- One Man Show / Stand up
- Théâtre du Marais
- Paris 3ème
Gérémy Crédeville, G, parfait et modeste

- Gérémy Crédeville
- Théâtre du Marais
- 37, rue Volta
- 75003 Paris
Il aurait pu faire de la radio, mais il n'avait pas le physique pour...
Gérémy Credeville est parfait. Alors, il ne faut pas s'étonner s'il est victime de quelques légers excès de confiance qui le pousse parfois (souvent) à déraper un peu (beaucoup) !
Heureusement qu'en plus de son corps de rêve et de son humour décapant, il a su rester (un peu) modeste...
La critique de la rédaction : 7/10. Gérémy Crédeville a une proposition originale : il fait rire en vantant sa beauté, surprend en feignant une confiance en lui complètement démesurée. Tout le spectacle, il va tenir ce rôle de bellâtre qui a l’impression qu’il séduit son auditoire dès qu’il respire. Ou même sans avoir à respirer.
Il montre les muscles, nous raconte ce que ça fait d’être parfait, parle de sa vie, raconte des anecdotes assez marrantes.
Nous avons adoré les passages où il se moque de son régisseur. C’est méchant, mais si drôle ! Quelques blagues bien senties sur son rêve de se retrouver au Zénith dans deux ans nous ont également beaucoup fait rire.
Néanmoins, l’humour vole parfois assez bas, quitte à devenir un peu vulgaire, moins original, comme lorsqu’il se tape une cougar, joue un sketch sur l’homme qui pue de la bouche, puis sur une soirée télé en couple avec des propos entendus et ré-entendus « les femmes sont comme-ci, les hommes sont comme ça ». Heureusement, ces blagues pas toujours fines sont compensées par d’autres qui sortent de nulle part, surprennent et nous font nous esclaffer !
Au final, nous ne nous ennuyons pas une seconde, l’ambiance dans la petite salle des Blancs Manteaux est conviviale, bon enfant.
Une soirée agréable avec cet humoriste atypique !
Dans ce spectacle, Gérémy Crédeville campe un personnage Parfait et Modeste, comme l'indique le titre de son one-man show. Parfait, il l'est depuis sa naissance dans le Nord-Pas-de-Calais, région dont il ne manquera pas d'évoquer quelques clichés, sans tomber dans le déjà-vu.
Tout au long de son spectacle, G nous parle de sa quête de l'Olympia, et, après avoir évoqué sa région natale, il aborde notamment son arrivée dans la capitale en Blablacar dont le conducteur avait "un furet dans la bouche"...un grand moment avec cette situation délirante qui a pu ou pourrait bien nous arriver à tous un jour ou l'autre.
Avec un sens aiguisé de la répartie, Gérémy nous entraîne dans spectacle nous présentant des situations auxquelles on peut aisément s'identifier, avec beaucoup d'autodérision et de second degré. Voici clairement un one-man show qui sort du lot nous présentant un personnage parfaitement sûr de lui, mais qui laissera place à quelques dérapages (contrôlés) terriblement drôles. Le spectacle se termine par un concert live qui retournera le public, et dont certaines paroles pourraient bien nous rester en tête le reste de la soirée.
Pendant une heure, on rit franchement grâce à ce personnage aussi drôle qu'attachant et ça fait du bien. Alors, courez voir ce prodige de l'humour !
Geremy Credeville, lui a décidé d'aller sur un autre créneau, celui de la beauté. Les blagues sont originales et bien trouvées. En somme, il m'a fait rire !
Un petit bémol : tout n'est pas 100% original et c'est dommage de tomber quelque fois dans des blagues plus banales. Du coup on se demande où il veut en venir et on perd le fil rouge.
Mais dans l'ensemble un chouette one man show très distrayant !
A première vue dans son joli costume noir, les muscles saillants, l’homme est élégant. Et beau. Déjà à sa naissance les sages-femmes étaient ébahies par tant de beauté et toute la maternité se pressait pour voir l’élu. C’est que dans le fin fond du Pas de Calais on avait rarement vu bébé aussi éblouissant. Trente ans plus tard aux Blancs Manteaux la gente féminine (et masculine même si Gérémy avoue ne pas manger de ce pain là) doit ainsi se retenir pendant toute la durée du spectacle pour ne pas monter sur scène et lui arracher sa chemise. Même la bouteille de cristalline est attirée vers ses lèvres pulpeuses c’est dire le magnétisme du mec ! Et si le regard du spectateur est inévitablement attiré vers sa braguette (d’après G. évidemment) c’est parce qu’il a été extrêmement gâté par la nature (une affirmation qui ne nous a pas été donné de vérifier). Peut-être aussi, et surtout, parce que l’homme est grand et la scène surélevée !
