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Zaï Zaï Zaï Zaï (Comédie de Paris)
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À la caisse d’un supermarché, un auteur de bande dessinée s’aperçoit qu’il a oublié sa carte de fidélité. La caissière appelle le vigile, mais l’homme s’enfuit !
Ainsi commence “Zaï Zaï Zaï Zaï”, délire tragicomique, entre fait divers et road movie, qui a valu à Fabcaro de multiples récompenses.
Nicolas et Bruno, le duo de créateurs inspirés de “Message à Caractère Informatif” sur Canal+, nous proposent une hilarante Lecture Vivante de la BD culte de Fabcaro avec voix, bruitages, chansons et bande-originale jouée en live par le musicien Mathias Fedou. Énormément de rires garantis à 200% et vraiment très intéressants.
Toutes les critiques
Elle leur a dit d’aller s’marrer sur la scène de la Comédie de Paris !
Et pour rire, nous allons rire ! Aux larmes, même !
Nicolas et Bruno, alias Nicolas Charlet et Bruno Lavaine, à moins que ce ne soit le contraire, Nicolas et Bruno ont eu une idée formidable.
Et en matière d’idées formidables, ces deux-là, depuis leurs débuts sur le Canal+ de la grande époque, ils en ont eu !
Mais celle-ci est vraiment épatante !
A savoir réaliser en direct une « lecture vivante » de la bande dessinée Zaï zaï zaï zaï de Fabcaro, parue aux éditions 6 pieds sous terre. Une BD vendue à presque 200 000 exemplaires (c’est peu courant) et qui a reçu en 2016 le Grand prix des libraires.
Zaï zaï zaï zaï, c’est l’histoire d’un auteur de BD, autant dire un paria, qui oublie sa carte de fidélité dans un hypermarché. Il l’a laissée dans son pantalon sale…
Crime de lèse-société !
Ce dessinateur, ce moins que rien, va voir se déchaîner le ban et l’arrière-ban de notre franchouillard hexagone, qui ne lui pardonnera ni cet oubli ni son métier !
Ce faisant, Fabcaro dresse un portrait hilarant et souvent surréaliste de nos sociétés que l’on dit modernes.
Rien ne sera oublié : la société de consommation, les médias, la police, les institutions, les discussions de bistro, les relations ados-parents, j’en passe et non des moindres.
Et peut-être surtout tous nos comportements plus ou moins aliénés, sans que nous nous en rendions forcément compte…
Zaï zaï zaï zaï, c’est un farouche portrait sans concessions de notre contemporanéité, vu par le prisme d’un humour savoureux et ravageur.
Ils arrivent du fond de la salle, Nicolas et Bruno, sans oublier Mathias Fédou, et montent sur la scène de la Comédie.
Les deux premiers s’installent derrière une table sur laquelle tout un fourbi d’objets hétéroclites est posé, le troisième rejoint ses claviers et ses guitares.
Et nous de comprendre très vite ce à quoi nous allons assister : nous allons voir vivre devant nous cet ouvrage, par le biais de ses cases qui vont s’afficher sur le grand écran derrière les trois compères.
Nicolas et Bruno vont nous dire à leur sauce les textes, les dialogues, les silences, aussi, en utilisant ldes timbres de voix et des accents différents, alternant registres masculins ou féminins selon les besoins.
Mathias Fédou illustre lui aussi de façon mélodique les propos.
L’image statique devient non pas animée (encore que… Je n’en dis pas plus), mais bien sonore.
Alors bien évidemment, il faut une sacrée vis comica pour faire passer tout l’humour visuel ou celui contenu dans les phylactères.
C’est évidemment le cas : il est hors de question pour moi d’écrire que le spectacle est plus drôle que le livre, ça n’aurait aucun sens, mais je vous prie de croire que nos zygomatiques sont mis rude épreuve !
Mais il y a bien plus ! Il ne s’agit pas de lire « simplement » les images.
Ces deux-là vont bruiter ce qui se passe, d’où la présence de tous ces objets sur la table. Là encore, ce sera à chaque fois drôlissime. C’est fou par exemple ce qu’on peut illustrer avec une bouteille vide de liquide vaisselle qui grince et des coups répétés sur l’avant-bras. Et non, vous n’en saurez pas plus !
De plus, le trait et le faire de Fabcaro sont suffisamment éloquents, sans en dire trop, pour permettre aux deux gus d’interpréter visuellement les visages et les expressions des personnages, en s’inspirant des modèles ou en créant des mimiques propres.
C’est peut-être là que le spectacle devient désopilant, à voir les visages prendre vie, ceux des vigiles, des caissières, des policiers, etc, etc.
Spectacle musical également !
Mathias Fédou a composé toute une série de musiques, et notamment les chansons évoquées dans la BD.
A un moment, des chanteurs viennent soutenir la cause du pauvre dessinateur mis au ban de la société, et tous ensemble entonnent un hymne de soutien.
Sur scène, les trois artistes créent cette scie musicale, du style de « Ethiopie chanteurs sans frontières ».
Eclats de rire généralisés !
Et puis, last but not least, les deux improvisent, ou tout du moins ajoutent tout à fait subtilement des petits apartés, ou des petites piques. Celle sur sur vote socialiste est magnifique. Purement et simplement magnifique.
Un signe qui ne trompe pas : Mathias Fédou savoure en riant beaucoup les facéties de ses camarades de plateau.
Surtout, ne manquez pas ce spectacle malin, intelligent, hilarant (je me répète mais comment faire autrement…), qui génère un rire à la fois vrai et sain, en nous renvoyant tous autant que nous sommes à notre quotidien parfois étonnant et pitoyable.
Mais alors, me direz-vous, pourquoi ce titre, Zaï zaï zaï zaï ?
