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Ring
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De la première rencontre à la dernière rupture, seize rounds amoureux qui oscillent nerveusement entre rire et drame. Amants, parents, étrangers, divorcés, veufs, maris et femmes… tous s’appellent Camille et tous se débattent avec leurs pulsions, leurs éducations, leurs idéaux. D’une étincelle se propage un feu, d’un malentendu éclate une guerre, malgré les efforts surhumains de chacun pour aimer l’autre… et s’aimer soi-même.
L'AVIS DE LA REDACTION : 8,5/10
«Est-ce que vous pouvez m’inviter à danser ?»
C’est sur ces mots inhabituels, prononcés par un jeune homme malhabile sur la piste de danse d’un mariage, que s’ouvre l’un des 16 tableaux de la nouvelle pièce de Léonore Confino : Ring, variations du Couple.
Et elle nous donne à le voir ce couple, sous toutes ses facettes.
Des origines de l’humanité à la vie moderne, on ne fait qu’une ellipse et on vient revisiter toutes les scènes les plus classiques de ce sujet avec un léger décalage. Un pas en plus. Une subtilité qui vient engager un mouvement qui surprend, entre tranches de vie et instants décisifs pour le duo.
Au détour d’une rencontre en apparence banale jusqu’à la déclaration d’amour la plus folle, en passant par la parentalité, les ruptures, les disputes, des mots et des maux, rien ne sera épargné au tandem composé par Jina Djemba et Amaury de Crayencour.
Au détour d’une rencontre en apparence banale jusqu’à la déclaration d’amour la plus folle, en passant par la parentalité, les ruptures, les disputes, des mots et des maux, rien ne sera épargné au tandem composé par Jina Djemba et Amaury de Crayencour.
Au milieu d’un décor sobre, mais très joli, mis en valeur par différents jeux de lumière, la complicité des artistes se déploie. Leur alchimie est évidente, incarnée, toute en contraste à chaque scène.
On rit, on est choqués ou on pleure devant leur interprétation très juste de ce qui fait les forces et les faiblesses d’un couple.
À l’aide d’un astucieux choix de prénoms, les scènes nous interpellent et nous plongent dans ces situations avec intensité et force. On se retrouve au cœur du ring. Dans l’arène, avec deux fauves qui n’en peuvent plus de se tourner autour. On ne boude pas son plaisir jusqu’au meilleur moment : les deux amants se font face… et se taisent.
Tout passe par les gestes et la puissante chorégraphie de tout ce que les mots n’ont pu exprimer jusqu’ici. Un tableau saisissant suivi d’un monologue tout aussi marquant.
Un seul regret : on aurait aimé que la pièce se termine là-dessus, la dernière scène (même si très sympathique) n’ayant pas la même efficacité pour conclure.
Thomas Benatar
Toutes les critiques
Je n'ai pas été emballé par cette pièce certes bien jouée mais qui a mon sens tourne un peu trop autour du nombril des acteurs et n apporte pas grand chose de nouveau dans l'analyse des mystères du couple...les scènes s'enchaînent mais ne m'ont procuré que peu d'émotions....
J'ai trouvé la pièce assez terne et fade et je suis déçu car le sujet était alléchant et les précédents commentaires m'avaient donné envie de la découvrir
Je n'ai pas accroché à la mise en scène assez froide ni au texte que j'ai trouvé plutôt insipide
Déçu !
J'ai trouvé la pièce assez terne et fade et je suis déçu car le sujet était alléchant et les précédents commentaires m'avaient donné envie de la découvrir
Je n'ai pas accroché à la mise en scène assez froide ni au texte que j'ai trouvé plutôt insipide
Déçu !
Aimer, est ce vraiment regarder ensemble dans la même direction ?
N'avait on pas déjà tout dit sur le couple ?
Des flammes de la 1ère rencontre aux flammes de la séparation ?
Il faut croire que non .....
Surtout quand autant de talents s'unissent pour nous faire rire, vibrer, réfléchir sur un sujet certes bateau mais finalement sans cesse renouvelé.
Il faut dire que la plume de Léonore Confino, qui nous régale maintenant depuis des années, surfe brillamment sur la vague du cliché sans jamais tomber de sa planche !
