Critiques pour l'événement Oceanerosemarie, Chatons Violents
Je n'ai pas du tout été séduite par ce spectacle tout en lourdeur.
Je n'y ai rien trouvé d'intéressant, que du déjà vu, et la plupart du temps, moins bien raconté.
Je suis ressortie déçue avec l'impression d'avoir perdu mon temps.
Je n'y ai rien trouvé d'intéressant, que du déjà vu, et la plupart du temps, moins bien raconté.
Je suis ressortie déçue avec l'impression d'avoir perdu mon temps.
Océannerosemarie se moque des BBB (à vous de voir ce que ça veut dire) et d'un certain nombre de concepts un peu touchy de nos jours. Elle bouscule la bienséance tout en finesse tout en gardant un rythme assez enlevé.
Pourtant ça démarrait un peu mollement, il fallait tendre l'oreille car le son semblait mal réglé. Et puis quand elle décide de déménager à Marseille, le ton monte en volume mais aussi en intensité et la machine à sarcasmes réussis se met en route. On y touche la politique, la bien pensance et le bon gout et ça peut ne pas plaire mais personnellement je me suis régalée.
Beaucoup des portraits tracés sont justes, très pertinents et il est agréable de rire en compagnie d'Oceannerosemarie.
signé : Valeriemariechristine
Pourtant ça démarrait un peu mollement, il fallait tendre l'oreille car le son semblait mal réglé. Et puis quand elle décide de déménager à Marseille, le ton monte en volume mais aussi en intensité et la machine à sarcasmes réussis se met en route. On y touche la politique, la bien pensance et le bon gout et ça peut ne pas plaire mais personnellement je me suis régalée.
Beaucoup des portraits tracés sont justes, très pertinents et il est agréable de rire en compagnie d'Oceannerosemarie.
signé : Valeriemariechristine
Ce spectacle est censé être drôle mais j'en suis sorti en colère devant tant d'inepties !
La première partie passe encore mais alors la 2ème est une horreur. J'avais envie de lui dire : renseigne-toi avant de dire des âneries pareilles ! Ses propos (sur l'actualité notamment) sont honteux voire inadmissibles.
Je déconseille fortement car entendre un discours politique de gauche (même caricaturé), non merci !
La première partie passe encore mais alors la 2ème est une horreur. J'avais envie de lui dire : renseigne-toi avant de dire des âneries pareilles ! Ses propos (sur l'actualité notamment) sont honteux voire inadmissibles.
Je déconseille fortement car entendre un discours politique de gauche (même caricaturé), non merci !
Je suis allée voir hier cette pièce. Si la première partie est quelquefois drôle la 2ème beaucoup plus politisée n'est pas du meilleur goût. Faire chanter les spectateurs la marseillaise et pendant faire des mimiques me semble plus que déplacé. C'est notre hymne national et nous devons le respecter.
Ensuite critiquer à volonté sans que nous puissions comprendre où elle veut en venir et quelles solutions elle apporte ? Enfin un spectacle que je ne conseille pas. J'y suis allée avec mon fils donc deux générations différentes et à la sortie le même ressenti : bof ! Bof ! Bof !
Ensuite critiquer à volonté sans que nous puissions comprendre où elle veut en venir et quelles solutions elle apporte ? Enfin un spectacle que je ne conseille pas. J'y suis allée avec mon fils donc deux générations différentes et à la sortie le même ressenti : bof ! Bof ! Bof !
Un one woman show assez déséquilibré car il peine à démarrer. La première partie est assez absurde et ce n'est pas le style qui va le mieux à Océanerosemarie. Et puis surtout elle est construite sur des sketches déjà entendus, sur des sujets trop classiques, beaucoup de clichés...
On a du mal à se laisser embarquer mais en un instant le spectacle bascule et Océanerosemarie se révèle dans une deuxième partie qui file à cent à l'heure. Des sketches beaucoup plus réfléchis, une capacité impressionnante d'impro sur l'actualité, on a presque l'impression de ne plus être dans le même spectacle, avec la même humoriste.
