- Comédie Contemporaine
- Théâtre de Passy
- Paris 16ème
top5 (1)
Irrésistible Offenbach

8/10
100%
- Théâtre de Passy
- 95 rue de Passy
- 75016 Paris
- Passy (l.6), La Muette (l.9, RER C)
Itinéraire
À l'affiche du :
6 avril 2023 au 31 mai 2023
Jours et horaires
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"Irrésistible Offenbach" met en scène le génial compositeur, trésor de notre patrimoine national, dans les dix dernières années de sa vie, lorsqu'il est au faîte de sa gloire et devenu incontournable dans ce Paris de fin de Second Empire, coeur battant du monde artistique. Alors qu'il dirige le Théâtre des Bouffes Parisiens, il doit se débattre entre des créanciers exaspérés par sa folie des grandeurs, des amours contrariées, et la gestion de son répertoire qui compte déjà nombre de succès phénoménaux.
On a tous au moins entendu parler des oeuvres grandioses d'Offenbach, mais on connait moins sa vie mouvementée et si caractéristique de cette émulation culturelle de la fin du XIXème siècle.
Les auteurs d'"Irrésistible Offenbach" ont réussi ce que le héros de cette pièce n'aurait pas renié : nous instruire, dans de grands éclats de rire...
On a tous au moins entendu parler des oeuvres grandioses d'Offenbach, mais on connait moins sa vie mouvementée et si caractéristique de cette émulation culturelle de la fin du XIXème siècle.
Les auteurs d'"Irrésistible Offenbach" ont réussi ce que le héros de cette pièce n'aurait pas renié : nous instruire, dans de grands éclats de rire...
L'AVIS DE LA REDACTION : 7,5/10
Léger comme une bulle de champagne !
Quittons la rue de Passy et l'année 2023 et entrons dans un univers délicieusement suranné, celui de la fin du Second Empire.
Sur la scène, un décor charmant : nous sommes bien dans le théâtre du grand Offenbach, en 1869.
Avons nous voyagé dans le temps ?
Une chose est sûre, dès les premières répliques le ton est donné, ce qui se joue devant nous aurait pu être écrit par le complice du compositeur, Eugène Labiche.
Tout y est, tournures de phrases, surjeu assumé et efficace, personnages et situations qui frôlent le ridicule sans jamais vraiment tomber dedans ....
La mise en scène est aussi joyeuse que le propos, Anne Bourgeois s'est beaucoup amusé et cela se voit.
Jean Paul Farré est bien entendu irrésistible, le rôle lui va comme un gant.
Quand aux comédiens qui l'entourent, ils le sont tout autant.
Tous fort bien vêtus, c'est un casting de choix où les femmes sont piquantes et drôles et les hommes caricaturaux comme il se doit.
De nombreux rires fusent, les intermèdes musicaux sont fort applaudis.
Opéra - bouffe oblige, notre french cancan national ne manque pas à l'appel, interprété par la talentueuse Alexie Ribes.
Certains trouveront cela démodé, d'autres rafraichissant.
Une chose est sûre, voilà quelques grammes de fantaisie dans un monde de brutes !
Nous étions presque étonnés en sortant de ne pas trouver une calèche qui nous attendait devant le théâtre.
Quittons la rue de Passy et l'année 2023 et entrons dans un univers délicieusement suranné, celui de la fin du Second Empire.
Sur la scène, un décor charmant : nous sommes bien dans le théâtre du grand Offenbach, en 1869.
Avons nous voyagé dans le temps ?
Une chose est sûre, dès les premières répliques le ton est donné, ce qui se joue devant nous aurait pu être écrit par le complice du compositeur, Eugène Labiche.
Tout y est, tournures de phrases, surjeu assumé et efficace, personnages et situations qui frôlent le ridicule sans jamais vraiment tomber dedans ....
La mise en scène est aussi joyeuse que le propos, Anne Bourgeois s'est beaucoup amusé et cela se voit.
Jean Paul Farré est bien entendu irrésistible, le rôle lui va comme un gant.
Quand aux comédiens qui l'entourent, ils le sont tout autant.
Tous fort bien vêtus, c'est un casting de choix où les femmes sont piquantes et drôles et les hommes caricaturaux comme il se doit.
De nombreux rires fusent, les intermèdes musicaux sont fort applaudis.
