Critiques pour l'événement Un Poyo Rojo
Ce sont tantôt deux hommes, deux frères, deux amis ou deux amants qu’incarnent ces deux Argentins dans ce spectacle lunaire particulièrement originale.
À travers la danse, le clown, les acrobaties, ce duo nous offre une palette complète des relations possibles et imaginables entre deux individus. La peur, le désir, la haine, la séduction et toutes leurs nuances sont ici vécues à 100 à l’heure dans un ballet endiablé entre ces deux Performer/danseurs/clown/comédiens. Leur jeu, d’une précision et d’une intensité éblouissante rend l’ensemble extrêmement drôle et touchant.
Un spectacle sans état d’âme, sans préjugé, sans intellectualisation, d’une force brutale et vitale et qui nous laisse à la sortie du théâtre heureux et léger. Les spectateurs sont aux anges, nous aussi.
A voir ou à revoir !
À travers la danse, le clown, les acrobaties, ce duo nous offre une palette complète des relations possibles et imaginables entre deux individus. La peur, le désir, la haine, la séduction et toutes leurs nuances sont ici vécues à 100 à l’heure dans un ballet endiablé entre ces deux Performer/danseurs/clown/comédiens. Leur jeu, d’une précision et d’une intensité éblouissante rend l’ensemble extrêmement drôle et touchant.
Un spectacle sans état d’âme, sans préjugé, sans intellectualisation, d’une force brutale et vitale et qui nous laisse à la sortie du théâtre heureux et léger. Les spectateurs sont aux anges, nous aussi.
A voir ou à revoir !
Dos hombres muy calientes .....
Testostérone et humour, un cocktail ébouriffant !
Les deux interprètes de ce ballet insolent nous emmènent, nous surprennent, se déchainent et se démènent ....Séduction et dérision s'enchaînent, la sensualité laisse place au combat, puis l'humour reprend le dessus.
On ne sait jamais ce qui va suivre, et la surprise est toujours étonnante, fantasque et singulière !
Les mots sont superflus, les capacités physiques de ces deux énergumènes sont autrement plus expressives .....
Inclassable et inratable !!!
Testostérone et humour, un cocktail ébouriffant !
Les deux interprètes de ce ballet insolent nous emmènent, nous surprennent, se déchainent et se démènent ....Séduction et dérision s'enchaînent, la sensualité laisse place au combat, puis l'humour reprend le dessus.
On ne sait jamais ce qui va suivre, et la surprise est toujours étonnante, fantasque et singulière !
Les mots sont superflus, les capacités physiques de ces deux énergumènes sont autrement plus expressives .....
Inclassable et inratable !!!
On retrouve tout le jeu de la séduction homme / femme dans ce spectacle homosexuel. Au début le silence de quelques minutes qui interpelle, est là pour signifier l'existence de ces deux êtres qui ne se connaissent pas encore.
Puis viennent les premiers mouvements chorégraphiés, d'abord synchronisés, puis indépendants. Les premiers regards, les premières découvertes, les premières battles (regarde ce que je sais faire! / vas-y tu crois que tu m'impressionne! téma petit joueur! ce que moi je sais faire!), les premiers effleurements, les premiers touch plus appuyés plus explicites, les premières franches simulations de désir, etc...).
Luciano est le rôle "masculin", "celui qui prend l'initiative"; Alsonso le rôle féminin "celui qui ne veut pas, mais qui en fait veut, bien sûr" !!
Parsemé de scènes cocasses, un spectacle qui ne tourne pas depuis 10 ans par hasard!
Puis viennent les premiers mouvements chorégraphiés, d'abord synchronisés, puis indépendants. Les premiers regards, les premières découvertes, les premières battles (regarde ce que je sais faire! / vas-y tu crois que tu m'impressionne! téma petit joueur! ce que moi je sais faire!), les premiers effleurements, les premiers touch plus appuyés plus explicites, les premières franches simulations de désir, etc...).
Luciano est le rôle "masculin", "celui qui prend l'initiative"; Alsonso le rôle féminin "celui qui ne veut pas, mais qui en fait veut, bien sûr" !!
Parsemé de scènes cocasses, un spectacle qui ne tourne pas depuis 10 ans par hasard!
Ces deux danseurs sont totalement craquants.
Ils sont beaux et sexy, des athlètes accomplis et l'humilité qui se dégagent d'eux lorsqu'ils s'adressent en français à la salle à la fin du spectacle a achevé de conquérir mon cœur.
Leur spectacle est un must.
