La prochaine fois que tu mordras la poussière

La prochaine fois que tu mordras la poussière
  • Théâtre Antoine
  • 14, boulevard de Strasbourg
  • 75010 Paris
  • Strasbourg Saint Denis (l.4, l.8, l.9)
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Dans l'écrin du Théâtre du Petit Saint-Martin à Paris, Paul Pascot adapte et met en scène le roman de son frère PanayotisLa prochaine fois que tu mordras la poussière, avec Vassili Schneider. Un incontournable de la saison théâtrale !

« Si tu colles ton doigt sur un miroir, le doigt en réflexion ne touchera jamais ton vrai doigt. Tu peux regarder de plus près, il y aura toujours un tout petit écart, un millimètre d’écart. Peut‐être que c’est ça, que j’ai toujours un millimètre d’écart, que tout me frôle, passe tout près mais ne me touche jamais.

Il va bientôt mourir et je tiens ce "millimètre d'écart" de lui. Évidemment c’est une protection et il faut apprendre à ses enfants à se protéger aussi. Lui résiste face à la pénétration. Quand il sent que ça commence à rentrer, qu’il est sur le point d’être touché, d’être vulnérable. Il se lève et il part. Il quitte la pièce et un peu plus la vie par la même occasion. »

Dans le miroir d’une salle d’attente d’hôpital, face à son fils, incarné par Vassili Schneider, le père réapparaît.

Des deux, qui sera le prochain à mordre la poussière ?

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L'AVIS DE LA REDACTION : 9/10

Bohemian Rhapsody.

Avec plus d'1 million de lecteurs, Panayotis Pascot a frappé très fort pour son premier essai.
Le roman sorti en août 2023, a trouvé immédiatement son public.
Formidable récit autobiographique d'un jeune homme qui raconte son passage à l'âge adulte, son rapport avec son père, sa dépression et la découverte de son homosexualité.

Très vite son frère, Paul Pascot, adapte et met en scène ce texte coup de poing. Le spectacle décolle immédiatement, porté à la fois par la force des mots, et l'authenticité d'une jeunesse bourrée de talent.

Ce qui frappe tout d'abord dans ces mots, c'est leur sincérité et leur justesse qui ont trouvé le coeur de nombreux lecteurs et spectateurs.
Comme le dit si justement mon voisin "Cà nous parle grave !"

Et qui de mieux que Vassili Schneider pour endosser ce rôle ? Parce qu'à lui aussi ça lui parle grave.
Ces deux là partagent pas mal de choses, alors forcément ....

Le comédien, dont c'est la première fois sur scène, est incroyable !
Cette charge émotionnelle qui l'habite, cette intimité qu'il nous livre, résonnent en chacun de nous.
Un savant équilibre d'impudeur et de pudeur, de vulnérabilité et de force.

Et puis il y a le père, formidable Yann Pradal, sur qui Vassili s'appuie.
Parfaite figure du patriarche, avec une économie de mots qui en dit long.

A peine le noir clôture t'il la dernière réplique que la salle se lève d'un seul bond pour applaudir. 

Les idoles des jeunes, comme disait Johnny !

Je vous dirais bien d'y courir mais .....

Sylvie Tuffier

Note rapide
9/10
pour 1 note et 1 critique
0 critique
Note de 1 à 3
0%
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Note de 4 à 7
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1 critique
Note de 8 à 10
100%
1 critique
25 janv. 2025
9/10
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Bohemian Rhapsody.

Avec plus d'1 million de lecteurs, Panayotis Pascot a frappé très fort pour son premier essai.
Le roman sorti en août 2023, a trouvé immédiatement son public.
Formidable récit autobiographique d'un jeune homme qui raconte son passage à l'âge adulte, son rapport avec son père, sa dépression et la découverte de son homosexualité.

Très vite son frère, Paul Pascot, adapte et met en scène ce texte coup de poing. Le spectacle décolle immédiatement, porté à la fois par la force des mots, et l'authenticité d'une jeunesse bourrée de talent.

Ce qui frappe tout d'abord dans ces mots, c'est leur sincérité et leur justesse qui ont trouvé le coeur de nombreux lecteurs et spectateurs.
Comme le dit si justement mon voisin "Cà nous parle grave !"

Et qui de mieux que Vassili Schneider pour endosser ce rôle ? Parce qu'à lui aussi ça lui parle grave !
Ces deux là partagent pas mal de choses, alors forcément !

Le comédien, dont c'est la première fois sur scène, est incroyable !
Cette charge émotionnelle qui l'habite, cette intimité qu'il nous livre, résonnent en chacun de nous.
Un savant équilibre d'impudeur et de pudeur, de vulnérabilité et de force.

Et puis il y a le père, formidable Yann Pradal, sur qui Vassili s'appuie.
Parfaite figure du patriarche, avec une économie de mots qui en dit long.

A peine le noir clôture t'il la dernière réplique que la salle se lève d'un seul bond pour applaudir. 

Les idoles des jeunes, comme disait Johnny !

Je vous dirais bien d'y courir mais .....

Sylvie Tuffier
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Notes détaillées (pour les plus courageux)
Texte
Jeu des acteurs
Rire
Intérêt intellectuel
Mise en scène et décor