Critiques pour l'événement Timeo
J'ai découvert la circomédie musicale "Timéo" à l'occasion de l'avant-première qui a eu lieu le 25 mai dernier au Casino de Paris. J'avais alors beaucoup aimé le concept et c'est donc avec grand plaisir que je suis allée découvrir le spectacle en intégralité récemment. Mon verdict en sortant de la salle : j'ai été très surprise de lire toutes ces mauvaises critiques pour ce show qui mérite pourtant beaucoup d'éloges!
"Timéo", c'est une comédie musicale sur la thématique originale des arts du cirque, et également du handicap - traité ici avec justesse. C'est l'histoire de Timéo (Mathias Raumel ou Benjamin Maytraud) un jeune garçon en situation de handicap qui rêve de devenir artiste de cirque. Quand sa troupe préférée arrive dans sa région, il décide d'aller à la rencontre de son idole Melody Swann (Ofélie Crispin). Cependant, cette derrière disparaît mystérieusement pendant les répétitions du spectacle. Aussi, accompagné par Lilou - jeune funambule de la troupe (Florence Peyrard), Timéo décide de mener l'enquête pour retrouver Melody Swann et on fera avec lui la rencontre de nombreux artistes, et disciplines, de cirque.
Voici une idée plutôt originale et innovante de show circassien revisité à la manière d'un spectacle musical, nous présentant un spectacle familial riche mêlant acrobaties, danse, humour, illusion, chant et comédie, et apportant un message fort sur l'importance de "réaliser ses rêves avant de réaliser que ce n'était que des rêves" et aussi que la pratique d'une activité artistique peut changer une vie.
Avec un décor et des costumes très colorés, on assiste à des numéros et tableaux aussi beaux qu'impressionnants, habillés d'effets spéciaux et de lumières - mention spéciale au tableau "Electro" présenté par Véronick Sévère (dans le rôle de Dhalia). J'ai particulièrement aimé le duo de clowns "Pile & Face" interprété par Simon Heulle et Djamel Mahnane ainsi que les illusionnistes Adrian et Joris Conquet (dans le rôle d'Illuzio) pour la touche d'humour apportée au spectacle. J'ai également beaucoup apprécié le résumé humoristique de la première partie après l'entracte, présenté par le duo Pile & Face et Monsieur Loyal (Mikelangelo Loconte).
Alors oui, il faut aller voir "Timéo", la circomédie musicale familiale qui ravira petits et grands par des numéros de toute beauté remplis de magie et d'humour, une formidable troupe d'artistes pluridisciplinaires qui ne manquent pas de générosité avec le public. Un spectacle à ne pas manquer dans la magnifique salle du Casino de Paris.
"Timéo", c'est une comédie musicale sur la thématique originale des arts du cirque, et également du handicap - traité ici avec justesse. C'est l'histoire de Timéo (Mathias Raumel ou Benjamin Maytraud) un jeune garçon en situation de handicap qui rêve de devenir artiste de cirque. Quand sa troupe préférée arrive dans sa région, il décide d'aller à la rencontre de son idole Melody Swann (Ofélie Crispin). Cependant, cette derrière disparaît mystérieusement pendant les répétitions du spectacle. Aussi, accompagné par Lilou - jeune funambule de la troupe (Florence Peyrard), Timéo décide de mener l'enquête pour retrouver Melody Swann et on fera avec lui la rencontre de nombreux artistes, et disciplines, de cirque.
Voici une idée plutôt originale et innovante de show circassien revisité à la manière d'un spectacle musical, nous présentant un spectacle familial riche mêlant acrobaties, danse, humour, illusion, chant et comédie, et apportant un message fort sur l'importance de "réaliser ses rêves avant de réaliser que ce n'était que des rêves" et aussi que la pratique d'une activité artistique peut changer une vie.
Avec un décor et des costumes très colorés, on assiste à des numéros et tableaux aussi beaux qu'impressionnants, habillés d'effets spéciaux et de lumières - mention spéciale au tableau "Electro" présenté par Véronick Sévère (dans le rôle de Dhalia). J'ai particulièrement aimé le duo de clowns "Pile & Face" interprété par Simon Heulle et Djamel Mahnane ainsi que les illusionnistes Adrian et Joris Conquet (dans le rôle d'Illuzio) pour la touche d'humour apportée au spectacle. J'ai également beaucoup apprécié le résumé humoristique de la première partie après l'entracte, présenté par le duo Pile & Face et Monsieur Loyal (Mikelangelo Loconte).
Alors oui, il faut aller voir "Timéo", la circomédie musicale familiale qui ravira petits et grands par des numéros de toute beauté remplis de magie et d'humour, une formidable troupe d'artistes pluridisciplinaires qui ne manquent pas de générosité avec le public. Un spectacle à ne pas manquer dans la magnifique salle du Casino de Paris.
J'avais entendu beaucoup de choses sur ce spectacle avant de m'y rendre... Soyons honnêtes, beaucoup de choses négatives, surtout. Je vais donc taper du poing et défendre "Timéo", qui a été pour moi un joli moment de divertissement et de découverte.
Premier point à souligner, ce spectacle développe une histoire originale : c'est très rare, en particulier sur cette rentrée où les comédies musicales, plus nombreuses que jamais, jouent la carte de l'adaptation ou de la reprise (ce qui n'est pas un mal, mais une histoire originale, c'est plus risqué, tout de même). La journée d'un jeune handicapé qui veut croire en ses rêves, ça peut paraître un thème "facile", mais le spectacle va plus loin, évoquant le regard des autres sur le handicap, les réactions variées que l'on a face aux personnes qui en sont atteintes, utilisant même le langage des signes sur une chorégraphie, et s'appuyant sur les effets spéciaux pour sortir des sentiers battus.
Ces effets, d'ailleurs... parlons-en ! Il y a dans "Timéo" une machinerie incroyable et impressionnante, digne d'un véritable cirque : trapèzes, trampoline, rampe de skate, qui permettent aux artistes de briller dans leurs disciplines respectives. Deux systèmes d'écrans géants coulissent sur la scène, accentuant la profondeur et créant les décors. Certains effets de vidéo ou de lumière sont clairement plus réussis que d'autres (par exemple, un très joli numéro "électro" incluant des lumières laser). Il y a parfois un décalage, un côté "too much" dans la vidéo, mais qui n'enlève en rien la surprise et l'émerveillement face à l'audace d'un spectacle qui cumule autant d'éléments : lasers, ombres chinoises, lumière noire, pyrotechnie...
C'est sans doute pour la même raison que les artistes ne sont pas complètement convaincants, en terme de jeu et de chant... parce qu'ils sont pour la plupart accomplis dans leur discipline circassienne ! Je pardonne bien volontiers une fausse note venant d'un interprète qui se balance à 4 mètres au-dessus du sol pendant qu'il pousse la chansonnette...
