Son balcon
SAISON 2025-2026
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Mini Molières
2 762reçus
Novice
Son classement : 129 / 6201
Avant lui


Axel D
15 critiques
Après lui

Pierre Banareto
15 critiques
Niveau
4 / 20
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critiques
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Actualités de ses filatures
Sur les recommandations d'Au Balcon, nous sommes allés voir le spectacle adapté des Mystères de Paris d'Eugène Sue.
Nous n'avons absolument pas été déçus par le jeu des comédiens qui à eux trois interprètent quinze personnages différents dans un décor de poche, le tout en chanson.
Cela aurait pu nous refroidir mais l'interprétation est tellement jolie qu'on est totalement pris par l'histoire et que l'on ne sent pas le temps passer. Le spectacle dure quand même presque 2HEURES.
Coup de chapeau aux trois comédiens. Ils ont amplement mérité les rappels qui ont suivi la fin de représentation.
Excellent spectacle !
Nous n'avons absolument pas été déçus par le jeu des comédiens qui à eux trois interprètent quinze personnages différents dans un décor de poche, le tout en chanson.
Cela aurait pu nous refroidir mais l'interprétation est tellement jolie qu'on est totalement pris par l'histoire et que l'on ne sent pas le temps passer. Le spectacle dure quand même presque 2HEURES.
Coup de chapeau aux trois comédiens. Ils ont amplement mérité les rappels qui ont suivi la fin de représentation.
Excellent spectacle !
Très déçue par cette pièce alors que le début démarrait pourtant bien et avait su capter mon attention d'emblée. Belle trouvaille que ces parties chantées par l'actrice qui incarne Sarah Bernardt, pour le reste, nous avons trouvé que le spectacle s'étirait en longueur et qu'il aurait pu être raccourci de beaucoup afin de lui apporter plus de dynamique. Les costumes ne sont pas très beaux, et le décor également. Bref, grosse déception à la sortie de cette représentation même si l'actrice principale met tout en oeuvre pour l'incarner du mieux qu'elle peut. Dommage !
Sur les avis d'Au Balcon, nous avons choisi pour notre passage sur Paris d'aller voir le spectacle The Loop (la boucle) au théâtre des Béliers - Paris XVIIIème. Petite salle bien sympathique dans laquelle nous n'avions encore jamais eu l'occasion d'aller voir un spectacle. Le début de la pièce m'a un peu surprise mais j'ai tout de suite craqué sur le personnage du Détective Watson. Juliette Damy qui l'interprète est tout simplement géniale. Lors de la 3ème scène et sa prise de médicament, elle se lâche complètement et nous embarque complètement dans son univers comique. J'ai été complètement bluffée. Rien que pour elle et cette scène, il faut aller voir cette pièce qui affiche semble t'il complet tous les soirs. Le reste est un peu inégal et nous n'avons pas trop apprécié le jeu de l'acteur qui joue la victime. Autre point positif, l'avocate elle aussi est excellente dans ses scènes et nous provoque aussi de bons fou rires. Mais au final, je m'attendais quand même à mieux. Le texte avec quelques bonnes trouvailles fait également quelques étincelles.
Je ne sais combien de fois j’ai entendu le haut de l’arbre généalogique vanter Barbey d’Aurevilly. En bonne progéniture qui se respecte, je me suis évidemment positionnée contre le conseil parental (mais j’ai lu d’autres choses, ne vous inquiétez pas). Il n’empêche que, quelque part, le harcèlement a fonctionné, la curiosité est là, et bientôt mon inculture sera comblée !
Alors, qu’est-ce qu’elles racontent, ces fameuses Diaboliques tant redoutées ? Ce sont des nouvelles qui s’écoutent comme de véritables petits contes en réalité, avec ce plaisir enfantin de découvrir l’histoire qui se joue devant nous. Plaisir d’autant plus grand peut-être par les sujets sulfureux qu’elles abordent, aussi scandaleux que savoureux, puisqu’on y croise l’amour, l’adultère, le meurtre, la vengeance ou encore la rancune. Ces Diaboliques ont quelque chose d’immoral. De délicieusement immoral. Pas si barbant, le Barbey !
Je me disais un peu que si Les Diaboliques ne m’avaient pas par le théâtre, alors j’étais perdue pour cette cause. Coup de chance – ou de talent – elles m’ont eues. Et bien eues. Genre positionnées en haut de la pile-à-lire dès la sortie du spectacle. Il faut dire que l’adaptation était pertinente. La langue de Barbey d’Aurevilly fonctionne très bien en bouche, et le format du texte, avec ces conteurs et ces personnages comme deux strates du récit, a en lui-même quelque chose d’éminemment théâtral.
Pas étonnant de retrouver Nicolas Briançon aux manettes de pareil texte. Les Diaboliques parlent des tréfonds de l’âme humaine, de passions portée à un niveau d’incandescence invraisemblable. Il y a bien quelque chose de sombre, dans ce texte, mais qui touche à un sublime noir.
