- One Man Show / Stand up
- Béliers Parisiens
- Paris 18ème
Oceanerosemarie, Chatons Violents

- Océanerosemarie
- Béliers Parisiens
- 14bis, rue Sainte-Isaure
- 75018 Paris
- Jules Joffrin (l.12)
Après le succès massif de son premier spectacle "La Lesbienne Invisible" avec plus de 550 représentations et 40.000 spectateurs, Océanerosemarie est de retour avec un nouveau seul en scène : "Chatons Violents", qui évoque tour à tour les problèmes de couple, l'adoption de chatons, les parisiens qui s'exilent à Marseille, le racisme de gauche et même le message de Jésus !
Comme dans son premier spectacle, Océanerosemarie fait mouche et réussit le tour de force d'aborder des sujets hautement "sensibles" avec humour et bienveillance.
En abordant des thèmes à la fois atemporels et totalement d'actualité, elle nous fait réfléchir au visage actuel de la société française, à la question de notre violence intrinsèque et à notre relation aux autres avec une naïveté toute philosophique.
La critique de la rédaction : 7.5/10. Un one woman show qui commence plutôt mal avec des sketches moyens, déjà entendus sur le couple et les chatons.
Oceanerosemarie aime les clichés, en use et en abuse. Les 30 premières minutes ne font pas beaucoup rire.
Puis elle revient d’une expédition ratée à Marseille avec son ami Jérôme. Et là tout s’accélère. Le spectacle prend une tournure politique ! Sur un ton acerbe, elle se moque des bons bobos parisiens et bien-pensants. Elle décortique avec malice les paradoxes et les limites de leurs raisonnements.
A-t-on le droit d’être riche quand on vote à gauche ? Choisir une femme de ménage marocaine, est-ce un pas pour l’intégration des immigrés ? Est-ce que ça sert à quelque chose de s’offusquer contre la guerre ?
Elle parle avec justesse du sentiment de culpabilité un peu ridicule de l’élite intellectuelle pour des choses qu’elle n’a pas fait. De ses tentatives ratées d’améliorer le monde dans lequel elle vit.
Certains problèmes paraissent insolubles quand Oceanerosemarie en parle. Sans donner véritablement de ligne de conduite au public déboussolé par ce discours nouveau, elle le pousse à la réflexion, et le fait beaucoup rire !
Était-ce pour nous faire mieux apprécier sa seconde partie que le spectacle commençait si mal ? Difficile à dire mais tout le monde sort avec le sourire.
J'ai adoré la...
Je n'y ai rien trouvé d'intéressant, que du déjà vu, et la plupart du temps, moins bien raconté.
Je suis ressortie déçue avec l'impression d'avoir perdu mon temps.
Pourtant ça démarrait un peu mollement, il fallait tendre l'oreille car le son semblait mal réglé. Et puis quand elle décide de déménager à Marseille, le ton monte en volume mais aussi en intensité et la machine à sarcasmes réussis se met en route. On y touche la politique, la bien pensance et le bon gout et ça peut ne pas plaire mais personnellement je me suis régalée.
Beaucoup des portraits tracés sont justes, très pertinents et il est agréable de rire en compagnie d'Oceannerosemarie.
signé : Valeriemariechristine
La première partie passe encore mais alors la 2ème est une horreur. J'avais envie de lui dire : renseigne-toi avant de dire des âneries pareilles ! Ses propos (sur l'actualité notamment) sont honteux voire inadmissibles.
Je déconseille fortement car entendre un discours politique de gauche (même caricaturé), non merci !
Ensuite critiquer à volonté sans que nous puissions comprendre où elle veut en venir et quelles solutions elle apporte ? Enfin un spectacle que je ne conseille pas. J'y suis allée avec mon fils donc deux générations différentes et à la sortie le même ressenti : bof ! Bof ! Bof !
On a du mal à se laisser embarquer mais en un instant le spectacle bascule et Océanerosemarie se révèle dans une deuxième partie qui file à cent à l'heure. Des sketches beaucoup plus réfléchis, une capacité impressionnante d'impro sur l'actualité, on a presque l'impression de ne plus être dans le même spectacle, avec la même humoriste.
Un tel décalage est dommage car au final c'est plutôt un bon one woman show, assez engagé et par moment extraordinairement drôle.