- Comédie Contemporaine
- Théâtre des Variétés
- Paris 2ème
Au scalpel
- Bruno Salomone
- Davy Sardou
- Théâtre des Variétés
- 7, boulevard Montmartre
- 75002 Paris
- Grands Boulevards (l.8, l.9)
Deux frères.
L’un est un brillant chirurgien à qui tout réussit en apparence.
L’autre est un photographe qui semble assez content de lui.
L’un était amoureux de la femme de son frère.
L’autre a été l’amant de la femme de son frère.
L’un était le premier de la classe.
L’autre était le fils préféré.
L’un et l’autre ne se sont jamais dit à quel point ils se détestent.
Jusqu’à ce soir…
Qui est Abel ? Qui est Caïn ?
Et que s’est-il vraiment passé entre eux ?
Une comédie qui découpe les sentiments… au scalpel.
L'AVIS DE LA REDACTION 8/10
Ce soir la revanche !
Ah ! Ces blessures d'enfance que l'on traîne toute sa vie.
Ces deux frères qui se déchirent sous nos yeux en ont beaucoup souffert.
Ils ont construit leur haine mutuelle dessus et se mentent pour mieux se dire leurs vérités.
A partir d'un sujet universel, les rapports au sein d'une fratrie, Antoine Rault nous régale d'un texte fin, précis, et plein de surprises.
Beaucoup plus complexe qu'une banale infidélité, cette rivalité entre deux frères, qui prend sa source très loin, nous embarque et nous prend au dépourvu.
La mise en scène de Thierry Harcourt, efficace et rythmée, joue intelligemment avec un très beau et grand meuble central, autour duquel les personnages tournent, et sur lequel sont exposés de nombreux objets dont certains ont leur importance.
Davy Sardou et Bruno Salomone sont très justes, parfaits dans leur personnage, et nous emmènent sans temps mort jusqu'au dénouement.
La température monte au fil de l'intrigue, le vernis craque, les gestes dérapent .....
Et nous on y croit jusqu'au bout !
Sylvie Tuffier
Parole d'acteur : "Le texte est tellement bien écrit que l'on y découvre chaque soir quelque chose. C'est un duel formidable dans lequel on essaie de se surprendre avec Davy" (Bruno Salomone)
Quelques bons mots mais rien de transcendant.
Ah ! Ces blessures d'enfance que l'on traîne toute sa vie.
Ces deux frères qui se déchirent sous nos yeux en ont beaucoup souffert.
Ils ont construit leur haine mutuelle dessus et se mentent pour mieux se dire leurs vérités ......
A partir d'un sujet universel, les rapports au sein d'une fratrie, Antoine Rault nous régale d'un texte fin, précis, et plein de surprises.
Beaucoup plus complexe qu'une banale infidélité, cette rivalité entre les deux frères, qui prend sa source très loin, nous embarque et nous prend au dépourvu.
La mise en scène de Thierry Harcourt, efficace et rythmée, joue intelligemment avec un très beau et grand meuble central, autour duquel les personnages tournent, et sur lequel sont exposés de nombreux objets dont certains ont leur importance.
Davy Sardou et Bruno Salomone sont très justes, parfaits dans leur personnage, et nous emmènent sans temps mort jusqu'au dénouement.
La température monte au fil de l'intrigue, le vernis craque, les gestes dérapent .....
Et nous on y croit jusqu'au bout !
La pièce raconte un règlement de compte entre frères.
Je pensais que l'histoire basculerait + dans l'horreur mais non.
Les acteurs sont bons, mais le scénario ne m'a pas convaincue.
Et quelle bonne idée que d'y être allée car c'était très bien !
D'abord un très beau décor épuré mais intelligent et sans économie qui reflète parfaitement le personnage qui y habite.
Les comédiens s'en emparent, l'utilisent et jouent avec.
Une mise en scène travaillée qui fait monter la pression au fil des tensions du texte entre les deux frères.
De froid distant elle devient violente, chaude et physique.
Le texte est précis, net et percutant.
On s'attend bien sûr aux révélations mais on ne s'attend pas du tout à la manière de les annoncer, aux suites données, et aux conséquences en cascade.
Le suspens tient. D'une vulgaire histoire de cocu on vrille vers le drame total sans pousser dans la caricature.
Cà fonctionne.
Les 2 comédiens sont à l'image de leur personnage ; efficaces.
Ces 2 frères, tour à tour hautains, agaçants et attachants sont pourtant très humains.
Petit problème de coton dans la bouche parfois de Salomone.
Petit problème d'orthodontie ? ;)