Opéra - bouffe oblige, notre french cancan national ne manque pas à l'appel, interprété par la talentueuse Alexie Ribes.
Certains trouveront cela démodé, d'autres rafraichissant.
Une chose est sûre, voilà quelques grammes de fantaisie dans un monde de brutes !
Nous étions presque étonnés en sortant de ne pas trouver une calèche qui nous attendait devant le théâtre.
Sylvie Tuffier
Toutes les critiques
Super ! Les comédiens, la mise en scène, les dialogues, les costumes et les parties chantées sont exceptionnels.
Mention particulière à Alexie Ribes qui se lance dans une séquence de cancan fort bien réussie.
Mention particulière à Alexie Ribes qui se lance dans une séquence de cancan fort bien réussie.
Une comédie chaleureuse et drôle qui retrace la fin de la carrière du grand Jacques Offenbach, où la gloire et les plaisirs côtoyaient les aléas financiers et les déboires sentimentaux.
« ’’Irrésistible Offenbach’’ met en scène le génial compositeur, trésor de notre patrimoine national, dans les dix dernières années de sa vie, lorsqu’il est au faîte de sa gloire et devenu incontournable dans ce Paris de fin de Second Empire, cœur battant du monde artistique. Alors qu’il dirige le Théâtre des Bouffes Parisiens, il doit se débattre entre des créanciers exaspérés par sa folie des grandeurs, des amours contrariées, et la gestion de son répertoire qui compte déjà nombre de succès phénoménaux. »
Jovialité, charme et séduction sont présents dans la peinture des scènes colorées et des personnages enthousiastes magnifiquement joués, alliés à la musique alerte de Michel Winogradoff et au décorum flamboyant de la scénographie de Olivier Prost, des costumes de Jean-Daniel Vuillermoz et des lumières de Jean-Marie Prouveze.
Nous sommes emportés façon manège en folie dans le tourbillon enchanteur de cette narration écrite par Bruno Druart et Patrick Angonin, savamment documentée, aux saillies efficaces et à l’humour espiègle. Un régal d’élégance classieuse et désabusée, un rien farce.
La mise en scène de Anne Bourgeois, calée au cordeau, donne un rythme soutenu à l’ensemble, ponctuée de pauses gourmandes où les répliques fusent déclenchant les rires, et les numéros chantés et dansés agrémentent l’histoire, renforçant son esprit et son contexte historique. Le tout, tâtant du burlesque par moments, piqués de tendresse complice.
Cette comédie tient avant tout son intérêt et son évident succès prometteur à la qualité de l’interprétation des artistes au plateau.
Jean-Paul Farré dépote et ravage tout sur son passage, cet artiste est fou, nous le savions. Sa vis comica n’est plus à démontrer. Excellent musicien et comédien, il sait nous faire rire et nous entreprendre aussi bien qu’il sert ses partenaires. Il conduit la troupe en chef de file. Les scènes s’enchainent autour de lui et la farandole ne cesse de tourner.
Eloïse Wagner (somptueuse Hortense Schneider, diva sensible et drôle), Daniel-Jean Colloredo (remarquable et hilarant monsieur Pitou ou Pitot ou Poutout, enfin vous verrez bien), Claudine Barjol (adorable secrétaire du maître qui ne s’en laisse pas conter), Alexie Ribes (pêchue et charmante Aimée) et David Le Roch (superbe « Auguste » de la bande, le fidèle entre les fidèles) l’entourent avec bonheur et efficacité. Un fichue troupe toute en verve et en talents. Bravo les artistes !
Un sympathique hommage à Jacques Offenbach, le célèbre « Oiseau moqueur du second empire ». Un chouette divertissement que cette « comédie-bouffe » réussie.
« ’’Irrésistible Offenbach’’ met en scène le génial compositeur, trésor de notre patrimoine national, dans les dix dernières années de sa vie, lorsqu’il est au faîte de sa gloire et devenu incontournable dans ce Paris de fin de Second Empire, cœur battant du monde artistique. Alors qu’il dirige le Théâtre des Bouffes Parisiens, il doit se débattre entre des créanciers exaspérés par sa folie des grandeurs, des amours contrariées, et la gestion de son répertoire qui compte déjà nombre de succès phénoménaux. »
Jovialité, charme et séduction sont présents dans la peinture des scènes colorées et des personnages enthousiastes magnifiquement joués, alliés à la musique alerte de Michel Winogradoff et au décorum flamboyant de la scénographie de Olivier Prost, des costumes de Jean-Daniel Vuillermoz et des lumières de Jean-Marie Prouveze.
