- Comédie Musicale / Musique
- Théâtre de Passy
- Paris 16ème
Viens Poupoule
Avec Annie Duperey
- Annie Duperey
8,3/10
- Théâtre de Passy
- 95 rue de Passy
- 75016 Paris
- Passy (l.6), La Muette (l.9, RER C)
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Les Poupoules sont immortelles. En voici deux de la plus belle espèce : la Duperey et la Duval. Elles excellent et étincellent, réimaginent le caf’conc’ et pétillent de tout l’esprit, la fantaisie et la tendresse – parfois fort coquine – de la Belle Époque. Complices et délicieusement canailles, La Duperey, resplendissant oiseau rare, et La Duval, icône du music-hall, vous entraînent vers les faubourgs de 1900, escortées de leur sémillant pianiste Arzhel Rouxel.
Un étincelant caf’ conc’ avec deux Poupoules de la plus belle espèce : Anny Duperey et Charlène Duval!
Toutes les critiques
Très bien interprété, ce spectacle rend un vibrant hommage au café concert.
Anny Duperey y est formidable. Elle incarne les chansons, joue avec sa voix et se révèle une grande interprète. Elle est accompagnée par Charlène Duval dont on devine qu'il s'agit d'un pseudo. Charlène Duval en effet, est un personnage de théâtre et de music-hall créé par Jean-Philippe Maran au début des années 1990 qui l'incarne à merveille sur scène.
Emaillés de réparties comiques et spirituelles, le dialogue entre les deux interprètes ne manque pas de piquant. Le public dans la salle était conquis et pour une personne plus jeune, ces chansons n'avaient pas du tout l'air désuète. Bien au contraire, je suis rentrée dans le spectacle immédiatement et j'en suis ressortie épatée. Les chansons grivoises ne m'ont pas gêné et j'ai particulièrement apprécié le choix d'Anny Duperey qui a délibérément exclu Mon Homme pour éviter de faire la part belle au féminicide.
Bravo ! Ce spectacle qui se terminait hier soir, mériterait d'être prolongé.
Anny Duperey y est formidable. Elle incarne les chansons, joue avec sa voix et se révèle une grande interprète. Elle est accompagnée par Charlène Duval dont on devine qu'il s'agit d'un pseudo. Charlène Duval en effet, est un personnage de théâtre et de music-hall créé par Jean-Philippe Maran au début des années 1990 qui l'incarne à merveille sur scène.
Emaillés de réparties comiques et spirituelles, le dialogue entre les deux interprètes ne manque pas de piquant. Le public dans la salle était conquis et pour une personne plus jeune, ces chansons n'avaient pas du tout l'air désuète. Bien au contraire, je suis rentrée dans le spectacle immédiatement et j'en suis ressortie épatée. Les chansons grivoises ne m'ont pas gêné et j'ai particulièrement apprécié le choix d'Anny Duperey qui a délibérément exclu Mon Homme pour éviter de faire la part belle au féminicide.
Bravo ! Ce spectacle qui se terminait hier soir, mériterait d'être prolongé.
Un divertissement charmant et espiègle, élégant et canaille, et somme toute instructif sur les splendeurs d’antan du café-concert. Une narration documentée s’intercale entre les numéros chantés que mesdemoiselles Duperey et Duval ne se privent pas de partager avec gourmandise pour notre plus grand plaisir.
« Les Poupoules sont immortelles. En voici deux de la plus belle espèce : la Duperey et la Duval. Elles excellent et étincellent, réimaginent le caf’conc’ et pétillent de tout l’esprit, la fantaisie et la tendresse - parfois fort coquine - de la Belle Époque. Complices et délicieusement canailles, La Duperey, resplendissant oiseau rare, et La Duval, icône du music-hall, vous entraînent vers les faubourgs de 1900, escortées de leur sémillant pianiste Arzhel Rouxel »
C’est dans une lignée de tradition que s’inscrit le caf’conc’. À la suite des cafés chantants, des goguettes et autres estaminets où se bousculent les bateleurs du 18ème siècle, ce nouveau genre de lieux culturels dédiés à la romance et à la chansonnette souvent goguenarde se densifie dès le milieu du 19ème siècle jusqu’aux débuts de la première guerre mondiale. Souvent désignés comme une « coalition de tous les spectacles qui ne sont pas du théâtre » le café-concert et le music-hall naissant connaissent une réputation et un succès populaire qui traversent toutes les catégories sociales. Seul le music-hall résistera aux changements d’époques et fleurira encore plus à l’arrivée des années folles.