Ils sont beaux et sexy, des athlètes accomplis et l'humilité qui se dégagent d'eux lorsqu'ils s'adressent en français à la salle à la fin du spectacle a achevé de conquérir mon cœur.
Leur spectacle est un must.
Lorsqu’on s’installe dans la salle Jean Tardieu du Rond-Point – ils sont déjà là, les bougres…- on ne sait pas trop ce qu’on vient voir. On se souvient d’avoir été frustré la saison précédente : la blessure d’un des deux artistes avait entrainé l’annulation du spectacle. Blessé comment, pourquoi ? De quoi s’agit-il au juste ? Match de boxe ? Combat de coq ? Lutte endiablée ? Mise « à mâle » ?
Un Poyo Rojo c’est tout cela à la fois. Mais c’est par dessus tout une danse de vie. Une ode à l’amour, à la passion, à la miraculeuse relation qu’entraine une si forte proximité. Car ces deux-là se connaissent par cœur, à tel point que leurs corps s’attirent tels des aimants.
Dès les premières minutes, une douceur brutale règne sur le plateau. Alfonso Barón et Luciano Rosso se défient du regard, se jaugent tels des animaux avant d’enchaîner les figures, d’entrer dans la danse qui les mènera au combat. Mi-comédiens mi-danseurs, ils font de chaque micro parcelle de leurs corps un simple prodige.
Les prémices de ce spectacle inclassable se déroulent dans un silence total. S’il n’était couvert par l’écho de leur souffle court, on entendrait battre leurs cœurs à l’unisson.
Et puis d’un coup, des sons de radio s’en mêlent, crachotés par une chaine portative délicieusement old-school. Dès lors, les pas de danse de nos deux compères seront calés sur la programmation retransmise en direct. Quelle est la part d’improvisation ? Trouvent-ils l’inspiration à force de faire défiler les stations, alternant flash info, tubes disco et standards de la chanson française ? Ou bien cherchent-ils, à force de zapper sur les ondes, le morceau qui s’accordera le mieux au déroulé du spectacle ? Peu importe, seul le résultat compte : ils parviennent ainsi à nous intégrer totalement dans l’immédiateté de leur pas de deux. Peu à peu l’alchimie qui les unit gagne du terrain : l’énergie communicative d’Alfonso et Luciano se loge en chacun de nous et cela fait un bien fou !
Ils arrivent tout droit de Buenos Aires où ils jouent à guichet fermé depuis 2008, 3 raisons d’aller les découvrir au Rond-Point :
1 – Ils dansent comme des dieux ; dieux du stade, dieux de l’arène, dieux de la scène.
2 – Mais il serait réducteur de les classer dans la catégorie « danse contemporaine » : ils nous offrent un succulent moment de théâtre qui fait la part belle à l’improvisation.
3 – La jolie surprise tient au troisième personnage : une radio vintage qui nous connecte aux joies du direct…
Un Poyo Rojo c’est tout cela à la fois. Mais c’est par dessus tout une danse de vie. Une ode à l’amour, à la passion, à la miraculeuse relation qu’entraine une si forte proximité. Car ces deux-là se connaissent par cœur, à tel point que leurs corps s’attirent tels des aimants.
Dès les premières minutes, une douceur brutale règne sur le plateau. Alfonso Barón et Luciano Rosso se défient du regard, se jaugent tels des animaux avant d’enchaîner les figures, d’entrer dans la danse qui les mènera au combat. Mi-comédiens mi-danseurs, ils font de chaque micro parcelle de leurs corps un simple prodige.
Les prémices de ce spectacle inclassable se déroulent dans un silence total. S’il n’était couvert par l’écho de leur souffle court, on entendrait battre leurs cœurs à l’unisson.
Et puis d’un coup, des sons de radio s’en mêlent, crachotés par une chaine portative délicieusement old-school. Dès lors, les pas de danse de nos deux compères seront calés sur la programmation retransmise en direct. Quelle est la part d’improvisation ? Trouvent-ils l’inspiration à force de faire défiler les stations, alternant flash info, tubes disco et standards de la chanson française ? Ou bien cherchent-ils, à force de zapper sur les ondes, le morceau qui s’accordera le mieux au déroulé du spectacle ? Peu importe, seul le résultat compte : ils parviennent ainsi à nous intégrer totalement dans l’immédiateté de leur pas de deux. Peu à peu l’alchimie qui les unit gagne du terrain : l’énergie communicative d’Alfonso et Luciano se loge en chacun de nous et cela fait un bien fou !