De la drague aux affres de la maternité, du slow de la rencontre au clash inévitable, rien ne se passe vraiment comme on l'attend.
Côme de Bellescize, qui avait réjoui le public de "Mondial placard" est lui aussi très inspiré et imprime un rythme débridé à ces 16 joutes aussi verbales que physiques, rapprochant et séparant sans cesse les deux comédiens dans un ballet parfaitement fluide.
La plupart du temps sur un immense canapé blanc qui trône sur la scène et joue un rôle déterminant.
Et puis il y a ce couple, dont la complicité est évidente.
Elle, Djemba Djine, toute en sensualité et dont le sourire crève l'écran.
Lui, Amaury de Crayencour, formidablement séduisant, plus en retenue, et dont la sobriété fait mouche à chaque fois.
Leur relation est une belle évidence, le contraste de leurs corps et de leurs personnalités fonctionne parfaitement.
Nous sortons du théâtre de l'Oeuvre en nous disant que le mariage, çà devrait être comme le saut en longueur .....Si on avait droit à plusieurs essais on serait bien plus performants !
N'avait on pas déjà tout dit sur le couple ?
Des flammes de la 1ère rencontre aux flammes de la séparation ?
Il faut croire que non .....
Surtout quand autant de talents s'unissent pour nous faire rire, vibrer, réfléchir sur un sujet certes bateau mais finalement sans cesse renouvelé.
Il faut dire que la plume de Léonore Confino, qui nous régale maintenant depuis des années, surfe brillamment sur la vague du cliché sans jamais tomber de sa planche !
De la drague aux affres de la maternité, du slow de la rencontre au clash inévitable, rien ne se passe vraiment comme on l'attend.
Côme de Bellescize, qui avait réjoui le public de "Mondial placard" est lui aussi très inspiré et imprime un rythme débridé à ces 16 joutes aussi verbales que physiques, rapprochant et séparant sans cesse les deux comédiens dans un ballet parfaitement fluide.
La plupart du temps sur un immense canapé blanc qui trône sur la scène et joue un rôle déterminant.
Et puis il y a ce couple, dont la complicité est évidente.
Elle, Djemba Djine, toute en sensualité et dont le sourire crève l'écran.
Lui, Amaury de Crayencour, formidablement séduisant, plus en retenue, et dont la sobriété fait mouche à chaque fois.
Leur relation est une belle évidence, le contraste de leurs corps et de leurs personnalités fonctionne parfaitement.
Nous sortons du théâtre de l'Oeuvre en nous disant que le mariage, çà devrait être comme le saut en longueur .....Si on avait droit à plusieurs essais on serait bien plus performants !
«_ Est-ce que vous pouvez m’inviter à danser ? _» C’est sur ces mots inhabituels, prononcés par un jeune homme malhabile sur la piste de danse d’un mariage, que s’ouvre l’un des 16 tableaux de la nouvelle pièce de Léonore Confino : Ring, variations du Couple. Et elle nous donne à le voir ce couple, sous toutes ses facettes. Des origines de l’humanité à la vie moderne, on ne fait qu’une ellipse et on vient revisiter toutes les scènes les plus classiques de ce sujet avec un léger décalage. Un pas en plus. Une subtilité qui vient engager un mouvement qui surprend, entre tranches de vie et instants décisifs pour le duo.
Au détour d’une rencontre en apparence banale jusqu’à la déclaration d’amour la plus folle, en passant par la parentalité, les ruptures, les disputes, des mots et des maux, rien ne sera épargné au tandem composé par Jina Djemba et Amaury de Crayencour. Au milieu d’un décor sobre, mais très joli, mis en valeur par différents jeux de lumière, la complicité des artistes se déploie. Leur alchimie est évidente, incarnée, toute en contraste à chaque scène. On rit, on est choqués ou on pleure devant leur interprétation très juste de ce qui fait les forces et les faiblesses d’un couple. À l’aide d’un astucieux choix de prénoms, les scènes nous interpellent et nous plongent dans ces situations avec intensité et force. On se retrouve au cœur du ring. Dans l’arène avec deux fauves qui n’en peuvent plus de se tourner autour. On ne boude pas son plaisir jusqu’au meilleur moment : les deux amants se font face… et se taisent. Tout passe par les gestes et la puissante chorégraphie de tout ce que les mots n’ont pu exprimer jusqu’ici. Un tableau saisissant suivi d’un monologue tout aussi marquant.
