- Classique
- Théâtre de la Ville
- Paris 4ème
Bérénice

Avec Isabelle Huppert
- Isabelle Huppert
6/10
- Théâtre de la Ville
- 2, place du Châtelet
- 75004 Paris
- Châtelet (l.1,4,7,12,14)
Itinéraire
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Bérénice, Titus, empereur de Rome, et Antiochus, au-delà du douloureux triangle amoureux et politique, révèlent l’histoire d’une femme. Une femme qui sombre, dont la profondeur des silences est aussi tonitruante que le son de voix. En maître du Gesamtkunstwerk wagnérien – oeuvre totale, réunissant les arts dans la perspective d’exprimer l’unité de la vie –, Romeo Castellucci convoque dispositifs sonores et plastiques à l’appui du jeu d’une Isabelle Huppert centrale et tellurique.
Peuplé d’êtres quasi spectraux, un univers fantasmagorique laisse apparaître une icône, car il s'agit bien là de la quintessence du théâtre, par le théâtre, pour le théâtre.
1 critique
Le théâtre qui se déscènise, derrière un voile de fumée ( de tulle) , plan de front vers une profondeur limbique.
La reine titube dans ce monde presque sourd, la voix qui s’enraye parfois voudrait dépecer un drame, défigurer un amour.
Berenice est un souvenir, un marteau tape dans la tête des amants mais Titus n’est plus une figure, peut-être un figurant « radiateur ». Une mise en scène pas au pied et à la lettre, qui fascinera quand on se demandera « qu’ai-je vu », cette matière et ces sons, cette pénombre et ces ombres , ces fleurs ( géantes ) de tête comme une décomposition de l’émotion. Ce face à face avec une actrice dont la voix finit par se désintégrer dans la solitude de Berenice.
Oui après coup c’est une magnifique expérience d’autant plus magnifique qu’on en retient l’espace d’un rêve qui s’ouvre à la réalité par ce cauchemar nu , solitaire , face à nous , contre nous.
La reine titube dans ce monde presque sourd, la voix qui s’enraye parfois voudrait dépecer un drame, défigurer un amour.
Berenice est un souvenir, un marteau tape dans la tête des amants mais Titus n’est plus une figure, peut-être un figurant « radiateur ». Une mise en scène pas au pied et à la lettre, qui fascinera quand on se demandera « qu’ai-je vu », cette matière et ces sons, cette pénombre et ces ombres , ces fleurs ( géantes ) de tête comme une décomposition de l’émotion. Ce face à face avec une actrice dont la voix finit par se désintégrer dans la solitude de Berenice.
Oui après coup c’est une magnifique expérience d’autant plus magnifique qu’on en retient l’espace d’un rêve qui s’ouvre à la réalité par ce cauchemar nu , solitaire , face à nous , contre nous.
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