Critiques pour l'événement La maladie de la famille M
La famille - surtout quand elle est dysfonctionnelle - est un sujet récurrent au théâtre. On se souvient par exemple d'Independence, de Lee Blessing, qui met aux prises une mère abusive et ses trois filles.
La famille M souffre d'un mal sans nom, que le médecin est impuissant à soigner, et dont l'étiologie est incertaine. Est-ce la mort de la mère qui a tout bouleversé ? La personnalité puis la maladie dégénérative du père ? Le départ de l'ancien médecin ? Ou bien ont-ils toujours été malades ? Il arrive qu'on parle, beaucoup - à l'instar du fils cadet - mais sans s'écouter. La fille aînée se sacrifie en rêvant sa vie, la fille cadette accumule les aventures, le petit ami officiel et son pote zonent dans le quartier, le père (s')oublie. Et en plus il pleut.
Ce spectacle est fort, âpre et bouleversant, et neuf à bien des égards. La mise en scène de Marie Benati et la scénographie de Pierre Mengelle et Edouard Dossetto utilisant tous les espaces du Studio Hébertot, le parti pris de la métalepse poussé à fond avec le personnage du docteur, à la fois narrateur et personnage, voyeur et regardé, tous ces jeux sur le dedans et le dehors de l'action sont passionnants.
Et les acteurs, formidablement dirigés, sont tous plus que convaincants : Bérénice Olivares, Léna Allibert, Alex Dey, Taddéo Ravassard, Guillaume Villiers-Moriamé, François Clavier et mon coup de cœur supplémentaire Gaspard Baumhauer dans le rôle subtil du docteur). (A noter que certains comédiens sont en alternance, ceux-ci sont ceux que j'ai vu)
Ils ont encore 4 dates en juin au Studio Hébertot, les 4, 6, 12 et 13.
Ne les manquez pas, c'est une expérience théâtrale à vivre.
La famille M souffre d'un mal sans nom, que le médecin est impuissant à soigner, et dont l'étiologie est incertaine. Est-ce la mort de la mère qui a tout bouleversé ? La personnalité puis la maladie dégénérative du père ? Le départ de l'ancien médecin ? Ou bien ont-ils toujours été malades ? Il arrive qu'on parle, beaucoup - à l'instar du fils cadet - mais sans s'écouter. La fille aînée se sacrifie en rêvant sa vie, la fille cadette accumule les aventures, le petit ami officiel et son pote zonent dans le quartier, le père (s')oublie. Et en plus il pleut.
Ce spectacle est fort, âpre et bouleversant, et neuf à bien des égards. La mise en scène de Marie Benati et la scénographie de Pierre Mengelle et Edouard Dossetto utilisant tous les espaces du Studio Hébertot, le parti pris de la métalepse poussé à fond avec le personnage du docteur, à la fois narrateur et personnage, voyeur et regardé, tous ces jeux sur le dedans et le dehors de l'action sont passionnants.
Et les acteurs, formidablement dirigés, sont tous plus que convaincants : Bérénice Olivares, Léna Allibert, Alex Dey, Taddéo Ravassard, Guillaume Villiers-Moriamé, François Clavier et mon coup de cœur supplémentaire Gaspard Baumhauer dans le rôle subtil du docteur). (A noter que certains comédiens sont en alternance, ceux-ci sont ceux que j'ai vu)
Ils ont encore 4 dates en juin au Studio Hébertot, les 4, 6, 12 et 13.
Ne les manquez pas, c'est une expérience théâtrale à vivre.
En Italie, un appartement modeste, d’un côté un divan sur lequel un homme se repose, au milieu une table et des chaises, de l’autre côté les chambres.
L’homme s’éveille, éteint la télé, le docteur Cristofolini, revêt sa blouse de médecin et nous conte l’histoire de la famille M.
Marta et Maria sont sœurs, elles n’ont pas du tout le même genre de vie, l’une est toujours à l’écoute de la famille, de son père surtout qui vieillit mal, Maria elle ne sait pas ce qu’elle veut dans la vie, et encore moins choisir ses amours, quant à Gianni le petit frère, sympathique mais un gros poil dans la main, ne sait se servir que d’un caméscope avec lequel il filme tout et tous !
Et si nous parlions du petit ami de Maria, Fulvio, ne sais pas comment se débarrasser de sa copine, quant à Fabrizio, il est aussi paumé que lui.
La vie, l’amour, la mort, famille déjantée, déclassée, mais touchante en fait, et leur vie racontée par Cristofolini.
Une excellente troupe, chacun vit intensément son personnage, j’ai aimé revoir ce texte dans une autre mise en scène, celle de Marie Benati m’a convaincue !
Un spectacle à ne pas manquer, tant par le texte que par le jeu exceptionnel des comédiens.
L’homme s’éveille, éteint la télé, le docteur Cristofolini, revêt sa blouse de médecin et nous conte l’histoire de la famille M.
Marta et Maria sont sœurs, elles n’ont pas du tout le même genre de vie, l’une est toujours à l’écoute de la famille, de son père surtout qui vieillit mal, Maria elle ne sait pas ce qu’elle veut dans la vie, et encore moins choisir ses amours, quant à Gianni le petit frère, sympathique mais un gros poil dans la main, ne sait se servir que d’un caméscope avec lequel il filme tout et tous !
Et si nous parlions du petit ami de Maria, Fulvio, ne sais pas comment se débarrasser de sa copine, quant à Fabrizio, il est aussi paumé que lui.
La vie, l’amour, la mort, famille déjantée, déclassée, mais touchante en fait, et leur vie racontée par Cristofolini.
Une excellente troupe, chacun vit intensément son personnage, j’ai aimé revoir ce texte dans une autre mise en scène, celle de Marie Benati m’a convaincue !
Un spectacle à ne pas manquer, tant par le texte que par le jeu exceptionnel des comédiens.
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