Un seul regret : on aurait aimé que la pièce se termine là-dessus, la dernière scène (même si très sympathique) n’ayant pas la même efficacité pour conclure.
Au détour d’une rencontre en apparence banale jusqu’à la déclaration d’amour la plus folle, en passant par la parentalité, les ruptures, les disputes, des mots et des maux, rien ne sera épargné au tandem composé par Jina Djemba et Amaury de Crayencour. Au milieu d’un décor sobre, mais très joli, mis en valeur par différents jeux de lumière, la complicité des artistes se déploie. Leur alchimie est évidente, incarnée, toute en contraste à chaque scène. On rit, on est choqués ou on pleure devant leur interprétation très juste de ce qui fait les forces et les faiblesses d’un couple. À l’aide d’un astucieux choix de prénoms, les scènes nous interpellent et nous plongent dans ces situations avec intensité et force. On se retrouve au cœur du ring. Dans l’arène avec deux fauves qui n’en peuvent plus de se tourner autour. On ne boude pas son plaisir jusqu’au meilleur moment : les deux amants se font face… et se taisent. Tout passe par les gestes et la puissante chorégraphie de tout ce que les mots n’ont pu exprimer jusqu’ici. Un tableau saisissant suivi d’un monologue tout aussi marquant.
Un seul regret : on aurait aimé que la pièce se termine là-dessus, la dernière scène (même si très sympathique) n’ayant pas la même efficacité pour conclure.
Très beau texte de Léonore Confino porté par deux excellents comédiens. Jina Djemba et Amaury de Crayencour forment un magnifique duo, ils semblent s'embellir l'un l'autre ; ils sont beaux et bons individuellement mais semblent passer un niveau supérieur ensemble.
Tout est absolument bien réalisé, la scénographie entre salon et jardin luxuriant, la mise en scène, les chorégraphies...
Bravo à toutes et tous, c'est une réussite !
Tout est absolument bien réalisé, la scénographie entre salon et jardin luxuriant, la mise en scène, les chorégraphies...
Bravo à toutes et tous, c'est une réussite !
L'écriture de Léonore Confino est toujours fine, intelligente et percutante.
Utilisant les sujets de société et du couple comme matière première, elle sait déceler ce qui va résonner en chacun de nous.
Ici le couple, dans ses différentes étapes, décortiqué.
Peut-on modifier l'ordre des choses ? Est-ce inéluctable ?
Et si finalement on refaisait autrement ? Ce que propose l'auteur mais traité de manière si confuse par la mise en scène que nombreux sont ceux qui passent à côté. Dommage car ce volet apporte un vrai plus.
Les 2 comédiens sont absolument impeccables de tendresse, mauvaise foi, incompréhension, désillusions.
Notamment Amaury de Crayencour dans un rôle qui lui va comme un gant. Il joue parfaitement le registre du quotidien et de l'amoureux fougueux. On s'emporte à l'aimer tout comme on a envie de le secouer.
Magnifique monologue de Jana Jemba qui pour le reste est parfois moins fluide.
Très joli décor simple et gai qui joue sur l'ingénuité des déplacements.
Utilisant les sujets de société et du couple comme matière première, elle sait déceler ce qui va résonner en chacun de nous.
Ici le couple, dans ses différentes étapes, décortiqué.
Peut-on modifier l'ordre des choses ? Est-ce inéluctable ?
Et si finalement on refaisait autrement ? Ce que propose l'auteur mais traité de manière si confuse par la mise en scène que nombreux sont ceux qui passent à côté. Dommage car ce volet apporte un vrai plus.
Les 2 comédiens sont absolument impeccables de tendresse, mauvaise foi, incompréhension, désillusions.
Notamment Amaury de Crayencour dans un rôle qui lui va comme un gant. Il joue parfaitement le registre du quotidien et de l'amoureux fougueux. On s'emporte à l'aimer tout comme on a envie de le secouer.
Magnifique monologue de Jana Jemba qui pour le reste est parfois moins fluide.
Très joli décor simple et gai qui joue sur l'ingénuité des déplacements.
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