Et certains chanteurs sortent vraiment du lot : mention spéciale au duo clownesque formé par Simon Heulle et Djamel Mehnane !
On retrouve surtout dans ce show une sincérité et un enthousiasme visibles qui se communiquent au public. Le rythme, aussi, est remarquable, les numéros s'enchaînant de manière effrénée : on ne voit pas le temps passé (une prouesse pour un spectacle de 2h30). Le petit plus, l'humour, qui ponctue le spectacle de jeux de mots douteux et savoureux : la marque de fabrique d'Alex Goude ?!
Premier point à souligner, ce spectacle développe une histoire originale : c'est très rare, en particulier sur cette rentrée où les comédies musicales, plus nombreuses que jamais, jouent la carte de l'adaptation ou de la reprise (ce qui n'est pas un mal, mais une histoire originale, c'est plus risqué, tout de même). La journée d'un jeune handicapé qui veut croire en ses rêves, ça peut paraître un thème "facile", mais le spectacle va plus loin, évoquant le regard des autres sur le handicap, les réactions variées que l'on a face aux personnes qui en sont atteintes, utilisant même le langage des signes sur une chorégraphie, et s'appuyant sur les effets spéciaux pour sortir des sentiers battus.
Ces effets, d'ailleurs... parlons-en ! Il y a dans "Timéo" une machinerie incroyable et impressionnante, digne d'un véritable cirque : trapèzes, trampoline, rampe de skate, qui permettent aux artistes de briller dans leurs disciplines respectives. Deux systèmes d'écrans géants coulissent sur la scène, accentuant la profondeur et créant les décors. Certains effets de vidéo ou de lumière sont clairement plus réussis que d'autres (par exemple, un très joli numéro "électro" incluant des lumières laser). Il y a parfois un décalage, un côté "too much" dans la vidéo, mais qui n'enlève en rien la surprise et l'émerveillement face à l'audace d'un spectacle qui cumule autant d'éléments : lasers, ombres chinoises, lumière noire, pyrotechnie...
C'est sans doute pour la même raison que les artistes ne sont pas complètement convaincants, en terme de jeu et de chant... parce qu'ils sont pour la plupart accomplis dans leur discipline circassienne ! Je pardonne bien volontiers une fausse note venant d'un interprète qui se balance à 4 mètres au-dessus du sol pendant qu'il pousse la chansonnette...
Et certains chanteurs sortent vraiment du lot : mention spéciale au duo clownesque formé par Simon Heulle et Djamel Mehnane !
On retrouve surtout dans ce show une sincérité et un enthousiasme visibles qui se communiquent au public. Le rythme, aussi, est remarquable, les numéros s'enchaînant de manière effrénée : on ne voit pas le temps passé (une prouesse pour un spectacle de 2h30). Le petit plus, l'humour, qui ponctue le spectacle de jeux de mots douteux et savoureux : la marque de fabrique d'Alex Goude ?!
Ce mélange comédie musicale et cirque peut avoir quelques faiblesses mais il délivre son message avec amour et bienveillance. Si les numéros s'enchainent avec une certaine inégalité, on passe tout de même un très bon moment en famille.
La comédie musicale est un pari quasi impossible de trouver des performers du cirque ainsi que des chanteurs, deux qualités difficilement trouvable simultanément.
En tout cas, Timéo nous prouve que c'est mission impossible et les artistes n'arrivent à se mettre en valeur par leurs qualités d'artistes ou leur chant.
La première partie est une succession de numéro faisant penser à incroyable talent avec des numéros d'un niveau moindre.
L'histoire est basique et convenue, pleine de bons sentiments et de poncifs sur la différence, l'acceptation et le dépassement de sa condition.
Heureusement la deuxième partie est plus dynamique et les chansons provoquent de réelles émotions. Le tout est un bon divertissement pour enfants et adolescents dont les yeux brilleront avec ferveur.
En tout cas, Timéo nous prouve que c'est mission impossible et les artistes n'arrivent à se mettre en valeur par leurs qualités d'artistes ou leur chant.
La première partie est une succession de numéro faisant penser à incroyable talent avec des numéros d'un niveau moindre.
L'histoire est basique et convenue, pleine de bons sentiments et de poncifs sur la différence, l'acceptation et le dépassement de sa condition.
Heureusement la deuxième partie est plus dynamique et les chansons provoquent de réelles émotions. Le tout est un bon divertissement pour enfants et adolescents dont les yeux brilleront avec ferveur.
Après un Showcase prometteur en mai dernier TIMÉO revient dans sa version intégrale jusqu’au 7 janvier au Casino de Paris. La circomédie musicale mise en scène par Alex GOUDE promet du show et du fond avec de nombreux artistes sur scène, porteurs d’un beau message de tolérance sur le handicap et l’acceptation de la différence.
Un spectacle plein de promesses qui ravira sans aucun doute les plus jeunes mais qui m’a laissé un peu sur ma faim. Néanmoins il faut bien le reconnaître : la production de TIMÉO a mis le paquet. Décor, costumes, lumières, scénographie, tout est beau et on note une volonté farouche de faire les choses bien et en grand et de proposer un très beau spectacle aux spectateurs. La dessus je tire mon chapeau ! Oui mais voilà, le mieux est souvent l’ennemi du bien…
LE CASINO DE PARIS A UN INCROYABLE TALENT
Faire chanter en live de vrais artistes de cirque pendant leur numéro c’est une bonne idée. Si on salue la volonté d’apporter de la crédibilité aux numéros, le résultat final est assez mitigé : ce n’est pas toujours très bien chanté (Liloo ou les trapézistes) et de fait certains numéros ne sont pas non plus aboutis. J’imagine bien volontiers qu’il est très difficile d’allier deux compétences aussi techniques que sont la performance artistique et le chant mais pour une comédie musicale le spectateur est en droit d’attendre une interprétation parfaite et une bonne puissance vocale. Mais ce qui m’a gêné le plus c’est cette impression désagréable d’assister à La France A Un Incroyable Talent : les numéros se succèdent les uns après les autres, à peine apprécie-t-on un artiste qu’il disparaît pour laisser sa place au suivant. Vous avez aimé ? Et bien applaudissez vite, le suivant arrive ! Mais attention il n’aura aucun rapport avec le précédent et les artistes n’auront même pas l’occasion de se croiser. C’est dommage, d’autant que le spectacle prend une tout autre dimension vers la fin quand les personnages et les voix se mêlent…
UNE HISTOIRE COUSUE DE FIL BLANC
Être différent, c’est normal. Voilà le message répété tout au long du spectacle, avec plus ou moins de finesse d’ailleurs. Pour le diffuser les auteurs nous a pondu une histoire tarabiscotée : Melody Swan, la tête d’affiche du spectacle dont TIMÉO souhaite un autographe, a disparu ! Pendant que les uns tentent de la retrouver, les autres répètent leur numéro (après tout le show must go on). Ce mystère s’effiloche d’une scène à l’autre et sonne à mes yeux comme un prétexte monté de toutes pièces pour tenter de trouver du lien entre les numéros : à défaut d’une histoire qui tienne la route on construit un fil conducteur artificiel. Sa résolution est d’ailleurs tout aussi artificielle et digne d’un scénario d’AB Productions ! Et notre Timéo dans tout ça me direz-vous ? Et bien il assiste aux répétitions de la troupe, relégué en simple spectateur sur le bord de la scène… J’y vois une symbolique forte : alors que le spectacle promeut le droit à rêver et à vivre comme tout le monde, finalement, à l’image des handicapés dans la société, Timéo se retrouve sur le bord de la route. C’est à mon sens contre-productif par rapport au message que l’on veut faire passer. J’aurais préféré le voir plus acteur du spectacle qui porte son nom, plus impliqué (d’une manière ou d’une autre et dans la limite de ses capacités) dans les numéros comme dans l’intrigue.