Ils arrivent tout droit de Buenos Aires où ils jouent à guichet fermé depuis 2008, 3 raisons d’aller les découvrir au Rond-Point :
1 – Ils dansent comme des dieux ; dieux du stade, dieux de l’arène, dieux de la scène.
2 – Mais il serait réducteur de les classer dans la catégorie « danse contemporaine » : ils nous offrent un succulent moment de théâtre qui fait la part belle à l’improvisation.
3 – La jolie surprise tient au troisième personnage : une radio vintage qui nous connecte aux joies du direct…
Quel spectacle !
Carrément dingues ces deux-là ! Gymnastes de caoutchouc, danseurs sans ballerines, comédiens sans mots, clowns sans nez rouge, ils savent tout faire ou bien ?... Bon pour la cuisine, je ne sais pas.
Ils s’échauffent sur la scène alors que le public entre dans la salle. Nous faisons très attention de nous installer sans bruit et déjà, comme un doute s’empare de nous. Est-ce l’apéro que nous n’aurions pas dû prendre avant le spectacle ou sommes-nous vraiment intrigués par leurs contorsions impossibles, la souplesse extrême et la finesse précise et délicate de leurs mouvements ? Non, ce ne peut pas être deux Périers (dont un sans glaçons) qui nous entourloupent la vision, nous bouillonnent le cervelet, nous gigotent la perception. Ce sont eux, la suite le prouvera ou ne sera pas !
Le spectacle commence par un très long silence. Un silence de cathédrale, un jour de messe où on attend l’évêque. Silence dans lequel nous n’entendrons que la respiration des deux artistes, plantés là, sur le bord du plateau, immobiles face au public.
Puis tout à coup, sans crier gare ni même prévenir d’un clin d’œil ou d’un petit geste, genre t’inquiète Yvette ça va commencer, les voilà qui explosent et enchainent une série d ‘acrobaties, de danses et de pantomimes singées à l’élégance parfaite des numéros en place.
Façon battle très élaborée, ils se livrent à une joute jubilatoire, hilarante et haletante où une étonnante sensualité se mêle à une compétence physique impressionnante. Le spectacle prend ensuite la forme d’un magnifique pas de deux joué et dansé, toujours en puissance, dans lequel l’insolence de la relation conjuguera séduction érotique et performance sportive. De quoi toucher aux fantasmes les plus proches ou les plus enfouis de chacune et chacun d'entre nous.
Un détonnant et beau spectacle circassien, dansé et théâtral, au charme très sensuel et à l’abattage très drôle de deux grands artistes. Incontournable !
NB : Mémé, si tu vas voir ce spectacle, reste bien jusqu’au bout, ne te précipite vers la sortie, l’autocar attendra. Car vois-tu, si le public est bon ce soir-là, tu verras après les rappels un bonus invraisemblable, une tuerie de rires !
Carrément dingues ces deux-là ! Gymnastes de caoutchouc, danseurs sans ballerines, comédiens sans mots, clowns sans nez rouge, ils savent tout faire ou bien ?... Bon pour la cuisine, je ne sais pas.
Ils s’échauffent sur la scène alors que le public entre dans la salle. Nous faisons très attention de nous installer sans bruit et déjà, comme un doute s’empare de nous. Est-ce l’apéro que nous n’aurions pas dû prendre avant le spectacle ou sommes-nous vraiment intrigués par leurs contorsions impossibles, la souplesse extrême et la finesse précise et délicate de leurs mouvements ? Non, ce ne peut pas être deux Périers (dont un sans glaçons) qui nous entourloupent la vision, nous bouillonnent le cervelet, nous gigotent la perception. Ce sont eux, la suite le prouvera ou ne sera pas !
Le spectacle commence par un très long silence. Un silence de cathédrale, un jour de messe où on attend l’évêque. Silence dans lequel nous n’entendrons que la respiration des deux artistes, plantés là, sur le bord du plateau, immobiles face au public.
Puis tout à coup, sans crier gare ni même prévenir d’un clin d’œil ou d’un petit geste, genre t’inquiète Yvette ça va commencer, les voilà qui explosent et enchainent une série d ‘acrobaties, de danses et de pantomimes singées à l’élégance parfaite des numéros en place.
Façon battle très élaborée, ils se livrent à une joute jubilatoire, hilarante et haletante où une étonnante sensualité se mêle à une compétence physique impressionnante. Le spectacle prend ensuite la forme d’un magnifique pas de deux joué et dansé, toujours en puissance, dans lequel l’insolence de la relation conjuguera séduction érotique et performance sportive. De quoi toucher aux fantasmes les plus proches ou les plus enfouis de chacune et chacun d'entre nous.