Un tel décalage est dommage car au final c'est plutôt un bon one woman show, assez engagé et par moment extraordinairement drôle.
On a du mal à se laisser embarquer mais en un instant le spectacle bascule et Océanerosemarie se révèle dans une deuxième partie qui file à cent à l'heure. Des sketches beaucoup plus réfléchis, une capacité impressionnante d'impro sur l'actualité, on a presque l'impression de ne plus être dans le même spectacle, avec la même humoriste.
Un tel décalage est dommage car au final c'est plutôt un bon one woman show, assez engagé et par moment extraordinairement drôle.
Une lesbienne féministe qui s’en prend aux bobos et qui parle d’emblée tampons, un poil exagéré ? Une sinécure pour Océanerosemarie. Après avoir rodé son nouveau spectacle dans le Off d’Avignon, l’humoriste monte dans la capitale pour présenter Chatons violents. Un titre oxymorique à son image, une apparence de sainte-nitouche WASP dissimulant une redoutable snipeuse de la bien-pensance.
Avec son débit mitraillette, Océanerosemarie ne laisse aucun répit à son public hilare. Avec sa chemise de bûcheron totalement butch, on aurait pu craindre le pire mais la comique désamorce les clichés de la goudou-type en captant la température de son époque et ses paradoxes. Ultra précise dans ses mimiques et ses déplacements (en cela bien aidée par son metteur en scène Mikaël Chirinian), elle se révèle impayable dans son talent de portraitiste au vitriol. Si juste dans sa peinture des bobos de gauche, gourous de la laïcité empreints d’une fausse culpabilité paternaliste, Océanerosemarie ne ménage pas sa peine pour mettre à nu les inepties d’une population autocentrée faisant semblant de se préoccuper du sort des prostituées ou du conflit israélo-palestinien.
On ne pourra pas reprocher à cette boule d’énergie d’exploiter à fond un fil conducteur bien que cela soit à double tranchant : une certaine lassitude risquer de s’installer à mi-parcours. Heureusement, les ressources multiples d’Océanerosemarie varient les plaisirs.
On regrettera simplement un virage mal amorcé à la fin vers une partie plus introspective et trop fourre-tout, bizarrement placée dans l’économie du spectacle. Nonobstant ce calibrage maladroit, Chatons violents sort insolemment ses griffes et appuie avec netteté sur les travers de notre société nombriliste. Un miroir pas vraiment déformant de notre époque.
Avec son débit mitraillette, Océanerosemarie ne laisse aucun répit à son public hilare. Avec sa chemise de bûcheron totalement butch, on aurait pu craindre le pire mais la comique désamorce les clichés de la goudou-type en captant la température de son époque et ses paradoxes. Ultra précise dans ses mimiques et ses déplacements (en cela bien aidée par son metteur en scène Mikaël Chirinian), elle se révèle impayable dans son talent de portraitiste au vitriol. Si juste dans sa peinture des bobos de gauche, gourous de la laïcité empreints d’une fausse culpabilité paternaliste, Océanerosemarie ne ménage pas sa peine pour mettre à nu les inepties d’une population autocentrée faisant semblant de se préoccuper du sort des prostituées ou du conflit israélo-palestinien.
On ne pourra pas reprocher à cette boule d’énergie d’exploiter à fond un fil conducteur bien que cela soit à double tranchant : une certaine lassitude risquer de s’installer à mi-parcours. Heureusement, les ressources multiples d’Océanerosemarie varient les plaisirs.
On regrettera simplement un virage mal amorcé à la fin vers une partie plus introspective et trop fourre-tout, bizarrement placée dans l’économie du spectacle. Nonobstant ce calibrage maladroit, Chatons violents sort insolemment ses griffes et appuie avec netteté sur les travers de notre société nombriliste. Un miroir pas vraiment déformant de notre époque.
Débit presque trop rapide, début type woman show pas exceptionnel, j'ai mis du temps à rentrer dans son jeu.