DE TRÈS BELLES PERFORMANCES
A commencer par celle de Mathias RAUMEL dans le rôle de Timéo. Le jeune homme, handicapé moteur, s’en sort plus que honorablement et semble prendre un vrai plaisir à interpréter son rôle. Pour autant il m’a semblé beaucoup plus à l’aise dans la comédie que dans la chanson. Malgré quelques fausses notes vocales Mathias (dont c’est le premier spectacle) réalise une belle prouesse (rappelons qu’il est présent sur scène du début à la fin). Côté chansons justement il y a quelques perles : Femme Électro dont le tableau est sans aucun doute l’un des plus beaux qu’il m’ait été donné de voir ! Un jeu de lumières et de lasers, au millimètre près qui sublime l’interprétation pêchue de Véronick SÉVÈRE. On est pas des anges de Jéremy CHARVET dont la gueule (d’ange) et la prestation m’ont beaucoup plu. Mais aussi les chansons chorales Trop beau pour être faux et On est tous des artistes qui démontrent que le spectacle, malgré ses défauts, peut être à la hauteur des attentes des spectateurs. Enfin saluons une nouvelle fois Alex GOUDE qui (je crois comprendre) s’est dépensé sans compter depuis plusieurs années pour monter ce projet et promouvoir le droit à la différence et l’égalité des chances.
Partagé entre émerveillement et déception je reste persuadé que TIMÉO devrait plaire aux plus jeunes… et aux fans de La France A Un Incroyable Talent. Si on est bien obligé de souligner la faiblesse du “scénario” et de certains textes, on se doit aussi de saluer la bonne volonté de toute la troupe de vouloir faire passer un beau message de tolérance. Nul doute que vos enfants y seront sensibles. D’autant que le spectacle a aussi le mérite de mettre en relief une injustice flagrante : l’absence de représentation du handicap dans le spectacle vivant…
Un spectacle plein de promesses qui ravira sans aucun doute les plus jeunes mais qui m’a laissé un peu sur ma faim. Néanmoins il faut bien le reconnaître : la production de TIMÉO a mis le paquet. Décor, costumes, lumières, scénographie, tout est beau et on note une volonté farouche de faire les choses bien et en grand et de proposer un très beau spectacle aux spectateurs. La dessus je tire mon chapeau ! Oui mais voilà, le mieux est souvent l’ennemi du bien…
LE CASINO DE PARIS A UN INCROYABLE TALENT
Faire chanter en live de vrais artistes de cirque pendant leur numéro c’est une bonne idée. Si on salue la volonté d’apporter de la crédibilité aux numéros, le résultat final est assez mitigé : ce n’est pas toujours très bien chanté (Liloo ou les trapézistes) et de fait certains numéros ne sont pas non plus aboutis. J’imagine bien volontiers qu’il est très difficile d’allier deux compétences aussi techniques que sont la performance artistique et le chant mais pour une comédie musicale le spectateur est en droit d’attendre une interprétation parfaite et une bonne puissance vocale. Mais ce qui m’a gêné le plus c’est cette impression désagréable d’assister à La France A Un Incroyable Talent : les numéros se succèdent les uns après les autres, à peine apprécie-t-on un artiste qu’il disparaît pour laisser sa place au suivant. Vous avez aimé ? Et bien applaudissez vite, le suivant arrive ! Mais attention il n’aura aucun rapport avec le précédent et les artistes n’auront même pas l’occasion de se croiser. C’est dommage, d’autant que le spectacle prend une tout autre dimension vers la fin quand les personnages et les voix se mêlent…
UNE HISTOIRE COUSUE DE FIL BLANC
Être différent, c’est normal. Voilà le message répété tout au long du spectacle, avec plus ou moins de finesse d’ailleurs. Pour le diffuser les auteurs nous a pondu une histoire tarabiscotée : Melody Swan, la tête d’affiche du spectacle dont TIMÉO souhaite un autographe, a disparu ! Pendant que les uns tentent de la retrouver, les autres répètent leur numéro (après tout le show must go on). Ce mystère s’effiloche d’une scène à l’autre et sonne à mes yeux comme un prétexte monté de toutes pièces pour tenter de trouver du lien entre les numéros : à défaut d’une histoire qui tienne la route on construit un fil conducteur artificiel. Sa résolution est d’ailleurs tout aussi artificielle et digne d’un scénario d’AB Productions ! Et notre Timéo dans tout ça me direz-vous ? Et bien il assiste aux répétitions de la troupe, relégué en simple spectateur sur le bord de la scène… J’y vois une symbolique forte : alors que le spectacle promeut le droit à rêver et à vivre comme tout le monde, finalement, à l’image des handicapés dans la société, Timéo se retrouve sur le bord de la route. C’est à mon sens contre-productif par rapport au message que l’on veut faire passer. J’aurais préféré le voir plus acteur du spectacle qui porte son nom, plus impliqué (d’une manière ou d’une autre et dans la limite de ses capacités) dans les numéros comme dans l’intrigue.
DE TRÈS BELLES PERFORMANCES
A commencer par celle de Mathias RAUMEL dans le rôle de Timéo. Le jeune homme, handicapé moteur, s’en sort plus que honorablement et semble prendre un vrai plaisir à interpréter son rôle. Pour autant il m’a semblé beaucoup plus à l’aise dans la comédie que dans la chanson. Malgré quelques fausses notes vocales Mathias (dont c’est le premier spectacle) réalise une belle prouesse (rappelons qu’il est présent sur scène du début à la fin). Côté chansons justement il y a quelques perles : Femme Électro dont le tableau est sans aucun doute l’un des plus beaux qu’il m’ait été donné de voir ! Un jeu de lumières et de lasers, au millimètre près qui sublime l’interprétation pêchue de Véronick SÉVÈRE. On est pas des anges de Jéremy CHARVET dont la gueule (d’ange) et la prestation m’ont beaucoup plu. Mais aussi les chansons chorales Trop beau pour être faux et On est tous des artistes qui démontrent que le spectacle, malgré ses défauts, peut être à la hauteur des attentes des spectateurs. Enfin saluons une nouvelle fois Alex GOUDE qui (je crois comprendre) s’est dépensé sans compter depuis plusieurs années pour monter ce projet et promouvoir le droit à la différence et l’égalité des chances.
