- Théâtre contemporain
- Théâtre de Paris, Salle Réjane
- Paris 9ème
Big Apple

- Marianne Basler
- Christophe Malavoy
- Théâtre de Paris, Salle Réjane
- 15, rue Blanche
- 75009 Paris
- Trinité (l.12), Blanche (l.2)
2014, Paris. Aujourd'hui, Brod, très fier, annonce à Syst qu'il lui a acheté un cadeau.
Cette surprise révélera que, bien qu'ils soient encore très amoureux l'un de l'autre, après dix ans de vie commune, ils semblent se laisser vivre sans grande passion, bercés par la tiédeur du quotidien...
Mais une lettre du laboratoire vient de les réveiller de leur torpeur.
La maladie de Brod, que l'on croyait pourtant en phase de rémission, s'est soudainement aggravée : il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre.
À vivre, justement.
L'avis de la rédaction : Saisissant.
Nous nous sommes pris d’affection pour ce couple sympathique qui subit une épreuve très difficile avec beaucoup de courage.
Le rythme est lent, un peu trop de temps en temps mais nous ne nous sommes pas ennuyés, car nous étions toujours dans l’expectative d’entendre les prochains bons mots, les prochaines phrases bien pensées de ce texte joliment écrit. Il suffit d’y croire et de se laisser prendre par cette pièce triste et émouvante.
Christophe Malavoy joue remarquablement bien. Sa femme (Marianne Basler), fragile, semble parfois plus atteinte que le malade lui-même...
Big Apple bouscule.
Je conseille à tous cette pièce de théâtre mais n’y allez pas dans l’esprit d’un boulevard car ce n’en est pas un, allez-y en voulant voir une belle pièce même si elle est un peu triste.
La mise en scène, les silences et quelques longueurs créent un faux rythme. J'ai regardé plusieurs fois ma montre au cours de la pièce...
L'envie de cacher son mal à l'autre, la tentation de se réfugier dans les petits gestes du quotidien, tout est abordé dans cette pièce d'Isabelle le Nouvel. On se retrouve dans certains traits de caractère, on rit de certains autres.
La mise en scène de Niels Arestrup met bien en avant ce quotidien un peu répétitif, un peu ennuyeux du couple que l'on découvre devant nous... Au risque de nous ennuyer aussi.
Cependant, malgré quelques longueurs, une très jolie pièce qui aborde un sujet difficile.
Chapeau à l'acteur, Christophe Malavoy, qui réussit à prendre 15 ans en 1h30 de jeu, sans artifice, avec son seul outil de travail : son corps.