L'indien cherche le Bronx

L'indien cherche le Bronx
De Israël Horovitz
Mis en scène par Oscar Sisto
Avec Samy Naceri
  • Samy Naceri
  • Grégory Duvall
  • Karunakaran
  • Théâtre du Gymnase
  • 38, boulevard de Bonne-Nouvelle
  • 75010 Paris
  • Bonne Nouvelle (l.9)
Itinéraire
Billets de 27,00 à 37,00
Evénement plus programmé pour le moment

Gupta, qui débarque tout juste d'Inde et ne parle que quelques mots d'anglais, attend un bus pour le Bronx.

Il croise le chemin de deux punks qui commencent à l'agresser... 

L'indien, personnalité hors du commun, mettra en évidence les risques de l'incommunicabilité, allant jusqu'à la violence.

 

Ce rôle de théâtre sur l'enfermement dans la brutalité est celui qui, selon la légende, a lancé la carrière d'Al Pacino.

 

La critique de Jean (rédac’ AuBalcon) : Deux branleurs de New York qui s’ennuient injurient et frappent un indien qui a eu le malheur de tomber sur leur chemin.

Nous nous prenons d’empathie pour la victime, qui ne parle pas un mot d’anglais et ne peut se défendre ou essayer de comprendre les motivations de ses agresseurs.

Cette histoire est très violente. Jouée dans une petite salle, elle agresse aussi le spectateur, le met mal à l’aise, l’oppresse. Les deux new yorkais qui ne savent s’exprimer que par les coups ne disent rien d’intéressant, d’intelligent. Les dialogues sont pauvres, sans profondeur ni message.

Seuls leurs gestes et la menace de leurs couteaux nous parlent et nous intimident.

Malgré un bon jeu d'acteurs -notamment de Samy Naceri- nous n’avons été que peu réceptifs à ce mode de communication.

Note rapide
3,3/10
pour 2 notes et 1 critique
1 critique
Note de 1 à 3
100%
0 critique
Note de 4 à 7
0%
0 critique
Note de 8 à 10
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1 critique
26 janv. 2015
3/10
200
Une pièce avec un acteur connu jouée à 20h dans la plus petite salle du théâtre du Gymnase, déjà ça me paraissait bizarre ! Mais ne jugeons pas trop vite… J’y suis allée, me suis installée, on était une petite dizaine.

Le rideau s’ouvre avec les deux acteurs principaux, Samy Naceri et Grégory Duvall, qui sont étonnamment près de nous. On se sent intime, proche, on a l’impression qu’on ressentira les émotions d’une manière beaucoup plus forte que dans des théâtres plus grands.

Les deux acteurs jouent bien, Samy Naceri en petite brute et Grégory Duvall en idiot attachant.

Karunakaran arrive en indien parfaitement habillé en habit traditionnel ne parlant pas un mot de la langue des deux lascars. Incompréhension et démonstration de force commencent à se développer.

On se sent mal, très mal. La proximité des acteurs, la violence continuelle de la pièce qui augmente petit à petit. Le malaise grandit, devient gênant, dérangeant jusqu’à l’écœurement.

Je ne me suis jamais sentie aussi mal, d’une part par la violence et d’autre part par la pauvreté du texte. Peut-être que c’était fait exprès pour augmenter le malaise… Et dans ce cas c’est réussi.

La pièce a duré 50min, j’ai eu l’impression qu’elle durait 3 heures !

En sortant, j’étais soulagée.

La pièce m’a donné des émotions fortes, je ne peux pas le nier, mais pas celles que j’espérais. C’est une pièce qui dérange. Je crois que tout est dit, je n’ai pas aimé, je ne pense pas que l’on puisse avoir des émotions positives en la regardant. Elle aurait pu avoir ce caractère qu’on certaines rares pièces : faire réfléchir. Mais le texte, trop pauvre, trop éloigné de la réalité française, pas assez adapté ne m’a pas permis de faire cet effort de réflexion. Je n’en garde que la violence et le malaise.

Je ne recommande pas.
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Notes détaillées (pour les plus courageux)
Texte
Jeu des acteurs
Emotions
Intérêt intellectuel
Mise en scène et décor