Sombre, mais jamais triste. Cette noirceur teintée de touches de couleurs, Nicolas Briançon la rend superbement sur scène. C’est cru, mais jubilatoire. Excessif. Frénétique. Outrancier. Complètement vivant. Il faut dire qu’il s’est entouré d’une belle équipe. Cette narration qui passe de bouche en bouche – les trois comédiens ont d’ailleurs de magnifiques coffres de conteur – est parfaitement maîtrisée, fluide, équilibrée, maintenant un rythme toujours palpitant. Sur le plateau, ils ont quelque chose de très complémentaire.
Comme si, à eux quatre, ils portaient, avec légèreté, toute l’immoralité des hommes.
Alors, qu’est-ce qu’elles racontent, ces fameuses Diaboliques tant redoutées ? Ce sont des nouvelles qui s’écoutent comme de véritables petits contes en réalité, avec ce plaisir enfantin de découvrir l’histoire qui se joue devant nous. Plaisir d’autant plus grand peut-être par les sujets sulfureux qu’elles abordent, aussi scandaleux que savoureux, puisqu’on y croise l’amour, l’adultère, le meurtre, la vengeance ou encore la rancune. Ces Diaboliques ont quelque chose d’immoral. De délicieusement immoral. Pas si barbant, le Barbey !
Je me disais un peu que si Les Diaboliques ne m’avaient pas par le théâtre, alors j’étais perdue pour cette cause. Coup de chance – ou de talent – elles m’ont eues. Et bien eues. Genre positionnées en haut de la pile-à-lire dès la sortie du spectacle. Il faut dire que l’adaptation était pertinente. La langue de Barbey d’Aurevilly fonctionne très bien en bouche, et le format du texte, avec ces conteurs et ces personnages comme deux strates du récit, a en lui-même quelque chose d’éminemment théâtral.
Pas étonnant de retrouver Nicolas Briançon aux manettes de pareil texte. Les Diaboliques parlent des tréfonds de l’âme humaine, de passions portée à un niveau d’incandescence invraisemblable. Il y a bien quelque chose de sombre, dans ce texte, mais qui touche à un sublime noir.
Sombre, mais jamais triste. Cette noirceur teintée de touches de couleurs, Nicolas Briançon la rend superbement sur scène. C’est cru, mais jubilatoire. Excessif. Frénétique. Outrancier. Complètement vivant. Il faut dire qu’il s’est entouré d’une belle équipe. Cette narration qui passe de bouche en bouche – les trois comédiens ont d’ailleurs de magnifiques coffres de conteur – est parfaitement maîtrisée, fluide, équilibrée, maintenant un rythme toujours palpitant. Sur le plateau, ils ont quelque chose de très complémentaire.
Comme si, à eux quatre, ils portaient, avec légèreté, toute l’immoralité des hommes.
Très bien interprété, ce spectacle rend un vibrant hommage au café concert.
Anny Duperey y est formidable. Elle incarne les chansons, joue avec sa voix et se révèle une grande interprète. Elle est accompagnée par Charlène Duval dont on devine qu'il s'agit d'un pseudo. Charlène Duval en effet, est un personnage de théâtre et de music-hall créé par Jean-Philippe Maran au début des années 1990 qui l'incarne à merveille sur scène.
Emaillés de réparties comiques et spirituelles, le dialogue entre les deux interprètes ne manque pas de piquant. Le public dans la salle était conquis et pour une personne plus jeune, ces chansons n'avaient pas du tout l'air désuète. Bien au contraire, je suis rentrée dans le spectacle immédiatement et j'en suis ressortie épatée. Les chansons grivoises ne m'ont pas gêné et j'ai particulièrement apprécié le choix d'Anny Duperey qui a délibérément exclu Mon Homme pour éviter de faire la part belle au féminicide.
Bravo ! Ce spectacle qui se terminait hier soir, mériterait d'être prolongé.
Anny Duperey y est formidable. Elle incarne les chansons, joue avec sa voix et se révèle une grande interprète. Elle est accompagnée par Charlène Duval dont on devine qu'il s'agit d'un pseudo. Charlène Duval en effet, est un personnage de théâtre et de music-hall créé par Jean-Philippe Maran au début des années 1990 qui l'incarne à merveille sur scène.
Emaillés de réparties comiques et spirituelles, le dialogue entre les deux interprètes ne manque pas de piquant. Le public dans la salle était conquis et pour une personne plus jeune, ces chansons n'avaient pas du tout l'air désuète. Bien au contraire, je suis rentrée dans le spectacle immédiatement et j'en suis ressortie épatée. Les chansons grivoises ne m'ont pas gêné et j'ai particulièrement apprécié le choix d'Anny Duperey qui a délibérément exclu Mon Homme pour éviter de faire la part belle au féminicide.
Bravo ! Ce spectacle qui se terminait hier soir, mériterait d'être prolongé.