- Théâtre contemporain
- Théâtre Rive Gauche
- Paris 14ème
L'invention de nos vies

- Théâtre Rive Gauche
- 6, rue de la Gaité
- 75014 Paris
- Edgard Quinet (l.6), Gaité (l.13)
Avec un mensonge on peut aller très loin, mais pas en revenir...
Quand Sam Tahar a emprunté l'identité de Samuel, son ex meilleur ami, pour partir à New-York, faire une brillante carrière dans un prestigieux cabinet d'avocats, épouser la fille du principal associé et intégrer ainsi une des familles juives les plus puissantes du pays, il n'imaginait pas que son passé d’enfant des cités, révolté, violent, sans repères ni avenir, franchirait l'océan pour le rattraper et révéler le fragile château de cartes de son existence, au sein duquel il se croyait pourtant à l'abri.
L'AVIS DE LA REDACTION : 8/10
Illusions perdues !
C'est un spectacle de qualité qui remplit la salle du théâtre Rive Gauche depuis la mi septembre.
Après la belle réussite des "Filles aux mains jaunes", Johanna Boyé s'empare du roman de Karine Tuil, en signe l'adaptation avec Leslie Ménahem, et nous offre une mise en scène brillante et enlevée.
Entourée d'une formidable troupe de 7 comédiens, dont la plupart jouent plusieurs rôles avec brio, elle pose la question de l'identité et de ce qui la définit : la religion ? l'argent ? le statut social ? l'éducation ?
Le héros de cette malheureuse histoire est brillamment interprété par Valentin de Carbonnières, aussi à l'aise dans le rôle du connard arrogant que dans celui du mec effondré qui voit sa vie s'écrouler.
Rattrapé par ses mensonges, il va devoir en payer le coût.
Le suspense tient le spectateur en haleine, l'énergie des comédiens ne faiblit jamais, les tableaux s'enchaînent avec fluidité ....
Plus dure sera la chute !
Sylvie Tuffier
Mise en...
N'en jetez plus ! Même les blagues juives tombent à plat, c'est dire...
Ici, c'est encore ce à quoi on a droit ... mais selon moi sans âme, sans incarnations de personnages qui se succèdent sans consistance, si ce n'est celle, espérée, de l'histoire racontée.
C''est une déception là encore, tant ce récit nous ramène aux stéréotypes et clichés d'une réussite-business à l'américaine sur fond de cultures communautaires.
Tout aurait pu être, si ce n'est sauvé, du moins contrebalancé par des interprétations fortes mais pour moi, hormis peut-être un passage, le traitement de l'histoire ne le permet pas (quant au rôle principal, il est tout simplement joué façon “beau sourire figé” et j'en attendais autre chose).
Pas mal d'ennui au bout du compte, malheureusement ...
J'ai trouvé le début trop lent et la fin trop rapide.
Les jeux d'acteur sont de qualité.
C'est un spectacle de qualité qui remplit la salle du théâtre Rive Gauche depuis la mi septembre.
Après la belle réussite des "Filles aux mains jaunes", Johanna Boyé s'empare du roman de Karine Tuil, en signe l'adaptation avec Leslie Ménahem, et nous offre une mise en scène brillante et enlevée.
Entourée d'une formidable troupe de 7 comédiens, dont la plupart jouent plusieurs rôles avec brio, elle pose la question de l'identité et de ce qui la définit : la religion ? l'argent ? le statut social ? l'éducation ?
Le héros de cette malheureuse histoire est brillamment interprété par Valentin de Carbonnières, aussi à l'aise dans le rôle du connard arrogant que dans celui du mec effondré qui voit sa vie s'écrouler.
Rattrapé par ses mensonges, il va devoir en payer le coût.
Le suspense tient le spectateur en haleine, l'énergie des comédiens ne faiblit jamais, les tableaux s'enchaînent avec fluidité ....
Plus dure sera la chute !
Mais c’est franchement pinailler. Je ferais mieux d’insister sur l’excellente interprétation de Valentin de Carbonnières, qui campe un Samir à la fois ultra charismatique et complètement ambivalent, passant de prédateur à proie en un clignement d’oeil. En scène durant pratiquement toute la durée du spectacle, il est étonnant. Mais tous suivent cette excellence. Ils sont dirigés de main de maître par une Johanna Boyé qui sait où elle va. Sa mise en scène est plus qu’efficace : elle vit. Avec toute l’intensité qu’il est possible de faire passer dans pareil engrenage endiablé, elle permet à cette écriture littéraire, qu’on a même plaisir à entendre, de se théâtraliser au plateau. Et d’en ressortir avec l’envie de dévorer le roman.