Allez voir ce spectacle, n’en finis-je pas de vous répéter !
Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas !
Et pour rire, nous allons rire ! Aux larmes, même !
Nicolas et Bruno, alias Nicolas Charlet et Bruno Lavaine, à moins que ce ne soit le contraire, Nicolas et Bruno ont eu une idée formidable.
Et en matière d’idées formidables, ces deux-là, depuis leurs débuts sur le Canal+ de la grande époque, ils en ont eu !
Mais celle-ci est vraiment épatante !
A savoir réaliser en direct une « lecture vivante » de la bande dessinée Zaï zaï zaï zaï de Fabcaro, parue aux éditions 6 pieds sous terre. Une BD vendue à presque 200 000 exemplaires (c’est peu courant) et qui a reçu en 2016 le Grand prix des libraires.
Zaï zaï zaï zaï, c’est l’histoire d’un auteur de BD, autant dire un paria, qui oublie sa carte de fidélité dans un hypermarché. Il l’a laissée dans son pantalon sale…
Crime de lèse-société !
Ce dessinateur, ce moins que rien, va voir se déchaîner le ban et l’arrière-ban de notre franchouillard hexagone, qui ne lui pardonnera ni cet oubli ni son métier !
Ce faisant, Fabcaro dresse un portrait hilarant et souvent surréaliste de nos sociétés que l’on dit modernes.
Rien ne sera oublié : la société de consommation, les médias, la police, les institutions, les discussions de bistro, les relations ados-parents, j’en passe et non des moindres.
Et peut-être surtout tous nos comportements plus ou moins aliénés, sans que nous nous en rendions forcément compte…
Zaï zaï zaï zaï, c’est un farouche portrait sans concessions de notre contemporanéité, vu par le prisme d’un humour savoureux et ravageur.
Ils arrivent du fond de la salle, Nicolas et Bruno, sans oublier Mathias Fédou, et montent sur la scène de la Comédie.
Les deux premiers s’installent derrière une table sur laquelle tout un fourbi d’objets hétéroclites est posé, le troisième rejoint ses claviers et ses guitares.
Et nous de comprendre très vite ce à quoi nous allons assister : nous allons voir vivre devant nous cet ouvrage, par le biais de ses cases qui vont s’afficher sur le grand écran derrière les trois compères.
Nicolas et Bruno vont nous dire à leur sauce les textes, les dialogues, les silences, aussi, en utilisant ldes timbres de voix et des accents différents, alternant registres masculins ou féminins selon les besoins.
Mathias Fédou illustre lui aussi de façon mélodique les propos.
L’image statique devient non pas animée (encore que… Je n’en dis pas plus), mais bien sonore.
Alors bien évidemment, il faut une sacrée vis comica pour faire passer tout l’humour visuel ou celui contenu dans les phylactères.
C’est évidemment le cas : il est hors de question pour moi d’écrire que le spectacle est plus drôle que le livre, ça n’aurait aucun sens, mais je vous prie de croire que nos zygomatiques sont mis rude épreuve !
Mais il y a bien plus ! Il ne s’agit pas de lire « simplement » les images.
Ces deux-là vont bruiter ce qui se passe, d’où la présence de tous ces objets sur la table. Là encore, ce sera à chaque fois drôlissime. C’est fou par exemple ce qu’on peut illustrer avec une bouteille vide de liquide vaisselle qui grince et des coups répétés sur l’avant-bras. Et non, vous n’en saurez pas plus !
De plus, le trait et le faire de Fabcaro sont suffisamment éloquents, sans en dire trop, pour permettre aux deux gus d’interpréter visuellement les visages et les expressions des personnages, en s’inspirant des modèles ou en créant des mimiques propres.
C’est peut-être là que le spectacle devient désopilant, à voir les visages prendre vie, ceux des vigiles, des caissières, des policiers, etc, etc.
Spectacle musical également !
Mathias Fédou a composé toute une série de musiques, et notamment les chansons évoquées dans la BD.
A un moment, des chanteurs viennent soutenir la cause du pauvre dessinateur mis au ban de la société, et tous ensemble entonnent un hymne de soutien.
Sur scène, les trois artistes créent cette scie musicale, du style de « Ethiopie chanteurs sans frontières ».
Eclats de rire généralisés !
Et puis, last but not least, les deux improvisent, ou tout du moins ajoutent tout à fait subtilement des petits apartés, ou des petites piques. Celle sur sur vote socialiste est magnifique. Purement et simplement magnifique.
Un signe qui ne trompe pas : Mathias Fédou savoure en riant beaucoup les facéties de ses camarades de plateau.
Surtout, ne manquez pas ce spectacle malin, intelligent, hilarant (je me répète mais comment faire autrement…), qui génère un rire à la fois vrai et sain, en nous renvoyant tous autant que nous sommes à notre quotidien parfois étonnant et pitoyable.
Mais alors, me direz-vous, pourquoi ce titre, Zaï zaï zaï zaï ?
Allez voir ce spectacle, n’en finis-je pas de vous répéter !
Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas !
J'ai beaucoup aimé l'histoire, de Fabcaro et son originalité.
Sur fond visuel, on peut d'ailleurs suivre le scénario.
Le spectacle rend bien le rythme de la Bd ; les chansons, les passages instrumentaux bien présents sont très importants pour garder l'ambiance, le côté délire et traque.
J'ai passé un très bon moment à la Comédie de Paris.
Sur fond visuel, on peut d'ailleurs suivre le scénario.
Le spectacle rend bien le rythme de la Bd ; les chansons, les passages instrumentaux bien présents sont très importants pour garder l'ambiance, le côté délire et traque.
J'ai passé un très bon moment à la Comédie de Paris.
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