès les premières répliques à l'énergie des 4 comédiens, chacun incarnant plusieurs rôles. J'ai été particulièrement sensible au personnage et à l'interprétation d'Axel Godard, touchant en étudiant infirme et hilarant en tsar russe.
Un seul petit bémol, alors qu'arrive l'épilogue... qu'on ne dévoilera pas ici, mais qui m'a laissé sur ma faim. Mais comme le rappelle un des personnages alors : la quête importe plus que l'issue...!
C'est ici on ne peut plus vrai, car dans ce Secret des secrets, ce que l'on retiendra surtout, c'est l'atmosphère semblable à la découverte d'un bon roman par une journée d'hiver, ou encore le ton et les dialogues, vibrant de vie, de références savoureuses et d'un humour subtil et savoureux.
Un secret qui se partage en famille, notamment avec des ados.
Un mélange de fiction et d'éléments réels, basés sur les travaux d'une doctorante américaine, Megan Piorko, qu'on retrouve ici parmi les protagonistes de la pièce.
Les destins entremêlés de Jason, jeune barman qui aspire à une vie pépère, et Arthur, qui essaye d'instiguer à son 17ème siècle l'usage de la médecine par les plantes, nous embarquent dans un tourbillon qui a tout de littéraire : les scènes sont comme des chapitres dont on tourne les pages avec délectation, d'une époque à l'autre.
Le décor appuie cette sensation, avec ses panneaux mouvants parsemés de jolies projections et d'accessoires lumineux.
On adhèrera dès les premières répliques à l'énergie des 4 comédiens, chacun incarnant plusieurs rôles. J'ai été particulièrement sensible au personnage et à l'interprétation d'Axel Godard, touchant en étudiant infirme et hilarant en tsar russe.
Un seul petit bémol, alors qu'arrive l'épilogue... qu'on ne dévoilera pas ici, mais qui m'a laissé sur ma faim. Mais comme le rappelle un des personnages alors : la quête importe plus que l'issue...!
C'est ici on ne peut plus vrai, car dans ce Secret des secrets, ce que l'on retiendra surtout, c'est l'atmosphère semblable à la découverte d'un bon roman par une journée d'hiver, ou encore le ton et les dialogues, vibrant de vie, de références savoureuses et d'un humour subtil et savoureux.
Un secret qui se partage en famille, notamment avec des ados.