Partagé entre émerveillement et déception je reste persuadé que TIMÉO devrait plaire aux plus jeunes… et aux fans de La France A Un Incroyable Talent. Si on est bien obligé de souligner la faiblesse du “scénario” et de certains textes, on se doit aussi de saluer la bonne volonté de toute la troupe de vouloir faire passer un beau message de tolérance. Nul doute que vos enfants y seront sensibles. D’autant que le spectacle a aussi le mérite de mettre en relief une injustice flagrante : l’absence de représentation du handicap dans le spectacle vivant…
Une comédie/cirque qui fonctionne bien. Si le sujet est un peu "bisounours" et revu, il est plutôt bien traité.
Il y a du bon et du moins bon : des artistes de cirque excellents (Tiago Eusebio, le contorsionniste est épatant !) mais parfois peu à l'aise avec le jeu de comédiens ou la chanson, et vice-versa. Des effets spéciaux exceptionnels avec un jeu sur la vidéo assez impressionnant (on se croirait vraiment dans un cirque) et une mise en scène (big up Alex Goude) extrêmement plaisante.
J'ai surtout beaucoup aimé le final qui intégrait des images des backstages ! Très émouvant !!
Il y a du bon et du moins bon : des artistes de cirque excellents (Tiago Eusebio, le contorsionniste est épatant !) mais parfois peu à l'aise avec le jeu de comédiens ou la chanson, et vice-versa. Des effets spéciaux exceptionnels avec un jeu sur la vidéo assez impressionnant (on se croirait vraiment dans un cirque) et une mise en scène (big up Alex Goude) extrêmement plaisante.
J'ai surtout beaucoup aimé le final qui intégrait des images des backstages ! Très émouvant !!
Une comédie musicale au sein des circasiens très originale dans les différents tableaux. Une vraie recherche des différents personnages que va rencontrer Timéo. La mise en scène et la chorégraphie des différents tableaux sont bien rodés. Je tire mon chapeau pour les jeux de lumière de Dalhia.
J'ai adoré la spontanéité des clowns et leur jeu.
La chorégraphie du dompteur de fauve et la fakir m'ont séduit.
Les incrustations des différents tableaux.
Concernant les chansons, elles sont entrainantes et portent un réel message qui n'a rien à envier aux autres comédies musicales du moment. Il suffit de se pencher sur les paroles pour y entrer et les avoir dans la tête.
Bravo aux comédiens car ce n'est pas évident de chanter en effectuant des numéros. On pardonne ainsi certaines petites imperfections tant au niveau chant ou maitrise des numéros ou certaines petites baisses d'énergie.
J'ai vraiment passé un bon moment et suis ressorti vraiment heureux.
Merci pour ce spectacle pour petits et grands.
J'ai adoré la spontanéité des clowns et leur jeu.
La chorégraphie du dompteur de fauve et la fakir m'ont séduit.
Les incrustations des différents tableaux.
Concernant les chansons, elles sont entrainantes et portent un réel message qui n'a rien à envier aux autres comédies musicales du moment. Il suffit de se pencher sur les paroles pour y entrer et les avoir dans la tête.
Bravo aux comédiens car ce n'est pas évident de chanter en effectuant des numéros. On pardonne ainsi certaines petites imperfections tant au niveau chant ou maitrise des numéros ou certaines petites baisses d'énergie.
J'ai vraiment passé un bon moment et suis ressorti vraiment heureux.
Merci pour ce spectacle pour petits et grands.
Après avoir lu les critiques post premières représentations plutôt mitigées, je m'attendais à voir un spectacle plutôt médiocre. Or, j'ai été agréablement surpris.
Bien sûr l'histoire est pleine de bons sentiments, mais en même temps c'est souvent le cas dans la plupart des comédies musicales.
Les tableaux sont plutôt inspirés, agréablement relevés par le renfort des vidéos et images de synthèse. Par ailleurs, les musiques sont plutôt modernes et entrainantes et les paroliers ont su éviter le piège des rimes faciles. La mise en scène est soignée et nous fait passer un très bon moment.
En conclusion, cette comédie musicale tient parfaitement la route par rapport à ce que j'ai pu voir ces dernières années. Ceux qui voudront y voir un enchainement de numéros de cirque seront déçus. Je les invite à assister à une représentation du Cirque du soleil. Ceux qui sont ont gardé leur âme d'enfant et qui recherchent un spectacle un peu dans l'esprit du "soldat bleu" en auront pour leur argent.
Bien sûr l'histoire est pleine de bons sentiments, mais en même temps c'est souvent le cas dans la plupart des comédies musicales.
Les tableaux sont plutôt inspirés, agréablement relevés par le renfort des vidéos et images de synthèse. Par ailleurs, les musiques sont plutôt modernes et entrainantes et les paroliers ont su éviter le piège des rimes faciles. La mise en scène est soignée et nous fait passer un très bon moment.
En conclusion, cette comédie musicale tient parfaitement la route par rapport à ce que j'ai pu voir ces dernières années. Ceux qui voudront y voir un enchainement de numéros de cirque seront déçus. Je les invite à assister à une représentation du Cirque du soleil. Ceux qui sont ont gardé leur âme d'enfant et qui recherchent un spectacle un peu dans l'esprit du "soldat bleu" en auront pour leur argent.
Dans ce spectacle, les numéros de cirque sont superbes, j'ai été émerveillée par les artistes.
Cependant, l'histoire est moyenne, on voit que cette circomédie s'adresse essentiellement aux enfants. Les paroles des chansons ne sont pas à la hauteur de la musique. La qualité des décors est médiocre (des écrans géants en arrière plan, peu d'élément tangibles.) Mais parfois, la féerie prend le dessus et visuellement, certains tableaux sont très beaux. Dans l'ensemble, j'ai quand même passé un excellent moment (près de 2h30 avec l'entracte).
Cependant, l'histoire est moyenne, on voit que cette circomédie s'adresse essentiellement aux enfants. Les paroles des chansons ne sont pas à la hauteur de la musique. La qualité des décors est médiocre (des écrans géants en arrière plan, peu d'élément tangibles.) Mais parfois, la féerie prend le dessus et visuellement, certains tableaux sont très beaux. Dans l'ensemble, j'ai quand même passé un excellent moment (près de 2h30 avec l'entracte).