Mais il n’est pas que beau Gérémy il est aussi, et surtout, drôle. Quand il aborde sa jeunesse dans le Palais de Calais au milieu d’une famille digne d’être castée pour l’émission Tellement Vrai d’NRJ 12. Quand il raconte ses vacances en Grèce où il tombe par accident sur une séance collective d’examen de la prostate, ou au gré de ses aventures, odorantes, en Blablacar. Géremy est cash et ne passe pas pas quatre chemins. Il appelle un chat un chat (ou plutôt une chatte une chatte) et si ce n’est pas toujours bien fin, voire même souvent trash, bon dieu qu’est-ce que c’est bon ! Surtout quand il se moque un peu (beaucoup) de son ingénieur son-lumière, un passage exquis et jouissif, ou quand il présente, devant un public tout acquis à sa cause, sa définition désopilante du coup du pirate ! D’autant que le personnage est finalement très attachant et plein de second degré. Notamment sur sa condition d’humoriste face à un public de “cave” ou sur son personnage de bogosse/bombe sexuelle, créant échange et proximité avec le public. Un public qu’il m’amène parfois et à partir duquel il choisira celle qui aura la chance (que dis-je l’honneur) de finir la soirée avec lui (de préférence entre 35 et 40 ans, sans enfant, et moins de 70 kilos).
Pour ma première incursion aux Blancs Manteaux je suis tombé sur la perle. 1h de bonne humeur, de second degré et de rires. Géremy occupe bien la scène et ne se ménage pas… Il a déjà tout d’un grand. Il ne lui manque plus qu’un public plus fourni. Et de préférence pas un public de banquettes… L’homme a un certain standard ! En attendant de faire sa star à la sortie des grandes salles il vous attend, le sourire aux lèvres, à la fin du show pour vous faire la bise (une “prestation” réservée aux dames bien évidemment). Quand on vous dit qu’il est parfait. Alors à bientôt au Zénith.
Au commencement, Gérémy était si sublime qu’il éblouit tout le service maternité de Roubaix. Mais grandir dans le Pas-de-Calais ne convient pas vraiment à l’ambitieux jeune homme. Entre les familles incestueuses, les télé-réalités et les alcooliques, difficile d’assumer un héritage identitaire aussi honteux… Heureusement, sa beauté sidérante met tout le monde à terre.
Bombe comique
Se servir de ses atouts de bombe sexuelle comme argument comique ; il fallait oser. Gérémy l’a fait et le public (majoritairement féminin mais pas que ; les hommes sont aussi sensibles aux charmes de cet Apollon…) succombe à sa prétention assumée et décomplexée. Chaud lapin, le dandy chti multiplie les blagues grivoises, qui passent d’ailleurs comme une lettre à la poste. Sûr de ses performances sexuelles, il établit ses critères pour devenir une potentielle camarade de jeux coquins : majeure, pas trop vieille, ni trop grosse… Il va même jusqu’à solliciter les demoiselles dans la salle pour en récupérer une à la fin du show. Insolent goujat, il crée une réelle proximité avec la salle malgré ses propos pas très gentils parfois pour la gent féminine.
On attend désespérément le strip-tease intégral à la fin de Parfait & modeste mais malheureusement Gérémy Credeville remet avec élégance sa belle veste noire et sa chemise dans son pantalon. Pour nous consoler, on se dit qu’on aura passé une soirée fort divertissante en compagnie d’un éphèbe aussi trash qu’hilarant. Quand on combine le sex-appeal et l’humour, que demander de plus ?
Cette nouvelle version est un régal. Il est tellement courant de voir changer l'emballage plutôt que le contenu qu'il faut le souligner. Gérémy a définitivement le talent de vous faire adorer ce personnage qu'on pourrait détester dans la vraie vie mais qu'on finit par trouver attachant au final. Donc PARFAIT, oui le spectacle l'est pour moi.... MODESTE ? Si le personnage ne l'est pas, j'ai moins de doute s'agissant de l'humoriste au regard de la simplicité dont il fait preuve avec les spectateurs à la sortie du spectacle. Courez le voir !