Un détonnant et beau spectacle circassien, dansé et théâtral, au charme très sensuel et à l’abattage très drôle de deux grands artistes. Incontournable !
NB : Mémé, si tu vas voir ce spectacle, reste bien jusqu’au bout, ne te précipite vers la sortie, l’autocar attendra. Car vois-tu, si le public est bon ce soir-là, tu verras après les rappels un bonus invraisemblable, une tuerie de rires !
Créé en 2010 à Buenos Aeres dans le Laburatorio, sorte de vivier d’artistes où chacun peut venir s’exprimer et présenter son travail, Un poyo rojo n’en finit plus de tourner de par le monde. L’an dernier les représentations au Rond Point avaient dû s’interrompre suite à une blessure de Luciano Rosso mais cet automne les deux artistes argentins sont de retour. Grand bien leur fasse car leur public fidèle est au rendez-vous, largement enthousiaste, provoquant même quelques fou-rires chez les deux artistes.
La scène se situe dans un vestiaire quelconque. Deux hommes s’exercent, se jaugent, s’observent, se jugent jusqu’à entamer peu à peu un ballet viril, une danse qui se transforme en un magnifique combat de coqs (un poyo rojo signifie un coq rouge) : rivalité, virilité, compétition, puissance, chacun veut surpasser l’autre et le mettre KO. A la fois acrobates, danseurs, comédiens, clowns, Luciano Rossi et Alfonso Baron, deux saltimbanques au talent protéiforme, entraînent le public – conquis dès les premières minutes – dans une danse décalée, où le mâle qui se veut dominant ressemblera bien vite à un hilarant gallinacé.
La mise en scène de Hermes Gaido imbrique très adroitement performance physique et artistique et l’on se régale des mouvements et acrobaties calculées, effectuées au millimètre près, tout comme des mimiques, grimaces, regards et position hilarantes des deux hommes. La rivalité masculine est tournée en dérision, la malice et l’ironie taclant tous ses travers ; on rit à gorge déployée de ces deux coqs aussi ridicules que férocement doués, et l’on adore forcément voir le désir apparaître peu à peu, voir les corps et regards s’embraser, se chercher, se séparer, le tout avec une cocasserie totalement assumée.
Le décor est minimal, tout comme l’accessoire presque unique et rudimentaire : une radio qui finit par devenir le troisième personnage du spectacle. Au fil des stations, les deux artistes s’adaptent et improvisent au gré des émissions reçues en direct, installant une certaine connivence avec le public.
Cette mise en scène qui tire parti de presque rien est particulièrement délicieuse en ces temps d’effets techniques, de vidéos, de bandes sons amplifiées : elle prouve s’il en est encore besoin que l’on peut aussi, à partir de presque rien offrir un spectacle d’une richesse et d’une créativité étonnantes. Et dans ce nouveau gallodrome qu’est le Rond Point, Luciano Rossi, Alfonso Baron et Hermes Gaido offrent au public un spectacle jubilatoire où se mêlent humour, danse, dérision, sensualité, précision et rires. Et des rires il y en eut, ce mercredi soir au Rond Point : des rires d’enfants, de grand-mères, des rires qui parfois faisaient rire les artistes aux-même. On en ressort avec une envie folle, celle d’y retourner et de savourer, encore, ce pur régal pour les yeux et le moral.
La scène se situe dans un vestiaire quelconque. Deux hommes s’exercent, se jaugent, s’observent, se jugent jusqu’à entamer peu à peu un ballet viril, une danse qui se transforme en un magnifique combat de coqs (un poyo rojo signifie un coq rouge) : rivalité, virilité, compétition, puissance, chacun veut surpasser l’autre et le mettre KO. A la fois acrobates, danseurs, comédiens, clowns, Luciano Rossi et Alfonso Baron, deux saltimbanques au talent protéiforme, entraînent le public – conquis dès les premières minutes – dans une danse décalée, où le mâle qui se veut dominant ressemblera bien vite à un hilarant gallinacé.
La mise en scène de Hermes Gaido imbrique très adroitement performance physique et artistique et l’on se régale des mouvements et acrobaties calculées, effectuées au millimètre près, tout comme des mimiques, grimaces, regards et position hilarantes des deux hommes. La rivalité masculine est tournée en dérision, la malice et l’ironie taclant tous ses travers ; on rit à gorge déployée de ces deux coqs aussi ridicules que férocement doués, et l’on adore forcément voir le désir apparaître peu à peu, voir les corps et regards s’embraser, se chercher, se séparer, le tout avec une cocasserie totalement assumée.