Un très bon show. J'ai beaucoup apprécié les effets techniques (lumières, écran...). Des numéros de cirques avec acrobaties, clowns... Un grand travail sur le plan artistique. Un message est passé sur le plan humain et de l'handicap. Les artistes se donnent à fond. Il y a eu un grand travail de préparation...
Bref, je recommande ce spectacle pour les petits et les grands.
Bref, je recommande ce spectacle pour les petits et les grands.
Critique de la Première : La promesse était belle voire très ambitieuse, mais le résultat, quoi que globalement satisfaisant, était loin de satisfaire mes exigences. Je me doutais que le chant ne pouvait pas être au niveau d'un spectacle de Broadway, car chanter tout en faisant des cabrioles circassiennes reste un challenge très compliqué, mais autant certains artistes s'en sont très bien sortis, autant pour d'autres c'en était presque risible.
Par contre, de beaux effets spéciaux, j'ai aimé également le soutien artistique des projections vidéo. Mais c'est très compliqué de porter les artistes sur un livret aussi navrant : histoire, musiques, textes... on n'y croit jamais, on n'est jamais embarqué dans une intrigue ridicule portée par des artistes qui ne sont pas des acteurs. Les musiques sont pauvres, mais les textes sont pires. L'ensemble reste très inégal.
Je n'ai pas eu mon moment d'émotion vocale. Je salue quand même toute la création, ça fait du bien après tous ces spectacles reprenant les tubes des années 80.
Critique Week-end du 11 novembre :
Eh bien, je ne regrette pas d'avoir voulu donner une seconde chance à ce spectacle, au-delà de ce que j'ai pu écrire sur le livret, largement enrichi depuis en termes d'humour, ça chantait ! Enfin, le spectacle est maintenant rodé, j'ai eu de nombreux moments d'émotions vocales. Enfin, bravo !
Par contre, de beaux effets spéciaux, j'ai aimé également le soutien artistique des projections vidéo. Mais c'est très compliqué de porter les artistes sur un livret aussi navrant : histoire, musiques, textes... on n'y croit jamais, on n'est jamais embarqué dans une intrigue ridicule portée par des artistes qui ne sont pas des acteurs. Les musiques sont pauvres, mais les textes sont pires. L'ensemble reste très inégal.
Je n'ai pas eu mon moment d'émotion vocale. Je salue quand même toute la création, ça fait du bien après tous ces spectacles reprenant les tubes des années 80.
Critique Week-end du 11 novembre :
Eh bien, je ne regrette pas d'avoir voulu donner une seconde chance à ce spectacle, au-delà de ce que j'ai pu écrire sur le livret, largement enrichi depuis en termes d'humour, ça chantait ! Enfin, le spectacle est maintenant rodé, j'ai eu de nombreux moments d'émotions vocales. Enfin, bravo !
Présent hier, c'était vraiment un moment magique.
Une troupe qui se donne à fond, un sujet original avec un message fort mais qui reste positif.
Ce mélange de genre en scotchera plus d'un avec une mise en scène de chaque tableau vraiment extra-ordinaire et des effets inédits.
C'est un spectacle enchanteur pour TOUT public et qui en ces moments difficiles transmet un message noble qui mérite bien mon 9/10.
Allez y, vous ne le regretterez pas (je rajoute que des inconnus étaient à côté de moi et m'ont dit que la progression entre les toutes premières représentations et celle d'hier montrait un travail d’amélioration spectaculaire, donc si ca s’améliore encore j'y retourne avec plaisir et qui sait mettrai peut-être bientôt un 9.5 ;)
Une troupe qui se donne à fond, un sujet original avec un message fort mais qui reste positif.
Ce mélange de genre en scotchera plus d'un avec une mise en scène de chaque tableau vraiment extra-ordinaire et des effets inédits.
C'est un spectacle enchanteur pour TOUT public et qui en ces moments difficiles transmet un message noble qui mérite bien mon 9/10.
Allez y, vous ne le regretterez pas (je rajoute que des inconnus étaient à côté de moi et m'ont dit que la progression entre les toutes premières représentations et celle d'hier montrait un travail d’amélioration spectaculaire, donc si ca s’améliore encore j'y retourne avec plaisir et qui sait mettrai peut-être bientôt un 9.5 ;)
Il y a effectivement à boire et à manger dans ce musical car il s'agit bien d'un musical qui a lieu dans un cirque et qui traite du vivre ensemble alors qu'on est tous différents.
Ce qui est bien : les effets spéciaux, j'en ai rarement vu d'aussi beau dans un musical parisien notamment pendant le show electro de la dresseuse de chiens (on en profite mieux quand on est au balcon), les musiques et les paroles car on est loin des musicals aux chansons aux paroles sucrées sur des mélodies oubliables, il y a eu un vrai travail de ce coté, il faut le dire.
Et il y a le concept : faire chanter des comédiens qui réalisent en même temps des numéros de cirque (équilibriste, contorsionniste, trapéziste, BMX...) c'était osé car il est bien compliqué d'allier deux compétences qui nécessitent autant de technique.
Alors oui, il y a des ratés que ce soit dans les numéros ou dans le chant (ça peut être faux ou on entend mal les paroles car le micro a bougé) mais l'idée est suffisamment originale pour que je me laisse séduire quand même. Je voudrais vous y voir chanter juste tout en faisant des sauts en roller ou en faisant le grand écart sur un fil de fer.
Après il y a l'histoire d'un gamin en fauteuil roulant qui veut travailler dans un cirque, ok les mauvaises langues diront que c'est pour faire du bon sentiment, perso je me suis laissée prendre par l'histoire bon enfant et j'ai pris du plaisir à regarder Timéo.
Ce qui est bien : les effets spéciaux, j'en ai rarement vu d'aussi beau dans un musical parisien notamment pendant le show electro de la dresseuse de chiens (on en profite mieux quand on est au balcon), les musiques et les paroles car on est loin des musicals aux chansons aux paroles sucrées sur des mélodies oubliables, il y a eu un vrai travail de ce coté, il faut le dire.
Et il y a le concept : faire chanter des comédiens qui réalisent en même temps des numéros de cirque (équilibriste, contorsionniste, trapéziste, BMX...) c'était osé car il est bien compliqué d'allier deux compétences qui nécessitent autant de technique.
Alors oui, il y a des ratés que ce soit dans les numéros ou dans le chant (ça peut être faux ou on entend mal les paroles car le micro a bougé) mais l'idée est suffisamment originale pour que je me laisse séduire quand même. Je voudrais vous y voir chanter juste tout en faisant des sauts en roller ou en faisant le grand écart sur un fil de fer.