Mais au bout de 20 minutes, je me suis laissé emporter et je suis sorti de là en ayant trouvé ce spectacle génial. Elle fait réfléchir tout en nous faisant rire.
Pas la peine d'arriver en retard pour sauter les 20 premières minutes, c'était complet pendant toute la fin du festival d'Avignon ;-)
Mais au bout de 20 minutes, je me suis laissé emporter et je suis sorti de là en ayant trouvé ce spectacle génial. Elle fait réfléchir tout en nous faisant rire.
Pas la peine d'arriver en retard pour sauter les 20 premières minutes, c'était complet pendant toute la fin du festival d'Avignon ;-)
Ce one-woman show est assez déroutant. A chaud, je me suis dis qu'il était passable mais plus le temps passe, plus je change d'avis, je me dis qu'il est de qualité.
Oui, parce qu'il est drôle, acerbe et surtout qu'il m'a et me fait encore réfléchir.
Oceanerosemarie le dit elle-même, son public est un public d'initiés, qui vient par le bouche à oreille, et est à majorité de BBBs (bobos). Forcément, en y allant, on se retrouve dans quelques anecdotes acerbes qu'elle nous a concocté. Car elle vient de ce milieu, y a grandi mais en étant différente, et cela lui a permis de pointer du doigt tous leurs (ou nos) paradoxes et de nous en faire rire.
Alors oui la première partie est, on va dire, plus grand public, elle parle du couple en général et des absurdités que l'on peut se dire, des situations cocasses du quotidien, de son amour pour ses chats et cela est très drôle mais on ne vient pas la voir pour ça. On vient pour la seconde partie, plus politique, plus engagée. On en ressort secoué, et puis on en parle... Et on réfléchit !
Peu de spectacles d'humour m'ont fait cet effet-là ! Alors je conseille d'y aller, pour être bousculée un peu... Mais en gardant son humour !
Oui, parce qu'il est drôle, acerbe et surtout qu'il m'a et me fait encore réfléchir.
Oceanerosemarie le dit elle-même, son public est un public d'initiés, qui vient par le bouche à oreille, et est à majorité de BBBs (bobos). Forcément, en y allant, on se retrouve dans quelques anecdotes acerbes qu'elle nous a concocté. Car elle vient de ce milieu, y a grandi mais en étant différente, et cela lui a permis de pointer du doigt tous leurs (ou nos) paradoxes et de nous en faire rire.
Alors oui la première partie est, on va dire, plus grand public, elle parle du couple en général et des absurdités que l'on peut se dire, des situations cocasses du quotidien, de son amour pour ses chats et cela est très drôle mais on ne vient pas la voir pour ça. On vient pour la seconde partie, plus politique, plus engagée. On en ressort secoué, et puis on en parle... Et on réfléchit !
Peu de spectacles d'humour m'ont fait cet effet-là ! Alors je conseille d'y aller, pour être bousculée un peu... Mais en gardant son humour !
Vous avez sans doute déjà entendu sa voix à la radio et remarqué son débit de parole impressionnant. Océanerosemarie, chanteuse, auteur, chroniqueuse et comédienne, n'a pas l'intention de la fermer et revient sur les planches parisiennes avec son deuxième seule-en-scène Chatons Violents. Âmes sensibles s'abstenir. Il va y avoir du sang.
Océanerosemarie attaque la scène avec la mignonne et acide satire du couple encroûté, refrain inévitable du one-man féminin traditionnel. Mais ne vous fiez pas aux apparences, ceci ne sera pas un bon moment de gloussades innocentes pour oublier la semaine qui vient de passer. Une fois que la grande blonde au sourire félin nous a attiré dans son piège, elle nous embarque dans un voyage inattendu, de Paris à Marseille, en passant par le lointain pays des bobos ci-nommé Montreuil, à la rencontre de personnages attachants, écœurants, hypocrites et terriblement comme nous.
Océanerosemarie nous dépeint dans un verbe maîtrisé au millimètre et avec une intelligence désarçonnante cette société fractionnée par la colère et l'ignorance que nous connaissons tous. Mais nous ne pourrons rester simples spectateurs bien longtemps car il devient rapidement évident que nous allons devoir rire de nous.
