- Théâtre contemporain
- Le Funambule Montmartre
- Paris 18ème
La maladie de la famille M
- Le Funambule Montmartre
- 53, rue des Saules
- 75018 Paris
- Lamarck Caulaincourt (l.12)
Oui, j’ai fait plus d’erreurs que j’ai de doigts pour les compter, mais j’ai toujours aimé, toujours. »- Maria
Le médecin d’une petite agglomération au bord d’une route nationale nous raconte avec tendresse et humour les déconvenues amoureuses et contrariétés tragi-comiques de la famille M. Au milieu de leurs maladresses, leurs mensonges, et leur mutisme, Luigi et ses trois enfants, Marta, Maria et Gianni, essayent tant bien que mal d’avancer après le décès de la mère.
Dans une écriture accessible et brute, La Maladie de la Famille M porte une multitude d’histoires, de trajectoires de vie qui se croisent, où se côtoient le grotesque et le sublime.
L'AVIS DE LA REDACTION : 7,5 / 10
Au bord de la route, au bord de la vie ....
Fausto Paravidino a écrit cette tragi comédie en 2002, dans laquelle il dépeint une famille dysfonctionnelle.
Un père sénile et une mère disparue qui pèsent bien lourd sur le quotidien des trois enfants en manque de repères.
Complètement paumés, il naviguent entre ennui, passivité et indifférence .....
Jusqu'au dénouement !
Une pièce merveilleuse mais pas facile à mettre en scène, avec ses situations faussement anodines qui se chevauchent, ponctuées d'éclats et de révélations.
Marie Benati a accompli un formidable travail, jouant avec l'espace, tirant parti au maximum de la scénographie astucieuse de Pierre Mengelie.
Le rythme qu'elle imprime à l'histoire n'empêche en rien le tourment et le désarroi dans lesquels les protagonistes évoluent.
Les comédiens sont formidables de naturel, en particulier les interprètes de Fabrizio et de Fulvio, les deux prétendants.
Ainsi que Guillaume Villiers - Moriamé, qui incarne Gianni avec un grand naturel.
Le collectif "Nuit Orange", dont c'est le premier spectacle, déjà récompensé par un prix, nous offre une bien belle surprise.
Le Studio Hébertot, dont on connaît la qualité de la programmation ne s'y est d'ailleurs pas trompé.
Courrez y sans hésiter !
Sylvie Tuffier
La famille M souffre d'un mal sans nom, que le médecin est impuissant à soigner, et dont l'étiologie est incertaine. Est-ce la mort de la mère qui a tout bouleversé ? La personnalité puis la maladie dégénérative du père ? Le départ de l'ancien médecin ? Ou bien ont-ils toujours été malades ? Il arrive qu'on parle, beaucoup - à l'instar du fils cadet - mais sans s'écouter. La fille aînée se sacrifie en rêvant sa vie, la fille cadette accumule les aventures, le petit ami officiel et son pote zonent dans le quartier, le père (s')oublie. Et en plus il pleut.
Ce spectacle est fort, âpre et bouleversant, et neuf à bien des égards. La mise en scène de Marie Benati et la scénographie de Pierre Mengelle et Edouard Dossetto utilisant tous les espaces du Studio Hébertot, le parti pris de la métalepse poussé à fond avec le personnage du docteur, à la fois narrateur et personnage, voyeur et regardé, tous ces jeux sur le dedans et le dehors de l'action sont passionnants.
Et les acteurs, formidablement dirigés, sont tous plus que convaincants : Bérénice Olivares, Léna Allibert, Alex Dey, Taddéo Ravassard, Guillaume Villiers-Moriamé, François Clavier et mon coup de cœur supplémentaire Gaspard Baumhauer dans le rôle subtil du docteur). (A noter que certains comédiens sont en alternance, ceux-ci sont ceux que j'ai vu)
Ils ont encore 4 dates en juin au Studio Hébertot, les 4, 6, 12 et 13.
Ne les manquez pas, c'est une expérience théâtrale à vivre.
L’homme s’éveille, éteint la télé, le docteur Cristofolini, revêt sa blouse de médecin et nous conte l’histoire de la famille M.
Marta et Maria sont sœurs, elles n’ont pas du tout le même genre de vie, l’une est toujours à l’écoute de la famille, de son père surtout qui vieillit mal, Maria elle ne sait pas ce qu’elle veut dans la vie, et encore moins choisir ses amours, quant à Gianni le petit frère, sympathique mais un gros poil dans la main, ne sait se servir que d’un caméscope avec lequel il filme tout et tous !
Et si nous parlions du petit ami de Maria, Fulvio, ne sais pas comment se débarrasser de sa copine, quant à Fabrizio, il est aussi paumé que lui.
La vie, l’amour, la mort, famille déjantée, déclassée, mais touchante en fait, et leur vie racontée par Cristofolini.
Une excellente troupe, chacun vit intensément son personnage, j’ai aimé revoir ce texte dans une autre mise en scène, celle de Marie Benati m’a convaincue !
Un spectacle à ne pas manquer, tant par le texte que par le jeu exceptionnel des comédiens.
Fausto Paravidino a écrit cette tragi comédie en 2002, dans laquelle il dépeint une famille dysfonctionnelle.
Un père sénile et une mère disparue pèsent bien lourd sur le quotidien des trois enfants en manque de repères.
Complètement paumés, il naviguent entre ennui, passivité et indifférence .....
Jusqu'au dénouement !
Une pièce merveilleuse mais pas facile à mettre en scène, avec ses situations faussement anodines qui se chevauchent, ponctuées d'éclats et de révélations.
Marie Benati a accompli un formidable travail, jouant avec l'espace, tirant parti au maximum de la scénographie astucieuse de Pierre Mengelie.
Le rythme qu'elle imprime à l'histoire n'empêche en rien le tourment et le désarroi dans lesquels les protagonistes évoluent.
Les comédiens sont formidables de naturel, en particulier les interprètes de Fabrizio et de Fulvio, les deux prétendants.
Ainsi que Guillaume Villiers - Moriamé, qui incarne Gianni avec un grand naturel.
Le collectif "Nuit Orange", déjà récompensé par un prix, nous offre une bien belle surprise.
Le Studio Hébertot, dont on connaît la qualité de la programmation ne s'y est d'ailleurs pas trompé.
Courrez y sans hésiter !