Critiques pour l'événement Tailleur pour Dames
Décidément Feydau est à l'honneur cet été entre les Fiancés de Loches et Tailleur pour Dame. La comparaison est difficile car la version des Fiancés de Loches présentée par le théâtre du palais royal était vraiment une pièce exceptionnelle au succès amplement mérité, mais j'ai aussi beaucoup aimé Tailleur pour Dame.
C'est un vaudeville dans le plus pur style, avec donc du comique de situation en continu et des quiproquos à n'en plus finir. Je pensais ne pas trop adhérer à ce genre théâtral mais au final j'ai passé la soirée à rire. C'est vraiment une très bonne pièce, le jeu des acteurs y est pour beaucoup, surtout les rôles masculins. Quelques bonnes trouvailles également dans la mise en scène, qui comme les décors, mise sur la simplicité.
Une très bonne soirée pour cette fin d'été !
C'est un vaudeville dans le plus pur style, avec donc du comique de situation en continu et des quiproquos à n'en plus finir. Je pensais ne pas trop adhérer à ce genre théâtral mais au final j'ai passé la soirée à rire. C'est vraiment une très bonne pièce, le jeu des acteurs y est pour beaucoup, surtout les rôles masculins. Quelques bonnes trouvailles également dans la mise en scène, qui comme les décors, mise sur la simplicité.
Une très bonne soirée pour cette fin d'été !
Je ne connaissais pas cette pièce de Feydeau, et ne suis pas une grande friande de vaudevilles (un de temps en temps...).
Et pourtant j'ai trouvé cette pièce fantastique. Le texte est léger, le comique de situation parfois un peu gros (le mari qui trompe la femme et la belle mère qui croit que le mari blablablablabla... enfin, pas de surprise mais il faut aimer ! ) MAIS pourtant, la pièce passe très bien, le jeu d'acteur est exceptionnel, la mise en scène très plaisante.
Les intermèdes du "domestique" qui chante son amour à sa dite "bien aimée" présente dans le public, sont vraiment très drôles et bien pensés.
Les acteurs sont excellents, ils jouent vraiment à la perfection, à tel point qu'on se laisse totalement emportés, même quand on est pas fanatique de vaudevilles, par ce tourbillon de situations burlesques.
Alors même pour ceux qui ne sont pas friands de vaudevilles, cette pièce, comme les Fiancés de Loches d'ailleurs, revisite Feydeau à la perfection. On passe un excellent moment, de quoi clôturer l'été en beauté !
Et pourtant j'ai trouvé cette pièce fantastique. Le texte est léger, le comique de situation parfois un peu gros (le mari qui trompe la femme et la belle mère qui croit que le mari blablablablabla... enfin, pas de surprise mais il faut aimer ! ) MAIS pourtant, la pièce passe très bien, le jeu d'acteur est exceptionnel, la mise en scène très plaisante.
Les intermèdes du "domestique" qui chante son amour à sa dite "bien aimée" présente dans le public, sont vraiment très drôles et bien pensés.
Les acteurs sont excellents, ils jouent vraiment à la perfection, à tel point qu'on se laisse totalement emportés, même quand on est pas fanatique de vaudevilles, par ce tourbillon de situations burlesques.
Alors même pour ceux qui ne sont pas friands de vaudevilles, cette pièce, comme les Fiancés de Loches d'ailleurs, revisite Feydeau à la perfection. On passe un excellent moment, de quoi clôturer l'été en beauté !
Le cocktail Feydeau-Poiret se révèle détonnant.
La pièce offre des accents burlesques appuyés (un coup de Poiret sans doute ?) très bienvenus parmi les traits d’absurde de Feydeau.
L'ensemble tient promesse et les rires fusent, les sourires s'installent dès le début jusqu'aux rappels.
La mise en scène, de type classique, n'apporte pas le trois-fois-rien qui devrait faire fonctionner la machine un poil plus vite. A moins qu'il ne s'agisse de la distribution, plus brillante chez les hommes, qui laisse à plusieurs reprises quelques silences de trop, il me semble.
Mais ne boudons pas notre plaisir, ce fut un plaisir. A partager sans aucun doute.
La pièce offre des accents burlesques appuyés (un coup de Poiret sans doute ?) très bienvenus parmi les traits d’absurde de Feydeau.
L'ensemble tient promesse et les rires fusent, les sourires s'installent dès le début jusqu'aux rappels.
La mise en scène, de type classique, n'apporte pas le trois-fois-rien qui devrait faire fonctionner la machine un poil plus vite. A moins qu'il ne s'agisse de la distribution, plus brillante chez les hommes, qui laisse à plusieurs reprises quelques silences de trop, il me semble.
Mais ne boudons pas notre plaisir, ce fut un plaisir. A partager sans aucun doute.
Si Tailleur pour Dames n’est pas la plus grande pièce de Feydeau, on y trouve déjà tous les ressorts du vaudeville : le mari (le docteur Moulineaux) rentre au petit matin. Il raconte à sa femme qu’il a passé la nuit chez un patient, lequel patient débarque, en pleine forme. Arriveront ensuite la femme du patient qui n’est autre que l’amante du médecin, un autre visiteur très rasoir celui-ci, une ancienne maîtresse du médecin qui est aussi la maîtresse du mari de la maîtresse et également la femme de… Mais trêve de révélations, le théâtre de Feydeau ne se raconte pas, il se découvre dans une salle et nécessite de se laisser porter par les rebondissements, d’oublier tout et de plonger en spectateurs ébaudis par l’imagination sans limites de l’auteur qui semble partir en vrille mais est en réalité parfaitement maîtrisée et pensée.
Sous la houlette d’Agnès Boury les effets de mise en scène superflus sont oubliés au profit du comique de situations et des ressorts rocambolesques de l’écriture feydeausienne. Le décor est volontairement épuré, réduit au minimum et les comédiens s’abandonnent joyeusement à l’histoire, de Sébastien Castro idéalement benêt (Bassinet) à José Paul en mari trompeur dépassé par ses propres mensonges en passant par les intermèdes chantés de Guilhem Pellegrin, le majordome-spectateur de la folie de ses maîtres.
Jean Poiret a signé l’adaptation de ce Tailleur pour dames : on y retrouve, mine de rien, une patte à la Poiret qui n’est pas sans rappeler certaines effets ou ressorts très poiresques… des petites touches infimes par ci laissent planer un parfum de Canard à l’orange, une effluve de Cages aux folles. Un mariage peut-être daté mais qui laisse la place aux rires.
C’est efficace et on ne demande que ça en cette période estivale.
Sous la houlette d’Agnès Boury les effets de mise en scène superflus sont oubliés au profit du comique de situations et des ressorts rocambolesques de l’écriture feydeausienne. Le décor est volontairement épuré, réduit au minimum et les comédiens s’abandonnent joyeusement à l’histoire, de Sébastien Castro idéalement benêt (Bassinet) à José Paul en mari trompeur dépassé par ses propres mensonges en passant par les intermèdes chantés de Guilhem Pellegrin, le majordome-spectateur de la folie de ses maîtres.
Jean Poiret a signé l’adaptation de ce Tailleur pour dames : on y retrouve, mine de rien, une patte à la Poiret qui n’est pas sans rappeler certaines effets ou ressorts très poiresques… des petites touches infimes par ci laissent planer un parfum de Canard à l’orange, une effluve de Cages aux folles. Un mariage peut-être daté mais qui laisse la place aux rires.
C’est efficace et on ne demande que ça en cette période estivale.
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