Nous, bons blancs bobos, qui avons franchi la porte de ce théâtre pour se gausser un peu avant d'aller boire un verre de vin blanc entre amis. Nous rions, nous rions de ces personnages clichés, de ces blagues caustiques et de ces situations si familières. Nous rions un peu jaune de nos paradoxes et restons sans voix lorsque cette jeune femme si brillante prend quelques minutes de son temps pour analyser concrètement et avec tout le sérieux du monde cette France en danger que nous avons le devoir de sauver des griffes des esprits étroits tentés par le repli nationaliste.
Océanerosemarie donne de la voix et offre au public un spectacle pétri de bon sens, d'humour et de subtilité.
Océanerosemarie attaque la scène avec la mignonne et acide satire du couple encroûté, refrain inévitable du one-man féminin traditionnel. Mais ne vous fiez pas aux apparences, ceci ne sera pas un bon moment de gloussades innocentes pour oublier la semaine qui vient de passer. Une fois que la grande blonde au sourire félin nous a attiré dans son piège, elle nous embarque dans un voyage inattendu, de Paris à Marseille, en passant par le lointain pays des bobos ci-nommé Montreuil, à la rencontre de personnages attachants, écœurants, hypocrites et terriblement comme nous.
Océanerosemarie nous dépeint dans un verbe maîtrisé au millimètre et avec une intelligence désarçonnante cette société fractionnée par la colère et l'ignorance que nous connaissons tous. Mais nous ne pourrons rester simples spectateurs bien longtemps car il devient rapidement évident que nous allons devoir rire de nous.
Nous, bons blancs bobos, qui avons franchi la porte de ce théâtre pour se gausser un peu avant d'aller boire un verre de vin blanc entre amis. Nous rions, nous rions de ces personnages clichés, de ces blagues caustiques et de ces situations si familières. Nous rions un peu jaune de nos paradoxes et restons sans voix lorsque cette jeune femme si brillante prend quelques minutes de son temps pour analyser concrètement et avec tout le sérieux du monde cette France en danger que nous avons le devoir de sauver des griffes des esprits étroits tentés par le repli nationaliste.
Océanerosemarie donne de la voix et offre au public un spectacle pétri de bon sens, d'humour et de subtilité.
Oceanerosemarie épate. Dans son spectacle, on parle de chats, de couple, de politique internationale et de cagoles marseillaises. Autant dire qu'il y a de quoi satisfaire un bon paquet de personnes avec des sketchs aussi éclectiques.
J'ai adoré la première partie, plus absurde que la seconde, moins terre à terre. Pleine de chatons fous (violents) et de crises de nerf. Bien que la suite du spectacle soit très "BBB"-centrée (pour bobo parisiens, en gros) et un peu longue parfois, on se marre bien de ces attitudes de parigo anti-guerre bobo qui aime le bambou et Twitter.
Le petit plus de son spectacle, c'est l'impro sur des sujets d'actualité du jour. Oceanerosemarie marie à la perfection un humour subtil, délicat et léger à la fois-ci, tout en traitant de sujets variés.
Bravo !
J'ai adoré la première partie, plus absurde que la seconde, moins terre à terre. Pleine de chatons fous (violents) et de crises de nerf. Bien que la suite du spectacle soit très "BBB"-centrée (pour bobo parisiens, en gros) et un peu longue parfois, on se marre bien de ces attitudes de parigo anti-guerre bobo qui aime le bambou et Twitter.
Le petit plus de son spectacle, c'est l'impro sur des sujets d'actualité du jour. Oceanerosemarie marie à la perfection un humour subtil, délicat et léger à la fois-ci, tout en traitant de sujets variés.
Bravo !