Après il y a l'histoire d'un gamin en fauteuil roulant qui veut travailler dans un cirque, ok les mauvaises langues diront que c'est pour faire du bon sentiment, perso je me suis laissée prendre par l'histoire bon enfant et j'ai pris du plaisir à regarder Timéo.
Qui a parlé de cirque ?
C'était avec un très grand enthousiasme que je voulais voir ce spectacle car je croyais que c'était un spectacle de cirque. D'ailleurs, j'ai vu à plusieurs endroits qu'il était classé ainsi. La déception fut assez grande lorsque très vite je me suis aperçue que c'était une comédie musicale qui prenait le cirque comme lieu de l'histoire. Les beaux numéros de cirque avec des circassiens de talents ne seraient pas alors au rendez-vous. Il y a des numéros mais j'ai bien vu qu'à deux exceptions prêts ce n'était pas initialement des gens du monde du cirque. Cela pourrait prêter à confusion vu qu'on nous répète que les circassiens sont là.
Peut-être que les artistes en ont rencontré lorsqu'ils répétaient à l'école de cirque de Rosny-sous-Bois sinon sur scène je n'ai trop rien vu d'exceptionnel ou d'abouti. Que les artistes chutent, ratent leur cible, aillent trop vite cela peut arriver. Après tout cela reste des humains mais c'était presque tous les numéros. Je suis peut-être trop critique car après tout on demande à ces artistes de chanter en même temps que faire leur numéro alors c'est difficile de bien savoir faire les deux. C'est comme les films de danse et de chants, celui qui chante le mieux est souvent celui qui danse le moins bien. Ici, c'est pareil, le contorsionniste est celui qui maîtrise au mieux son art lui ne chante pas. Comme je dis, on ne peut pas tout savoir bien faire.
En tout cas, cela m'a donné une envie furieuse de voir de vrais circassiens qui n'ont pas besoin de grands renforts visuels pour émerveiller par leur talent et leur imagination. Heureusement Paris et sa proche province ouvrent de plus en plus leur porte à ces spectacles. Le cirque électrique, les Noctenbules, les Le roux à Bobino... ici je trouverais des bons spectacles.
Le handicap au coeur de l'histoire
L'originalité diront certains reposent tout d'abord sur le fait que le personnage principal est handicapé et en fauteuil roulant. Pour ma part, je n'ai jamais douté que les handicapés avaient leur place sur scène. Après le talent ne se résume pas à un handicap. La com' a beaucoup joué dessus. J'aurais préféré lire, à la limite, qu'il y avait des artistes talentueux dont des handicapés. Cela me semble le plus important. Le jeune homme hier chantait bien et il semblait dans son élément comme la plupart des autres artistes présents.
On va me dire que les handicapés sont assez peu présents dans les spectacles grand public. Mais au même titre que tous les gens différents qu'ils soient trop grand, trop gros, difforme... C'est la différence qui reste assez peu visible dans le spectacle vivant.
Et qu'est-ce que j'en ai pensé ?
Je me suis royalement ennuyée et j'avais très envie de partir à l'entracte, fait assez rare. Pourquoi ? Une histoire trop évidente pleine de bons sentiments mielleux jusqu'à l’écœurement. C'est pas bien de se moquer des gens parce qu'ils sont handicapés. C'est pas bien. Ah bon ??? Les handicapés ont le droit de rêver. Si si c'est vrai. Ah bon ??? Manifestement je suis trop grande pour aimer glisser dans le monde des bisounours et marcher sur des nuages de barbe à papa.
La plupart des artistes chantaient bien. Lilou qui était présente maîtrisait mal certains sons qui m'ont agressé les tympans. D'autres chantaient et je ne comprenais pas ce qui se disait. J'en ai conclu qu'eux leur spécialité étaient la danse et on leur a appris à faire du cirque et à chanter. Mais on ne devient pas un artiste de cirque talentueux en quelques mois. Ils n'ont pas appris à danser en si peu de temps.
Les effets spéciaux étaient très bien fait, pensés de A à Z pour s'impliquer dans la gestuelle des artistes. C'est la première fois que je vois autant de technique sur scène pour un spectacle de 2h00. C'est cohérent avec le projet d'Alex Goude qu'il a mis 4 ans à mener. On sent le budget qui a été mis derrière et la volonté manifeste de vouloir faire un spectacle tout public qui plairait aussi bien aux enfants qu'aux adultes. Le public a semblé satisfait puisqu'il y avait une standing ovation. Pour mon cas, j'ai eu ma dose de comédie musicale française cette année après Résiste et Timéo, j'ai fait ma BO spectacle français. J'arrête de m'ennuyer royal au théâtre.
Une grande déception pour moi puisque je croyais voir du cirque et qu'à la place j'ai vu une histoire larmoyante de bons sentiments. Donc j'arrête cette année avec les comédies musicales simplistes et faciles.
C'était avec un très grand enthousiasme que je voulais voir ce spectacle car je croyais que c'était un spectacle de cirque. D'ailleurs, j'ai vu à plusieurs endroits qu'il était classé ainsi. La déception fut assez grande lorsque très vite je me suis aperçue que c'était une comédie musicale qui prenait le cirque comme lieu de l'histoire. Les beaux numéros de cirque avec des circassiens de talents ne seraient pas alors au rendez-vous. Il y a des numéros mais j'ai bien vu qu'à deux exceptions prêts ce n'était pas initialement des gens du monde du cirque. Cela pourrait prêter à confusion vu qu'on nous répète que les circassiens sont là.
Peut-être que les artistes en ont rencontré lorsqu'ils répétaient à l'école de cirque de Rosny-sous-Bois sinon sur scène je n'ai trop rien vu d'exceptionnel ou d'abouti. Que les artistes chutent, ratent leur cible, aillent trop vite cela peut arriver. Après tout cela reste des humains mais c'était presque tous les numéros. Je suis peut-être trop critique car après tout on demande à ces artistes de chanter en même temps que faire leur numéro alors c'est difficile de bien savoir faire les deux. C'est comme les films de danse et de chants, celui qui chante le mieux est souvent celui qui danse le moins bien. Ici, c'est pareil, le contorsionniste est celui qui maîtrise au mieux son art lui ne chante pas. Comme je dis, on ne peut pas tout savoir bien faire.
En tout cas, cela m'a donné une envie furieuse de voir de vrais circassiens qui n'ont pas besoin de grands renforts visuels pour émerveiller par leur talent et leur imagination. Heureusement Paris et sa proche province ouvrent de plus en plus leur porte à ces spectacles. Le cirque électrique, les Noctenbules, les Le roux à Bobino... ici je trouverais des bons spectacles.
