- Théâtre contemporain
- Théâtre Montparnasse
- Paris 14ème
Une étoile
- Macha Meril
- Théâtre Montparnasse
- 31, rue de la Gaîté
- 75014 Paris
- Edgard Quinet (l.6), Gaité (l.13)
Léna, une ancienne danseuse étoile, attend le retour de Paul, son fils, comme chaque jour, comme à chaque instant, éperdument, et depuis si longtemps.
Un « maman » lancé depuis la rue, devant sa maison, vient ce matin déchirer sa solitude. C’est bien lui ! C’est son Paul qui revient la voir, après, semble-t-il, des années d’errance.
Mais les retrouvailles de ces deux-là, qui ont l’air, pourtant, de tant s’aimer, sont bien vite et étrangement ponctuées des mouvements d’humeur de Paul.
Le dialogue qui va alors se tisser entre eux va raviver des souvenirs occultés, cocasses ou tragiques, et soulever peu à peu des secrets insoupçonnables ….
L'AVIS DE LA REDACTION : 8/10
A force d'amour ....
Une vieille maison, un arbre magnifique aux couleurs automnales, une fenêtre ouverte et une femme qui attend.
Cette femme c'est Léna, ancienne danseuse étoile, qui vit seule depuis longtemps et qui attend le retour de son fils, Paul.
Cette femme c'est Macha Méril, immense comédienne qui nous ferait presque croire à la jeunesse éternelle !
C'est pour elle qu'il faut aller voir "Une étoile".
Pour elle et pour cette histoire touchante qui se dévoile par petites touches jusqu'au dénouement final, surprenant ....
Un jour Paul revient enfin !
Les retrouvailles ne sont pas tout à fait idylliques cependant, et les reproches qu'il lui adresse dévoilent une histoire familiale loin d'être idéale.
Léna essaie de se justifier, d'expliquer, de raconter.
Même si sa mémoire flanche parfois, même si elle est carrément grincheuse d'autres fois.
Macha Méril glisse d'un sentiment à l'autre avec une incroyable facilité et un naturel époustouflant.
Elle remplit la pièce de son talent, ainsi que de sa tendresse de mère, indiscutable.
Face à elle, Marc Citti est plutôt crédible en fils amer plein de reproches mais aussi d'amour.
Ce qui fonctionne moins bien, ce sont certains choix de mise en scène.
En particulier les interventions maladroites et inutiles de l'amie qui s'inquiète, qui nous coupent à chaque fois de l'histoire.
Quand aux intermèdes de danse, ils sont très beaux - bravo à Aurélie Loussouarn - mais pas forcément indispensables.
Ces petites faiblesses, heureusement, ne nuisent pas à la qualité du spectacle.
Les spectateurs ne s'y trompent pas. C'est une grande dame qui occupe la scène !
Sylvie Tuffier
Le voilà intrigué par le carton rempli de photos qui est sur la table, il s’amuse à regarder les clichés, reconnait son père, Léna lui apprend qu’un journaliste vient tous les samedis pour l’interviewer, surtout au sujet de son mari, compositeur célèbre, et écrire une biographie sur lui, encore une ! Par chance il va quand même lui accorder un article dans son journal.
Léna a une voisine, Christiane grande cancanière qu’elle ne supporte plus, elle ne peut plus voir non plus la coiffeuse, l’épicier… enfin tout va mal !
Le journaliste est reçu froidement, lui aussi pioche dans le carton de photos. Il essaie d’amadouer Léna, après tout il a l’habitude !
Voilà une histoire étrange, romantique. Macha Méril est touchante, amusante dans ses sautes d’humeur, Marc Citti est Paul le fils écorché vif, il est excellent. Laurent d’Olce est très drôle dans le rôle du journaliste et que dire de Claire Magnin inénarrable voisine.
La touche romantique est due à Aurélie Loussouarn gracieuse danseuse des rêves de Léna.
Une bien belle histoire écrite par Isabelle Le Nouvel, mise en scène avec habileté par Stefan Druet Toukaieff, dans les décors de Catherine Bluwal.
Une vieille maison, un arbre magnifique aux couleurs automnales, une fenêtre ouverte et une femme qui attend.
Cette femme c'est Léna, ancienne danseuse étoile, qui vit seule depuis longtemps et qui attend le retour de son fils, Paul.
Cette femme c'est Macha Méril, immense comédienne qui nous ferait presque croire à la jeunesse éternelle !
C'est pour elle qu'il faut aller voir "Une étoile".
Pour elle et pour cette histoire touchante qui se dévoile par petites touches jusqu'au dénouement final, surprenant ....
Un jour Paul revient enfin !
Les retrouvailles ne sont pas tout à fait idylliques cependant, et les reproches qu'il lui adresse révèlent une histoire familiale loin d'être idéale.
Léna essaie de se justifier, d'expliquer, de raconter.
Même si sa mémoire flanche parfois, même si elle est carrément grincheuse d'autres fois.
Macha Méril glisse d'un sentiment à l'autre avec une incroyable facilité et un naturel époustouflant.
Elle remplit la pièce de son talent, ainsi que de sa tendresse de mère, indiscutable.
Face à elle, Marc Citti est plutôt crédible en fils amer plein de reproches mais aussi d'amour.
Ce qui fonctionne moins bien, ce sont certains choix de mise en scène.
En particulier les interventions maladroites et inutiles de l'amie qui s'inquiète, qui nous coupent à chaque fois de l'histoire.
Quand aux intermèdes de danse, ils sont très beaux - bravo à Aurélie Loussouarn - mais pas forcément indispensables.
Ces petites faiblesses, heureusement, ne nuisent pas à la qualité du spectacle.
Les spectateurs ne s'y trompent pas qui viennent voir une grande dame sur scène !