Nous sommes emportés façon manège en folie dans le tourbillon enchanteur de cette narration écrite par Bruno Druart et Patrick Angonin, savamment documentée, aux saillies efficaces et à l’humour espiègle. Un régal d’élégance classieuse et désabusée, un rien farce.
La mise en scène de Anne Bourgeois, calée au cordeau, donne un rythme soutenu à l’ensemble, ponctuée de pauses gourmandes où les répliques fusent déclenchant les rires, et les numéros chantés et dansés agrémentent l’histoire, renforçant son esprit et son contexte historique. Le tout, tâtant du burlesque par moments, piqués de tendresse complice.
Cette comédie tient avant tout son intérêt et son évident succès prometteur à la qualité de l’interprétation des artistes au plateau.
Jean-Paul Farré dépote et ravage tout sur son passage, cet artiste est fou, nous le savions. Sa vis comica n’est plus à démontrer. Excellent musicien et comédien, il sait nous faire rire et nous entreprendre aussi bien qu’il sert ses partenaires. Il conduit la troupe en chef de file. Les scènes s’enchainent autour de lui et la farandole ne cesse de tourner.
Eloïse Wagner (somptueuse Hortense Schneider, diva sensible et drôle), Daniel-Jean Colloredo (remarquable et hilarant monsieur Pitou ou Pitot ou Poutout, enfin vous verrez bien), Claudine Barjol (adorable secrétaire du maître qui ne s’en laisse pas conter), Alexie Ribes (pêchue et charmante Aimée) et David Le Roch (superbe « Auguste » de la bande, le fidèle entre les fidèles) l’entourent avec bonheur et efficacité. Un fichue troupe toute en verve et en talents. Bravo les artistes !
Un sympathique hommage à Jacques Offenbach, le célèbre « Oiseau moqueur du second empire ». Un chouette divertissement que cette « comédie-bouffe » réussie.
Champagne !
Le Champagne boisson préférée de nos héros, a dû mal à couler à flots, et pour cause, les dépenses et la mauvaise gestion du théâtre ! Offenbach aidé par sa fidèle secrétaire, tente de fléchir l’intraitable Pitou, gardien des lieux, il doit monter sa nouvelle opérette, la Schneider le laisse tomber, il peut au moins compter sur l’amitié du comique-troupier aussi fidèle à lui qu’à Napoléon III !
Une charmante et délicate jeune fille auditionne pour un rôle, elle est bien entendu engagée, Hortense fait une scène à Offenbach, le comique troupier de service est toujours au garde à vous pour l’Empereur, et aux petits soins pour les dames.
Hélas la guerre franco-prussienne va éclater, la Commune, mais quelques années plus tard le Maître reviendra, certes affaibli, l’opérette et les froufrous du second empire ne sont plus de mode. Le plaisir, le rire et le cancan surmonteront tout cela !
Jean-Paul Farré a trouvé un rôle à sa démesure, c’est un Offenbach malicieux, drôle, et ses partenaires ne sont pas en reste, Claudine Barjol est une secrétaire dévouée et drôle, Héloïse Wagner a de l’aplomb, de la sensualité pour incarner la Schneider, Daniel-Jean Colloredo déploie toute sa gamme de comédie, Alexie Ribes charmante et un sacré tempérament, son soupirant David Le Roch émouvant .
La mise en scène d’Anne Bourgeois est endiablée, le public ne s’y trompe pas puisque nous scandons en cadence les airs connus du “petit Mozart des Champs Elysées”.
Une sympathique soirée, joyeuse, endiablée, quoi de mieux pour nous sortir de la morosité ambiante !
Le Champagne boisson préférée de nos héros, a dû mal à couler à flots, et pour cause, les dépenses et la mauvaise gestion du théâtre ! Offenbach aidé par sa fidèle secrétaire, tente de fléchir l’intraitable Pitou, gardien des lieux, il doit monter sa nouvelle opérette, la Schneider le laisse tomber, il peut au moins compter sur l’amitié du comique-troupier aussi fidèle à lui qu’à Napoléon III !