Le handicap au coeur de l'histoire
L'originalité diront certains reposent tout d'abord sur le fait que le personnage principal est handicapé et en fauteuil roulant. Pour ma part, je n'ai jamais douté que les handicapés avaient leur place sur scène. Après le talent ne se résume pas à un handicap. La com' a beaucoup joué dessus. J'aurais préféré lire, à la limite, qu'il y avait des artistes talentueux dont des handicapés. Cela me semble le plus important. Le jeune homme hier chantait bien et il semblait dans son élément comme la plupart des autres artistes présents.
On va me dire que les handicapés sont assez peu présents dans les spectacles grand public. Mais au même titre que tous les gens différents qu'ils soient trop grand, trop gros, difforme... C'est la différence qui reste assez peu visible dans le spectacle vivant.
Et qu'est-ce que j'en ai pensé ?
Je me suis royalement ennuyée et j'avais très envie de partir à l'entracte, fait assez rare. Pourquoi ? Une histoire trop évidente pleine de bons sentiments mielleux jusqu'à l’écœurement. C'est pas bien de se moquer des gens parce qu'ils sont handicapés. C'est pas bien. Ah bon ??? Les handicapés ont le droit de rêver. Si si c'est vrai. Ah bon ??? Manifestement je suis trop grande pour aimer glisser dans le monde des bisounours et marcher sur des nuages de barbe à papa.
La plupart des artistes chantaient bien. Lilou qui était présente maîtrisait mal certains sons qui m'ont agressé les tympans. D'autres chantaient et je ne comprenais pas ce qui se disait. J'en ai conclu qu'eux leur spécialité étaient la danse et on leur a appris à faire du cirque et à chanter. Mais on ne devient pas un artiste de cirque talentueux en quelques mois. Ils n'ont pas appris à danser en si peu de temps.
Les effets spéciaux étaient très bien fait, pensés de A à Z pour s'impliquer dans la gestuelle des artistes. C'est la première fois que je vois autant de technique sur scène pour un spectacle de 2h00. C'est cohérent avec le projet d'Alex Goude qu'il a mis 4 ans à mener. On sent le budget qui a été mis derrière et la volonté manifeste de vouloir faire un spectacle tout public qui plairait aussi bien aux enfants qu'aux adultes. Le public a semblé satisfait puisqu'il y avait une standing ovation. Pour mon cas, j'ai eu ma dose de comédie musicale française cette année après Résiste et Timéo, j'ai fait ma BO spectacle français. J'arrête de m'ennuyer royal au théâtre.
Une grande déception pour moi puisque je croyais voir du cirque et qu'à la place j'ai vu une histoire larmoyante de bons sentiments. Donc j'arrête cette année avec les comédies musicales simplistes et faciles.
Nul, un spectacle qui est digne d'une fin d'année scolaire réalisé par des enfants de bonne volonté. Étions 6 sommes partis à l'entracte comme énormément de spectateurs.
Des critiques pourtant excellentes de toute part, à croire que personne n'avait vu le spectacle ! On y chante faux, le son est très mauvais, les tableaux ne sont pas au point, l'histoire aurait pu être plus au point.
Des critiques pourtant excellentes de toute part, à croire que personne n'avait vu le spectacle ! On y chante faux, le son est très mauvais, les tableaux ne sont pas au point, l'histoire aurait pu être plus au point.
J'ai découvert Timéo en avant-première. C'est l'histoire racontée en musique, d'un jeune garçon qui fait preuve de courage et de détermination face à son handicap pour accéder à son rêve de devenir acrobate.
Lorsqu’il apprend que le cirque Diabolo et son idole Melody Swann sont en ville, Timéo prend son courage à deux mains et tente de s’inviter aux répétitions. Il découvre alors que Melody a mystérieusement disparu et que la vie du cirque n’est pas aussi idyllique qu’il l’imaginait...
Au lieu de se décourager, Timéo va mener l’enquête et prouver à tous qu’être différent c’est normal. Qui sait, peut-être même réalisera-t-il son rêve au milieu de tous les artistes incroyables qui l’entoureront dans cette aventure.
Benjamin Maytraud et Mathias Raumel seront les deux interprètes principaux qui incarneront alternativement Timéo à partir du 16 septembre pour une durée prévue de 4 mois sur la scène du Casino de Paris.
La difficulté du rôle imposait que deux personnes se partagent le rôle titre. Si Mathias vit sur un fauteuil depuis l'âge de 13 ans après un accident, Benjamin a du s'habituer à se déplacer avec cet engin. Son handicap n'est pas moteur. Il est atteint depuis sa naissance d'une pathologie du mouvement, le tremblement essentiel, qui est une maladie neurologique et génétique mal connue. Tous les deux ont toujours voulu devenir comédien ou chanteur. Robert a d'ailleurs été remarqué au cours d'un casting pour The Voice.
Le spectacle, annoncé comme la première circomédie de l'histoire sera mis en scène par Alex Goude.
Qui dit cirque dit animaux, mais ceux que vous verrez sur scène ne seront pas de chair et d'os. Il n'y aura risque à venir applaudir James Noah dans le rôle du dresseur de fauves Anthony Bélano, pas davantage que Véronick Sevère qui sera Dhalia, dresseuse de chiens.
Il y aura beaucoup de numéros très visuels, presque extravagants grâce aux costumes de Christophe Fossard, alias Biboun dans le monde du jeu vidéo, et qui collabore depuis longtemps avec le metteur en scène. Il a créé comme on peux le constater sur les photos des costumes extraordinaires et hauts en couleurs.
La chorégraphie est soignée. Depuis plusieurs mois les artistes s’entraînent à l’école Nationale des arts du cirque à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et les acrobaties n’auront plus de secret pour eux. Tous les codes du monde forain seront présents, y compris le cracheur de feu et les clowns.
Et puis, bien sur, beaucoup de musique avec des chansons (en français) porteuses de messages positifs s'adressant à un très large public à partir de 7 ans.
Un premier EP de 7 titres est déjà disponible. Il traduit l'objectif clairement revendiqué est d’éveiller les consciences, de sensibiliser sur le vivre ensemble et de montrer que la passion et la volonté peuvent l’emporter sur tous les préjugés. Le dernier titre Trop beaux pour être faux promet qu'On verra dès demain les être humains main dans la main.
Il comprend bien entendu le titre phare, Le rêve interdit et cinq autres qui reflètent bien le spectacle comme Tous des artistes, et Un trampoline dans la tête. On espère que le message "Etre différent c'est normal" sera vite intégré, ce qui est plus que probable étant donné l'effet entrainant du refrain signé par Jean-Jacques Thibaud.
L'objectif d'éveiller les consciences, de sensibiliser sur le vivre ensemble et de montrer que la passion et la volonté peuvent l’emporter sur tous les préjugés est particulièrement sympathique. Les extraits que j'ai vus sont très encourageants. Il faut d'ores et déjà saluer la performance des artistes à performer tout en chantant. Je suis assez impatiente de voir le spectacle dans sa version finale dès le 16 septembre.