Nombre de partitions et de numéros des répertoires de café-concert contribuent à l’établissement d’un patrimoine qui petit à petit consacre l’avènement de la chanson française, lui donnant ses lettres de noblesse, tel un vivier fastueux et roboratif, ingénieux et exemplaire.
De « Elle vendait des p’tits gâteaux » en passant par « Partie carrée », « les amis de Monsieur » ou « À Saint-Lazare » et « The sheik of Araby », entre autres, Anny Duperey et Charlène Duval savourent autant que nous une vingtaine de ribambelles coquines aux traits sarcastiques, teintées parfois d’émotions poussées aux bords du sentimentalisme ou d’absurde tâtant d’un surréalisme à venir. L’ensemble est traversé d'airs joyeux ou déchirants que d’aucuns compositeurs notoires ont signé tel Lehar, Scotto ou Christiné.
La Duperey et la Duval sont toutes les deux épatantes de gouaille et de panache.
À noter, l’excellent pianiste-accompagnateur Arzhel Rouxel dont le phrasé, la puissance de jeu et la douceur du toucher conviennent tout à fait à ce récital caf’conçé.
Un spectacle à voir pour la découverte ou les retrouvailles de ce répertoire aujourd’hui oublié, aux airs souvent connus jouant de réminiscences d’histoires familiales et patrimoniales. Un petit délice courtois dont le public se fait vite complice.
« Les Poupoules sont immortelles. En voici deux de la plus belle espèce : la Duperey et la Duval. Elles excellent et étincellent, réimaginent le caf’conc’ et pétillent de tout l’esprit, la fantaisie et la tendresse - parfois fort coquine - de la Belle Époque. Complices et délicieusement canailles, La Duperey, resplendissant oiseau rare, et La Duval, icône du music-hall, vous entraînent vers les faubourgs de 1900, escortées de leur sémillant pianiste Arzhel Rouxel »
C’est dans une lignée de tradition que s’inscrit le caf’conc’. À la suite des cafés chantants, des goguettes et autres estaminets où se bousculent les bateleurs du 18ème siècle, ce nouveau genre de lieux culturels dédiés à la romance et à la chansonnette souvent goguenarde se densifie dès le milieu du 19ème siècle jusqu’aux débuts de la première guerre mondiale. Souvent désignés comme une « coalition de tous les spectacles qui ne sont pas du théâtre » le café-concert et le music-hall naissant connaissent une réputation et un succès populaire qui traversent toutes les catégories sociales. Seul le music-hall résistera aux changements d’époques et fleurira encore plus à l’arrivée des années folles.
Nombre de partitions et de numéros des répertoires de café-concert contribuent à l’établissement d’un patrimoine qui petit à petit consacre l’avènement de la chanson française, lui donnant ses lettres de noblesse, tel un vivier fastueux et roboratif, ingénieux et exemplaire.
De « Elle vendait des p’tits gâteaux » en passant par « Partie carrée », « les amis de Monsieur » ou « À Saint-Lazare » et « The sheik of Araby », entre autres, Anny Duperey et Charlène Duval savourent autant que nous une vingtaine de ribambelles coquines aux traits sarcastiques, teintées parfois d’émotions poussées aux bords du sentimentalisme ou d’absurde tâtant d’un surréalisme à venir. L’ensemble est traversé d'airs joyeux ou déchirants que d’aucuns compositeurs notoires ont signé tel Lehar, Scotto ou Christiné.
La Duperey et la Duval sont toutes les deux épatantes de gouaille et de panache.
À noter, l’excellent pianiste-accompagnateur Arzhel Rouxel dont le phrasé, la puissance de jeu et la douceur du toucher conviennent tout à fait à ce récital caf’conçé.
Un spectacle à voir pour la découverte ou les retrouvailles de ce répertoire aujourd’hui oublié, aux airs souvent connus jouant de réminiscences d’histoires familiales et patrimoniales. Un petit délice courtois dont le public se fait vite complice.
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