Je n'ai pas l'habitude d'écrire à chaud après un spectacle. Mais aujourd'hui est un jour bien particulier. Et après avoir partagé quelques sanglots place de la République c'était difficile de se mettre en conditions pour réceptionner un spectacle d'humour. Pour les lecteurs et lectrices de cette modeste critique je dois rappeler qu'à l'heure où j'écris ces mots, nous sommes encore le 7 janvier 2015 et que plusieurs ambassadeurs de la liberté d'expression nous ont quitté ce matin sous les balles du fanatisme. Mais par acquis de conscience j'allais tout de même assister au spectacle d'Océanerosemarie dans le vague espoir peu convaincu d'oublier cette tragédie un court instant.
Eh bien le défi a été relevé.
Chatons violents est un spectacle d'humour oui, mais surtout une critique acerbe d'une certaine forme de bourgeoisie parisienne dénommée « BBB » (bourgeois bobo), classe sociale dont semble issue notre chère Océanerosemarie. Elle ouvre la scène sur une engueulade typique de couple, sauf que la personne en face, c'est pas un bonhomme ronchon, non c'est une femme. Oui car Océanerosemarie est peut etre une BBB mais elle est lesbienne et c'est par le truchement des discriminations subies en toute amitié durant son adolescence qu'elle a pu porter un regard critique sur cette classe sociale. Les BBB sont heureux d'aller vivre à Montreuil et de mettre du bambou dans leur jardin parce que ça fait écolo, ils appellent leurs enfants Eurydice, partent en weekend à Oléron et sont ravis d'avoir un avis sur tout et de se consulter les uns les autres pour s'octroyer des sujets croustillants comme la prostitution ou le port du voile.
Ravis de vivre au sein d'une mixité sociale revendiquée à Montreuil mais qui n'est en fait qu'une facade. Car ce qu'on nous raconte là c'est que l'antiracisme est un combat au quotidien et qu'il est bien difficile de s'écarter totalement de réflexions racistes qu'on entend régulièrement sans y preter attention. A travers une interprétation d'une grande finesse cette jeune comédienne à la voix délicieuse nous offre un texte mûrement réfléchi, dont le discours nous fait non seulement rire mais alimente une réflexion honnête et sincère, sans hypocrisie sur les rapports bourgeois que nous entretenons au monde.
L'hommage ému qu'a rendu la comédienne aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo à la fin du spectacle nous a carressé le moral qu'on avait petit.
Merci donc Océanerosemarie de m'avoir rire le 7 janvier 2015.
Eh bien le défi a été relevé.
Chatons violents est un spectacle d'humour oui, mais surtout une critique acerbe d'une certaine forme de bourgeoisie parisienne dénommée « BBB » (bourgeois bobo), classe sociale dont semble issue notre chère Océanerosemarie. Elle ouvre la scène sur une engueulade typique de couple, sauf que la personne en face, c'est pas un bonhomme ronchon, non c'est une femme. Oui car Océanerosemarie est peut etre une BBB mais elle est lesbienne et c'est par le truchement des discriminations subies en toute amitié durant son adolescence qu'elle a pu porter un regard critique sur cette classe sociale. Les BBB sont heureux d'aller vivre à Montreuil et de mettre du bambou dans leur jardin parce que ça fait écolo, ils appellent leurs enfants Eurydice, partent en weekend à Oléron et sont ravis d'avoir un avis sur tout et de se consulter les uns les autres pour s'octroyer des sujets croustillants comme la prostitution ou le port du voile.
Ravis de vivre au sein d'une mixité sociale revendiquée à Montreuil mais qui n'est en fait qu'une facade. Car ce qu'on nous raconte là c'est que l'antiracisme est un combat au quotidien et qu'il est bien difficile de s'écarter totalement de réflexions racistes qu'on entend régulièrement sans y preter attention. A travers une interprétation d'une grande finesse cette jeune comédienne à la voix délicieuse nous offre un texte mûrement réfléchi, dont le discours nous fait non seulement rire mais alimente une réflexion honnête et sincère, sans hypocrisie sur les rapports bourgeois que nous entretenons au monde.
L'hommage ému qu'a rendu la comédienne aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo à la fin du spectacle nous a carressé le moral qu'on avait petit.
Merci donc Océanerosemarie de m'avoir rire le 7 janvier 2015.
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