Lorsqu’il apprend que le cirque Diabolo et son idole Melody Swann sont en ville, Timéo prend son courage à deux mains et tente de s’inviter aux répétitions. Il découvre alors que Melody a mystérieusement disparu et que la vie du cirque n’est pas aussi idyllique qu’il l’imaginait...
Au lieu de se décourager, Timéo va mener l’enquête et prouver à tous qu’être différent c’est normal. Qui sait, peut-être même réalisera-t-il son rêve au milieu de tous les artistes incroyables qui l’entoureront dans cette aventure.
Benjamin Maytraud et Mathias Raumel seront les deux interprètes principaux qui incarneront alternativement Timéo à partir du 16 septembre pour une durée prévue de 4 mois sur la scène du Casino de Paris.
La difficulté du rôle imposait que deux personnes se partagent le rôle titre. Si Mathias vit sur un fauteuil depuis l'âge de 13 ans après un accident, Benjamin a du s'habituer à se déplacer avec cet engin. Son handicap n'est pas moteur. Il est atteint depuis sa naissance d'une pathologie du mouvement, le tremblement essentiel, qui est une maladie neurologique et génétique mal connue. Tous les deux ont toujours voulu devenir comédien ou chanteur. Robert a d'ailleurs été remarqué au cours d'un casting pour The Voice.
Le spectacle, annoncé comme la première circomédie de l'histoire sera mis en scène par Alex Goude.
Qui dit cirque dit animaux, mais ceux que vous verrez sur scène ne seront pas de chair et d'os. Il n'y aura risque à venir applaudir James Noah dans le rôle du dresseur de fauves Anthony Bélano, pas davantage que Véronick Sevère qui sera Dhalia, dresseuse de chiens.
Il y aura beaucoup de numéros très visuels, presque extravagants grâce aux costumes de Christophe Fossard, alias Biboun dans le monde du jeu vidéo, et qui collabore depuis longtemps avec le metteur en scène. Il a créé comme on peux le constater sur les photos des costumes extraordinaires et hauts en couleurs.
La chorégraphie est soignée. Depuis plusieurs mois les artistes s’entraînent à l’école Nationale des arts du cirque à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et les acrobaties n’auront plus de secret pour eux. Tous les codes du monde forain seront présents, y compris le cracheur de feu et les clowns.
Et puis, bien sur, beaucoup de musique avec des chansons (en français) porteuses de messages positifs s'adressant à un très large public à partir de 7 ans.
Un premier EP de 7 titres est déjà disponible. Il traduit l'objectif clairement revendiqué est d’éveiller les consciences, de sensibiliser sur le vivre ensemble et de montrer que la passion et la volonté peuvent l’emporter sur tous les préjugés. Le dernier titre Trop beaux pour être faux promet qu'On verra dès demain les être humains main dans la main.
Il comprend bien entendu le titre phare, Le rêve interdit et cinq autres qui reflètent bien le spectacle comme Tous des artistes, et Un trampoline dans la tête. On espère que le message "Etre différent c'est normal" sera vite intégré, ce qui est plus que probable étant donné l'effet entrainant du refrain signé par Jean-Jacques Thibaud.
L'objectif d'éveiller les consciences, de sensibiliser sur le vivre ensemble et de montrer que la passion et la volonté peuvent l’emporter sur tous les préjugés est particulièrement sympathique. Les extraits que j'ai vus sont très encourageants. Il faut d'ores et déjà saluer la performance des artistes à performer tout en chantant. Je suis assez impatiente de voir le spectacle dans sa version finale dès le 16 septembre.
SHOWCASE de TIMÉO au Casino de Paris.
Une belle aventure prometteuse et alléchante que ce spectacle alliant cirque et comédie musicale.
Cinq années pour mener à bien cette folle et merveilleuse idée ! Oui vous avez bien lu, cela fera cinq ans qu’Alex Goude le metteur en scène, entouré de Jean-Jacques Thibaud le librettiste et parolier, Julien Vallespi le compositeur et Johan Nus le chorégraphe travaillent sur ce projet. Une vingtaine d’artistes ont embarqué et toute cette équipe artistique à l’enthousiasme débordant nous concocte cette circomédie musicale, avec un dynamisme évident et une passion communicative.
La circomédie musicale TIMÉO fait d’emblée chaud au cœur et au corps, prônant de nobles et dignes valeurs humanistes comme la tolérance, le respect et l’originalité des différences. Construite à partir d’emprunts à des histoires de vies, c’est l’histoire de Timéo, ado handicapé, qui rêve de devenir artiste de cirque. Il fera tout pour que son rêve devienne réalité. Il y parviendra et « tout sera trop beau pour être faux ».
Le spectacle est composé de séquences circassiennes et jouées, chantées et dansées. Les quelques morceaux choisis que toute la troupe au complet a présentés pour ce showcase, donnent un avant-goût réussi. Des voix pêchues, des numéros performants. Nous sortons l’eau à la bouche et des étoiles dans les yeux. Au-delà du message superbe et audacieux, ça fleure bon la virtuosité, l’émotion et l’émerveillement.
Le début des représentations est le 16 septembre au Casino de Paris. Un rendez-vous à ne pas manquer !
Une belle aventure prometteuse et alléchante que ce spectacle alliant cirque et comédie musicale.
Cinq années pour mener à bien cette folle et merveilleuse idée ! Oui vous avez bien lu, cela fera cinq ans qu’Alex Goude le metteur en scène, entouré de Jean-Jacques Thibaud le librettiste et parolier, Julien Vallespi le compositeur et Johan Nus le chorégraphe travaillent sur ce projet. Une vingtaine d’artistes ont embarqué et toute cette équipe artistique à l’enthousiasme débordant nous concocte cette circomédie musicale, avec un dynamisme évident et une passion communicative.
La circomédie musicale TIMÉO fait d’emblée chaud au cœur et au corps, prônant de nobles et dignes valeurs humanistes comme la tolérance, le respect et l’originalité des différences. Construite à partir d’emprunts à des histoires de vies, c’est l’histoire de Timéo, ado handicapé, qui rêve de devenir artiste de cirque. Il fera tout pour que son rêve devienne réalité. Il y parviendra et « tout sera trop beau pour être faux ».
Le spectacle est composé de séquences circassiennes et jouées, chantées et dansées. Les quelques morceaux choisis que toute la troupe au complet a présentés pour ce showcase, donnent un avant-goût réussi. Des voix pêchues, des numéros performants. Nous sortons l’eau à la bouche et des étoiles dans les yeux. Au-delà du message superbe et audacieux, ça fleure bon la virtuosité, l’émotion et l’émerveillement.
Le début des représentations est le 16 septembre au Casino de Paris. Un rendez-vous à ne pas manquer !
Les avis de la rédaction