Une charmante et délicate jeune fille auditionne pour un rôle, elle est bien entendu engagée, Hortense fait une scène à Offenbach, le comique troupier de service est toujours au garde à vous pour l’Empereur, et aux petits soins pour les dames.
Hélas la guerre franco-prussienne va éclater, la Commune, mais quelques années plus tard le Maître reviendra, certes affaibli, l’opérette et les froufrous du second empire ne sont plus de mode. Le plaisir, le rire et le cancan surmonteront tout cela !
Jean-Paul Farré a trouvé un rôle à sa démesure, c’est un Offenbach malicieux, drôle, et ses partenaires ne sont pas en reste, Claudine Barjol est une secrétaire dévouée et drôle, Héloïse Wagner a de l’aplomb, de la sensualité pour incarner la Schneider, Daniel-Jean Colloredo déploie toute sa gamme de comédie, Alexie Ribes charmante et un sacré tempérament, son soupirant David Le Roch émouvant .
La mise en scène d’Anne Bourgeois est endiablée, le public ne s’y trompe pas puisque nous scandons en cadence les airs connus du “petit Mozart des Champs Elysées”.
Une sympathique soirée, joyeuse, endiablée, quoi de mieux pour nous sortir de la morosité ambiante !
Léger comme une bulle de champagne !
Quittons la rue de Passy et l'année 2023 et entrons dans un univers délicieusement suranné, celui de la fin du second Empire.
Sur la scène, un décor charmant : nous sommes bien dans le théâtre du grand Offenbach, en 1869.
Avons nous voyagé dans le temps ?
Une chose est sûre, dès les premières répliques le ton est donné, ce qui se joue devant nous aurait pu être écrit par le complice du compositeur, Eugène Labiche.
Tout y est, tournures de phrases, surjeu assumé et efficace, personnages et situations qui frôlent le ridicule sans jamais vraiment tomber dedans ....
La mise en scène est aussi joyeuse que le propos, Anne Bourgeois s'est beaucoup amusé et cela se voit.
Jean Paul Farré est bien entendu irrésistible, le rôle lui va comme un gant.
Quand aux comédiens qui l'entourent, ils le sont tout autant.
Tous fort bien vêtus, c'est un casting de choix où les femmes sont piquantes et drôles et les hommes caricaturaux comme il se doit.
De nombreux rires fusent, les intermèdes musicaux sont fort applaudis.
Opéra - bouffe oblige, notre french cancan national ne manque pas à l'appel, interprété par la talentueuse Alexie Ribes.
Certains trouveront cela démodé, d'autres rafraichissant.
Une chose est sûre, voilà quelques grammes de fantaisie dans un monde de brutes !
Nous étions presque étonnés en sortant de ne pas trouver une calèche qui nous attendait devant le théâtre.
Quittons la rue de Passy et l'année 2023 et entrons dans un univers délicieusement suranné, celui de la fin du second Empire.
Sur la scène, un décor charmant : nous sommes bien dans le théâtre du grand Offenbach, en 1869.
Avons nous voyagé dans le temps ?
Une chose est sûre, dès les premières répliques le ton est donné, ce qui se joue devant nous aurait pu être écrit par le complice du compositeur, Eugène Labiche.
Tout y est, tournures de phrases, surjeu assumé et efficace, personnages et situations qui frôlent le ridicule sans jamais vraiment tomber dedans ....
La mise en scène est aussi joyeuse que le propos, Anne Bourgeois s'est beaucoup amusé et cela se voit.
Jean Paul Farré est bien entendu irrésistible, le rôle lui va comme un gant.
Quand aux comédiens qui l'entourent, ils le sont tout autant.
Tous fort bien vêtus, c'est un casting de choix où les femmes sont piquantes et drôles et les hommes caricaturaux comme il se doit.
De nombreux rires fusent, les intermèdes musicaux sont fort applaudis.
Opéra - bouffe oblige, notre french cancan national ne manque pas à l'appel, interprété par la talentueuse Alexie Ribes.
Certains trouveront cela démodé, d'autres rafraichissant.
Une chose est sûre, voilà quelques grammes de fantaisie dans un monde de brutes !
Nous étions presque étonnés en sortant de ne pas trouver une calèche qui nous attendait devant le théâtre.
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