- Théâtre contemporain
- La Pépinière Théâtre
- Paris 2ème
Les Poupées persanes
- La Pépinière Théâtre
- 7, rue Louis-le-Grand
- 75002 Paris
- Opéra (l.3, l.7, l.8, RER A)
C’est l’histoire de quatre universitaires dans l’Iran des années 70, de la chute du Shah à l’arrivée au pouvoir du régime islamique. C’est l’histoire, en France, de deux sœurs pas très enthousiastes à l’idée de célébrer le passage à l’an 2000 aux sports d’hiver, en famille.
C’est l’histoire d’amour de Bijan et Manijeh, couple mythique des légendes perses.
C’est l’histoire d’une jeunesse pleine d’espoir, d’une lutte avortée, d’un peuple sacrifié, de secrets qui s’entortillent, de la transmission dont on ne sait que faire et de l’amour qui ne sait plus où aller.
C’est l’histoire à vrai dire, de toutes les révolutions.
L'AVIS DE LA REDACTION : 8,5/10
La magie des contes !
De ses origines perses, Aïda Azgharzadeh possède ce don merveilleux de savoir raconter.
Et nous offre ce drame magnifique dans lequel la grande Histoire écrase la petite.
Où la folie des Grands balaie le destin des hommes.
Une écriture romanesque dans laquelle l'immense empathie de l'auteur nous fait passer du rire aux larmes, de la légèreté à la gravité.
Jusqu'au dénouement, la mise en scène intelligente de Régis Vallée nous tient en haleine, alternant les époques et les lieux, jouant avec le décor ingénieux et les costumes des personnages.
Les six comédiens, qui jouent tous plusieurs rôles avec une grande fluidité, parviennent à nous transmettre à la fois une belle intensité et un vrai naturel.
Happés dès les premières minutes, nous sommes avec eux jusqu'au bout.
La musique, jouée sur un superbe luth, exalte certains moments avec beaucoup d'à propos.
La salle, pleine et l'oeil humide, se lève pour applaudir ....
Emotions garanties !
Sylvie Tuffier
En revanche, la fin est à la fois trop rapide (enchainement de tableaux qui fait tourner la tete) et trop lente (bon venons-en au fait).
Une jolie pièce à voir !
J'attendais tellement de cette pièce au regard des Molieres et des critiques dithyrambiques obtenus que je suis sorti de ce théâtre monégasque ( par ailleurs froid sans charme et impersonnel) totalement déçu et abasourdi !
Évidemment c'est une bonne pièce sur un sujet politique historique important... mais je n'ai jamais réussi à rentrer dans l'histoire ..
Totalement dérouté par ces allers retours entre 1999 et la période 1973/1979...je n'ai absolument pas compris l'intérêt de ces moments de vie à Avoriaz et visiblement je suis le seul vu que la salle était debout !
J'ai trouvé assez pénible le jeu des acteurs car surjoué...sans véritable émotions alors que le sujet de la pièce est vraiment très intéressant....
J'aurais préféré que l'auteur concentre sa pièce sur la période des révolutions iraniennes...qui est le cœur du sujet évoqué....
Bref je suis passé à côté de cette pièce et je ne comprends pas pourquoi car j'étais persuadé d'assister à une très grande pièce et malheureusement je n'ai ressenti que frustration incompréhension et déception !!!
Du grand théâtre populaire et exigeant !
Bravo !
De ses origines perses, Aïda Azgharzadeh possède ce don merveilleux de savoir raconter.
Et nous offre ce drame magnifique dans lequel la grande Histoire écrase la petite.
Où la folie des Grands balaie le destin des hommes.
Une écriture romanesque dans laquelle l'immense empathie de l'auteur nous fait passer du rire aux larmes, de la légèreté à la gravité.
Jusqu'au dénouement, la mise en scène géniale de Régis Vallée nous tient en haleine, alternant les époques et les lieux, jouant avec le décor ingénieux et les costumes des personnages.
Les six comédiens, qui jouent tous plusieurs rôles avec fluidité, parviennent à nous transmettre à la fois une grande intensité et un vrai naturel.
Happés dès les premières minutes, nous sommes avec eux tout le long.
La musique, jouée sur un superbe luth, intensifie certains moments avec beaucoup d'à propos.
La salle se lève pour applaudir ....
Emotions garanties !
Le point commun, c’est la petite histoire dans la grande Histoire d’un pays, l’histoire du peuple iranien vu à travers deux histoires qui se déroulent en parallèle sous nos yeux via une mise en scène astucieuse et fluide de Régis Vallée. Le spectateur sait toujours quand et où il se trouve.
La pièce d’Aïda Azgharzadeh est une belle histoire oscillant entre comédie et drame avec un équilibre parfait. Elle nous conte avec ferveur l’histoire du pays de ses racines. La pièce commence d’ailleurs par l’équivalent iranien de ‘Il était une fois…’
C’est la même équipe (auteur, metteur en scène, technique et comédiens) qui a déjà proposé ‘La Main de Leïla’ et cela se ressent : la complicité des comédiens est palpable. Aïda Azgharzadeh est présente sur scène, elle irradie dans les rôles de Bahar et Manijeh. Face à elle, il y a, entre autres, Kamel Isker déjà remarqué dans ‘Marco Polo et l’hirondelle du Khan’ et dans ‘La famille Ortiz’ et Ariane Mourier (Molière révélation féminine pour le Banquet) qui sont eux aussi très justes dans leur interprétation.
La pièce dure 1h50 environ et c’est un beau voyage qui nous est proposé.