Le décor est minimal, tout comme l’accessoire presque unique et rudimentaire : une radio qui finit par devenir le troisième personnage du spectacle. Au fil des stations, les deux artistes s’adaptent et improvisent au gré des émissions reçues en direct, installant une certaine connivence avec le public.
Cette mise en scène qui tire parti de presque rien est particulièrement délicieuse en ces temps d’effets techniques, de vidéos, de bandes sons amplifiées : elle prouve s’il en est encore besoin que l’on peut aussi, à partir de presque rien offrir un spectacle d’une richesse et d’une créativité étonnantes. Et dans ce nouveau gallodrome qu’est le Rond Point, Luciano Rossi, Alfonso Baron et Hermes Gaido offrent au public un spectacle jubilatoire où se mêlent humour, danse, dérision, sensualité, précision et rires. Et des rires il y en eut, ce mercredi soir au Rond Point : des rires d’enfants, de grand-mères, des rires qui parfois faisaient rire les artistes aux-même. On en ressort avec une envie folle, celle d’y retourner et de savourer, encore, ce pur régal pour les yeux et le moral.
Qui n’a jamais eu le fantasme d’un dérapage dans les vestiaires ? Odeurs d’aisselle, de slip sale, convivialité sportive, érotisme latent…
Sortez vos brumisateurs, la température monte d’un cran au Rond-Point ! Tournant dans le monde entier depuis presque dix ans, Un poyo rojo dégouline de moiteur argentine et questionne sans détour notre rapport à la virilité. On vous prévient, vous sortirez tout émoustillés de cette danse musclée. Hermes Gaido orchestre ce ballet burlesque et bourré d’hormones avec une intensité indéniable. Marcels trempés, Alfonso Barón et Luciano Rosso tentent de s’apprivoiser, s’attirent et se repoussent, essayent de conclure avec une tension sexuelle aussi hilarante qu’excitante. Leurs mouvements graciles, d’une troublante féminité, désamorcent les clichés liés à la représentation de la virilité. Les deux Argentins barbus et velus n’hésitent pas à se lancer des œillades. Au cours d’un déshabillage caliente laissant apparaître leur physique très avantageux, le tandem dévoile une chorégraphie humide qui contamine sensuellement toute l’assemblée…
Pour corser encore davantage ce coup de foudre, un troisième personnage s’invite à la fête : une radio en direct se joue du hasard pour dynamiser le spectacle et le résultat est étonnant ! On entend ainsi des commentaires à propos d’un match de rugby opposant les All Blacks aux… Argentins.
Lutte sans parole, Un poyo rojo charme les sens et donne furieusement envie de se rendre dans les vestiaires et de se lancer à corps perdu dans un troublant combat de coqs. Vous y laissez volontiers des plumes.
Sortez vos brumisateurs, la température monte d’un cran au Rond-Point ! Tournant dans le monde entier depuis presque dix ans, Un poyo rojo dégouline de moiteur argentine et questionne sans détour notre rapport à la virilité. On vous prévient, vous sortirez tout émoustillés de cette danse musclée. Hermes Gaido orchestre ce ballet burlesque et bourré d’hormones avec une intensité indéniable. Marcels trempés, Alfonso Barón et Luciano Rosso tentent de s’apprivoiser, s’attirent et se repoussent, essayent de conclure avec une tension sexuelle aussi hilarante qu’excitante. Leurs mouvements graciles, d’une troublante féminité, désamorcent les clichés liés à la représentation de la virilité. Les deux Argentins barbus et velus n’hésitent pas à se lancer des œillades. Au cours d’un déshabillage caliente laissant apparaître leur physique très avantageux, le tandem dévoile une chorégraphie humide qui contamine sensuellement toute l’assemblée…
Pour corser encore davantage ce coup de foudre, un troisième personnage s’invite à la fête : une radio en direct se joue du hasard pour dynamiser le spectacle et le résultat est étonnant ! On entend ainsi des commentaires à propos d’un match de rugby opposant les All Blacks aux… Argentins.
Lutte sans parole, Un poyo rojo charme les sens et donne furieusement envie de se rendre dans les vestiaires et de se lancer à corps perdu dans un troublant combat de coqs. Vous y laissez volontiers des plumes.
Un spectacle de danse mais pas que.
Fort. Déroutant.
A voir...
Fort. Déroutant.
A voir...
Une pièce orchestrée par un duo généreux, dingue et drôle.
A la fois subtile, intelligent et incontournable ! A voir et à revoir !
A la fois subtile, intelligent et incontournable ! A voir et à revoir !
Les avis de la rédaction